Comment se confier face à l’échec ? Comment naît la confiance en l’autre ? Ce sujet a été le plus subtil à traiter durant mes travaux sur l’engagement des salariés car, si nous pouvons décider d’être sincère et bienveillant, la confiance quant à elle concerne aussi l’autre, nous ne pouvons pas décider subitement d’avoir confiance en tous, et que tout l’auront en nous. D’ailleurs, une fois perdue, elle est bien compliquée à restaurer.
Le livre de Vyneet Nayar (« Les employés d’abord, les clients ensuite ») illustre les méthodes d’une entreprise ayant remis de la confiance en ses hommes et nous met en garde : “Si votre entreprise comporte plus de deux cents personnes, la plupart d’entre elles ne vous connaissent pas. Vous savez que vous êtes quelqu’un en qui on peut avoir confiance, mais elles ne le savent pas. Je pense que votre quotient de confiance est plus bas que vous ne l’imaginez — probablement bien plus bas.”
Pourtant, elle amène l’agilité d’où l’importance de s’y attarder. Il est ainsi constaté que, lorsque des communautés de personnes se regroupent autour de valeurs, points communs, ou quoi que ce soit qui les relie en confiance, même s’ils ne se connaissent pas personnellement, et qu’ils créent leur propre communauté, leur sens des responsabilités envers les autres s’accroit. On observe ainsi dans le domaine des communautés qui s’auto-assurent ou se prêtent de l’argent, qu’elle réduit la fraude car nous sommes plus conscients de l’impact de nos agissements sur les autres. Dans le domaine de la négociation, la confiance permet également d’avoir une meilleure compréhension mutuelle pour adapter au mieux son offre.
https://www.forbes.fr/management/comment-generer-de-la-confiance/