Le bitcoin : Qu'est ce que c'est ?

Qu'est ce que le Bitcoin ? 

Le Bitcoin est une monnaie dite numérique, s'opposant donc à la classique monnaie physique qu'on trouve sous forme de billets ou de pièces. Si les transactions numériques existent depuis longtemps avec les cartes bancaires ou encore les virements, le bitcoin apporte une nouveauté inédite qui fait sa force : il est décentralisé.

L'intérêt pour l'utilisateur, c'est qu'il peut se passer des banques et autres organismes financiers. Les transactions s'effectuent directement entre lui et un autre usager, peu importe son emplacement dans le monde. Plutôt pratique, non ? Le bitcoin est un moyen de paiement comme un autre, accepté par de plus en plus de plateformes dans le monde.

Cette crypto-monnaie fonctionne - et elle est créée - à l'aide de logiciels et de protocoles. Tous sont libres, leur code étant ouvert à la communauté. Pour fonctionner, le bitcoin nécessite la mise en place d'une blockchain ou « chaine de blocs » en français. Kesako ? Voyez ça comme un registre qui référence toutes les transactions. Sauf qu'ici, ce registre est découpé en blocs et qu'il est bien entendu dématérialisé. Les blocs sont ensuite liés entre eux, faisant grandir cette immense base de données.

http://www.clubic.com/antivirus-securite-informatique/cryptage-cryptographie/crypto-monnaie/article-841022-1-bitcoin.html

La naissance du bitcoin
Le bitcoin - première monnaie décentralisée - a été créé entre 2009 et 2010, post-crise financière de 2008, par Satoshi Nakamoto. Qui ? Personne ne le sait ! Satoshi Nakamoto est le pseudonyme de son ou ses créateurs. L’objectif  ? S’affranchir des institutions et se protéger contre la dévaluation de sa monnaie.
Monnaie officielle versus monnaie dématérialisée
Alors que les devises nationales –comme l’euro, le dollar, ou encore le Yuan (Chine) – sont gérées par les Etats et banques centrales, le bitcoin est une unité monétaire entièrement virtuelle à échanger sur Internet entre particuliers, et donc totalement indépendante des autorités. Mais l'absence d'intermédiaire ne signifie pas absence de régulation. Les milliers d’ordinateurs qui constituent ce système décentralisé, enregistrent les échanges de bitcoins à travers le monde. Toutes les transactions sont publiques et anonymes.
Comment obtenir des Bitcoin ?
Il existe plusieurs façons de se procurer ces unités virtuelles. Par exemple, en échangeant son argent contre des bitcoins sur une plateforme spécialisée. Début 2013, un bitcoin valait environ 10 euros. Aujourd’hui, il a dépassé la barre de 15 000 dollars américains.

Etre payé en bitcoins plutôt qu’en devise ? C’est possible, même si cela reste encore peu développé. En septembre 2017, un promoteur immobilier à Dubaï (Emirats arabes unis) a proposé à la vente des appartements de luxe uniquement payables en bitcoin. « Du jamais vu », comme l’a rappelé BFM Business.

Après Vancouver (Canada), Helsinki (Finlande) ou Bratislava (Slovaquie), la maison du Bitcoin de Paris a ouvert ses portes dans la capitale française en mai 2014, équipée de distributeurs de bitcoins.

http://information.tv5monde.com/info/le-bitcoin-qu-est-ce-que-c-est-207913

BFM Business et bitcoin 


Bitcoin : totem et tabous 

Bitcoin est l’aboutissement de plusieurs décennies d’expérimentations techniques et de réfexions philosophiques et économiques, bien avant la crise de 2008. 


Qu’est-ce qu’une cryptomonnaie, un token, un actif numérique ?

Les blockchains publiques telles qu’Ethereum ou Bitcoin fonctionnent avec une cryptomonnaie (l’ether et le bitcoin, respectivement). Générés par le protocole en rémunération de l’entretien du réseau, ils permettent son fonctionnement et sont des réserves de valeur. Mais d’autres avatars de ce que l’on pourrait appeler l’actif blockchain existent également : appelés couramment tokens ou jetons, ils sont le plus souvent liés à un projet en particulier. Depuis quelques mois, la valeur de ces actifs a fortement augmenté : la valeur totale des actifs blockchain échangés sur les marchés a progressé de plus de 500 % depuis le début de l’année 2017, passant de 18 milliards de dollars à plus de 90 milliards à date de rédaction de cet article. L’occasion de faire un panorama de ces actifs d’un nouveau genre et de répondre aux nombreuses questions posées par les lecteurs : qu’est-ce qu’une cryptomonnaie ou un token ? quelles sont leurs caractéristiques et leur utilité qui font, potentiellement, leur valeur ? comment s’en servir ? quels sont les risques ?

Cryptomonnaie, token : une nouvelle catégorie d’actifs

Des actifs numériques nés de la technologie dite « blockchain »

L’ether, le bitcoin et leurs dérivés sont le cas d’usage par excellence de la technologie blockchain ; c’est à dire la création d’actifs numériques. Ces actifs numériques sont des inscriptions numériques ayant des caractéristiques proches d’un actif physique. L’inscription sur une blockchain est unique, comme un objet réel. Elle est associée à une identité, un compte, et la personne qui détient ce compte peut le transférer, le détruire, le prêter, s’en servir comme une garantie… selon son bon vouloir. La technologie permets de donner un caractère quasi-tangible à des actifs purement numériques.

La blockchain permet à ces actifs numériques d’exister, car elle résoud l’un des problèmes fondamentaux de la création d’une valeur numérique : la duplication. Un contenu numérique est reproductible facilement ; l’industrie musicale l’a appris à ses dépens. Or, ce qui est reproductible facilement n’a pas de valeur. Mais là où les artistes ont inventé le tirage numéroté pour rendre de la valeur à une image facilement reproductible ; les créateurs-trices du bitcoin ont inventé un mécanisme de numérotation électronique : la blockchain. Les protocoles utilisés par cette technologie (appelés « protocoles de consensus« ) permettent en effet d’assurer :

qu’une inscription numérique reste unique (elle ne peut pas être dépensée deux fois – double spend)
que le support sur lequel elle est inscrite (la fameuse chaîne de blocs) ne puisse pas être altéré  – ou du moins que cette altération soit visible et son coût fortement dissuasif.
En pratique, si vous possédez un ether – c’est à dire si vous êtes le détenteur d’une clé privée à laquelle est associée un solde d’un ether – vous pouvez par l’envoi de transactions à la blockchain Ethereum le déplacer, le donner, le vendre ; mais vous ne pouvez pas le dupliquer, c’est à dire le dépenser deux fois : si vous envoyez deux transactions d’envoi portant sur le même ether, seule la première transactions insérée dans un bloc sera traitée, l’autre sera considérée par les participants comme invalide (car portant sur un ether déjà transféré) et rejetée par le réseau.