Une équipe de l'université d'Australie-Méridionale et de l'université de Stuttgart a développé une IA qui peut reconnaître quatre des cinq grands traits de personnalité en se basant uniquement sur le mouvement des yeux
L'année dernière, Futura vous expliquait comment des chercheurs américains étaient parvenus à récupérer le code PIN d’un smartphone en espionnant les mouvements des yeux. Dans un registre différent mais en utilisant le même biais, des chercheurs des universités d'Australie-Méridionale et de Stuttgart (Allemagne) ont créé une intelligence artificielle (IA) qui est capable d'associer quatre des cinq grands traits de personnalité aux mouvements des yeux.
Ces traits de personnalité sont ce que l'on appelle en psychologie les « Big Five » : ouverture, conscience, extraversion, agréabilité et névrosisme. En se servant d'algorithmes d'apprentissage automatique, l'équipe est parvenue à démontrer que les mouvements des yeux pouvaient traduire l'un de ces traits de personnalité. « Les mouvements oculaires sont aussi une fenêtre sur notre esprit et une riche source d'informations sur qui nous sommes, ce que nous ressentons et ce que nous faisons », écrivent les chercheurs en introduction de leur article scientifique.
https://www.futura-sciences.com/tech/actualites/intelligence-artificielle-cette-ia-peut-cerner-votre-personnalite-rien-quen-regardant-vos-yeux-72221/
Découvrir la Slovénie
Le territoire slovène offre une très grande variété de paysages : mer adriatique, haute montagne avec les Alpes Juliennes, garrigue, des centaines de collines qui ressemblent au Jura, champs cultivés à perte de vue au nord-est, lacs de montagne, vignobles… Bref, des paysages aussi variés qu’en France mais sur un espace bien plus condensé : Avec ses 20 273 km3, la Slovénie est 27 fois plus petite que l’hexagone. Cette étonnante diversité de paysages sur un territoire grand comme deux fois le département de la Gironde rendront vos vacances en Slovénie incroyablement variées.
Vous découvrirez ci-dessous des photos des paysages de Slovénie. Je vis ici depuis neuf ans et j’ai essayé de sélectionner des images représentatives des paysages que j’aperçois le plus souvent. Je mets en dessous de ces photos les meilleurs articles du site qui correspondent à chaque paysage présenté.
http://slovenie-secrete.fr/2018/05/29/paysages-slovenie/
Vous découvrirez ci-dessous des photos des paysages de Slovénie. Je vis ici depuis neuf ans et j’ai essayé de sélectionner des images représentatives des paysages que j’aperçois le plus souvent. Je mets en dessous de ces photos les meilleurs articles du site qui correspondent à chaque paysage présenté.
http://slovenie-secrete.fr/2018/05/29/paysages-slovenie/
La jalousie – Avoir confiance en soi pour avoir confiance en l’autre
Caractéristique d’une crise profonde au sein du couple, le sentiment de jalousie cache une mauvaise estime de soi, comme l’explique Delphine Py, psychologue à Clermont Ferrand. Pour vous reconstruire émotionnellement et reprendre le contrôle de vos émotions, un travail psychologique s’avère nécessaire. Il s’agit de thérapies comportementales et cognitives qui vous permettent d’analyser objectivement vos sentiments et d’avoir confiance en vous pour avoir confiance en l’autre.
La jalousie : une source de souffrance émotionnelle
Lorsque la jalousie s’installe dans un couple, une réelle crise émotionnelle et relationnelle prend racine dans votre quotidien. Le manque de confiance en l’autre, surtout quand il n’est pas fondé, ouvre la voie à des sentiments de doutes qui finissent par attiser les conflits au sein du couple.
La jalousie commence par un sentiment paranoïaque qui vous fait douter de tout. Tout ce que votre partenaire entreprend est interprété de manière négative. Ces sentiments, non justifiés, finissent par tourner en boucle dans votre esprit et par faire l’objet d’une réelle obsession.
Si la jalousie est aussi nocive pour la psychologie humaine, c’est parce qu’elle engendre des comportements capables de détruire votre relation :
-une surveillance étroite de l’autre (téléphone, e-mails, poursuite)
-une volonté de priver l’autre de sa liberté (restriction des contacts, interdiction de sortir)
-une tendance à considérer chaque tierce personne comme rivale potentiel
La jalousie installe, au sein de votre couple, des conflits inutiles, mais surtout non fondés. Le doute vous amène aussi à adopter un comportement agressif envers votre partenaire et à des reproches réitérés.
La souffrance n’est pas l’unique conséquence de la jalousie. Celle-ci vous jette dans les méandres d’un cercle vicieux infernal et menace fortement l’estime que vous avez de vous-même.
La jalousie : la projection d’un manque de confiance en soi
Lorsqu’on parle de jalousie, il est tout à fait légitime de parler de « cercle vicieux ». En effet, les sentiments de jalousie sont la manifestation implicite d’un manque de confiance en soi. En même temps, ils conduisent également à une dévalorisation de soi qui s’amplifie progressivement, mais plus rapidement que vous ne le pensez.
La possessivité amoureuse et la difficulté de s’affirmer
Etre en couple nécessite une forte implication émotionnelle qui n’est pas évidente pour tout le monde. La jalousie reflète souvent une difficulté d’accepter la fusion avec l’autre. Cette difficulté puise ses origines dans un manque de confiance en soi :
-Difficulté d’accepter l’amour de l’autre
-Incompréhension totale : « pourquoi cette personne m’a choisie ? »
-Impossibilité de mesurer votre valeur personnelle
-Ne pas percevoir une image positive de soi dans le regard de l’autre
La nécessité de s’affirmer pour dépasser la jalousie
C’est alors qu’intervient le rôle incontournable du psychologue pour vous apprendre à vous réaffirmer et à aller au-delà du sentiment de jalousie. Il est impossible d’avoir confiance en l’autre si vous ne mesurez pas votre propre valeur personnelle.
Le travail du psychologue consiste alors à analyser les raisons de votre jalousie excessive et à y remédier en vous donnant les clés d’une meilleure estime de vous-mêmes. De manière générale, vous apprendrez à voir vos qualités intrinsèques, celles que votre cerveau semble omettre.
https://chemindevie.net/la-jalousie-avoir-confiance-en-soi-pour-avoir-confiance-en-lautre/
La jalousie : une source de souffrance émotionnelle
Lorsque la jalousie s’installe dans un couple, une réelle crise émotionnelle et relationnelle prend racine dans votre quotidien. Le manque de confiance en l’autre, surtout quand il n’est pas fondé, ouvre la voie à des sentiments de doutes qui finissent par attiser les conflits au sein du couple.
La jalousie commence par un sentiment paranoïaque qui vous fait douter de tout. Tout ce que votre partenaire entreprend est interprété de manière négative. Ces sentiments, non justifiés, finissent par tourner en boucle dans votre esprit et par faire l’objet d’une réelle obsession.
Si la jalousie est aussi nocive pour la psychologie humaine, c’est parce qu’elle engendre des comportements capables de détruire votre relation :
-une surveillance étroite de l’autre (téléphone, e-mails, poursuite)
-une volonté de priver l’autre de sa liberté (restriction des contacts, interdiction de sortir)
-une tendance à considérer chaque tierce personne comme rivale potentiel
La jalousie installe, au sein de votre couple, des conflits inutiles, mais surtout non fondés. Le doute vous amène aussi à adopter un comportement agressif envers votre partenaire et à des reproches réitérés.
La souffrance n’est pas l’unique conséquence de la jalousie. Celle-ci vous jette dans les méandres d’un cercle vicieux infernal et menace fortement l’estime que vous avez de vous-même.
La jalousie : la projection d’un manque de confiance en soi
Lorsqu’on parle de jalousie, il est tout à fait légitime de parler de « cercle vicieux ». En effet, les sentiments de jalousie sont la manifestation implicite d’un manque de confiance en soi. En même temps, ils conduisent également à une dévalorisation de soi qui s’amplifie progressivement, mais plus rapidement que vous ne le pensez.
La possessivité amoureuse et la difficulté de s’affirmer
Etre en couple nécessite une forte implication émotionnelle qui n’est pas évidente pour tout le monde. La jalousie reflète souvent une difficulté d’accepter la fusion avec l’autre. Cette difficulté puise ses origines dans un manque de confiance en soi :
-Difficulté d’accepter l’amour de l’autre
-Incompréhension totale : « pourquoi cette personne m’a choisie ? »
-Impossibilité de mesurer votre valeur personnelle
-Ne pas percevoir une image positive de soi dans le regard de l’autre
La nécessité de s’affirmer pour dépasser la jalousie
C’est alors qu’intervient le rôle incontournable du psychologue pour vous apprendre à vous réaffirmer et à aller au-delà du sentiment de jalousie. Il est impossible d’avoir confiance en l’autre si vous ne mesurez pas votre propre valeur personnelle.
Le travail du psychologue consiste alors à analyser les raisons de votre jalousie excessive et à y remédier en vous donnant les clés d’une meilleure estime de vous-mêmes. De manière générale, vous apprendrez à voir vos qualités intrinsèques, celles que votre cerveau semble omettre.
https://chemindevie.net/la-jalousie-avoir-confiance-en-soi-pour-avoir-confiance-en-lautre/
3 idées fortes à retenir de… « Le pouvoir du moment présent »
Jusqu'à ses vingt-neuf ans, Eckhart Tolle vivait dans un état de dépression suicidaire. Il explique que cela devenait trop dur pour lui de continuer, il n'en voyait plus l'intérêt… Jusqu'à ce qu'un soir, en pleine nuit, il eut une spectaculaire prise de conscience : « Soudain, toute peur s'est évanouie et je me suis laissé tomber dans ce vide. » Après quoi, il a mené, pendant deux ans, une vie de désoeuvrement, assis, chaque jour, sur un banc à regarder les gens passer, et à dormir le soir dans les parcs. Eckhart Tolle raconte qu'à ces moments-là, il a vécu « sans interruption dans une grande béatitude et une paix profonde ». Puis, il a fini par devenir maître spirituel. Il a écrit son premier ouvrage « Le Pouvoir du moment présent », publié en 1997, afin d'aider toutes les personnes traversant un profond état de détresse et de désespoir. Coup de génie et best-seller pour l'ex-SDF : quelque trois millions d'exemplaires écoulés en Amérique !
#1 Identification au mental
Le message principal du livre est que « le problème de l'humanité est profondément enraciné dans le mental lui-même. Ou plutôt dans notre identification au mental ». Celui-ci se focalise uniquement sur nos actions passées ou bien anticipe celles à venir. Nous ne nous concentrons jamais sur l'instant présent, ce que Tolle appelle l'ici-maintenant.
#2 Acceptation de l'instant présent
Or c'est au sein de l'instant présent que réside notre véritable moi, « l'Etre essentiel qui est en nous », et qui est la clef de notre délivrance. L'Etre est « votre moi le plus profond, votre véritable nature » et n'est atteignable que lorsque notre attention est totalement portée sur le présent.
#3 Lâcher-prise
Cette acceptation de l'instant présent repose sur le lâcher-prise. « Le lâcher-prise est la simple mais profonde sagesse qui nous porte à laisser couler le courant de la vie plutôt que d'y résister. Et le seul moment où vous pouvez sentir ce courant, c'est dans l'instant présent. » Mais lâcher prise ne signifie absolument pas abandonner et ne plus agir. Bien au contraire, il s'agit d'accepter ce qui est, et de se libérer de l'identification au mental. Il s'agit là de la seule manière de se libérer de la souffrance et du désespoir.
https://business.lesechos.fr/directions-ressources-humaines/management/developpement-personnel/0301899119100-3-idees-fortes-a-retenir-de-le-pouvoir-du-moment-present-322174.php
#1 Identification au mental
Le message principal du livre est que « le problème de l'humanité est profondément enraciné dans le mental lui-même. Ou plutôt dans notre identification au mental ». Celui-ci se focalise uniquement sur nos actions passées ou bien anticipe celles à venir. Nous ne nous concentrons jamais sur l'instant présent, ce que Tolle appelle l'ici-maintenant.
#2 Acceptation de l'instant présent
Or c'est au sein de l'instant présent que réside notre véritable moi, « l'Etre essentiel qui est en nous », et qui est la clef de notre délivrance. L'Etre est « votre moi le plus profond, votre véritable nature » et n'est atteignable que lorsque notre attention est totalement portée sur le présent.
#3 Lâcher-prise
Cette acceptation de l'instant présent repose sur le lâcher-prise. « Le lâcher-prise est la simple mais profonde sagesse qui nous porte à laisser couler le courant de la vie plutôt que d'y résister. Et le seul moment où vous pouvez sentir ce courant, c'est dans l'instant présent. » Mais lâcher prise ne signifie absolument pas abandonner et ne plus agir. Bien au contraire, il s'agit d'accepter ce qui est, et de se libérer de l'identification au mental. Il s'agit là de la seule manière de se libérer de la souffrance et du désespoir.
https://business.lesechos.fr/directions-ressources-humaines/management/developpement-personnel/0301899119100-3-idees-fortes-a-retenir-de-le-pouvoir-du-moment-present-322174.php
La chambre des merveilles
Un livre formidable et bouleversant à lire
Inattendu, bouleversant et drôle,
le pari un peu fou d'une mère
qui tente de sortir son fils du coma
en réalisant chacun de ses rêves.
Louis a 12 ans. Ce matin, alors qu’il veut confier à sa mère, Thelma, qu’il est amoureux pour la première fois, il voit bien qu’elle pense à autre chose, à son travail sûrement. Alors il part, fâché et déçu, avec son skate, et traverse la rue à fond. Un camion le percute de plein fouet.
Le pronostic est sombre. Dans quatre semaines, s’il n’y a pas d’amélioration, il faudra débrancher le respirateur de Louis. En rentrant de l’hôpital, désespérée, Thelma trouve un carnet sous le matelas de son fils. À l’intérieur, il a dressé la liste de toutes ses « merveilles », c’est-à-dire les expériences qu’il aimerait vivre au cours de sa vie.
Thelma prend une décision : page après page, ces merveilles, elle va les accomplir à sa place. Si Louis entend ses aventures, il verra combien la vie est belle. Peut–être que ça l’aidera à revenir. Et si dans quatre semaines Louis doit mourir, à travers elle il aura vécu la vie dont il rêvait.
Mais il n’est pas si facile de vivre les rêves d’un ado, quand on a presque quarante ans…
Inattendu, bouleversant et drôle,
le pari un peu fou d'une mère
qui tente de sortir son fils du coma
en réalisant chacun de ses rêves.
Louis a 12 ans. Ce matin, alors qu’il veut confier à sa mère, Thelma, qu’il est amoureux pour la première fois, il voit bien qu’elle pense à autre chose, à son travail sûrement. Alors il part, fâché et déçu, avec son skate, et traverse la rue à fond. Un camion le percute de plein fouet.
Le pronostic est sombre. Dans quatre semaines, s’il n’y a pas d’amélioration, il faudra débrancher le respirateur de Louis. En rentrant de l’hôpital, désespérée, Thelma trouve un carnet sous le matelas de son fils. À l’intérieur, il a dressé la liste de toutes ses « merveilles », c’est-à-dire les expériences qu’il aimerait vivre au cours de sa vie.
Thelma prend une décision : page après page, ces merveilles, elle va les accomplir à sa place. Si Louis entend ses aventures, il verra combien la vie est belle. Peut–être que ça l’aidera à revenir. Et si dans quatre semaines Louis doit mourir, à travers elle il aura vécu la vie dont il rêvait.
Mais il n’est pas si facile de vivre les rêves d’un ado, quand on a presque quarante ans…
Licorne
J'aime les licornes pour tout ce qu'elles représentent, elles sont ce pont entre l'imaginaire et le réel.
Dans la mythologie chinoise, la licorne est un animal bénéfique qui venait parmi les gens seulement avec d'importantes missions. Son apparition était interprétée comme un bon signe, et le fait qu'elle n'a plus été vue pendant les derniers siècles montre qu'on vit dans une époque de déchéance. Elle apparaîtra de nouveau quand il sera le temps et quand la bonté régnera de nouveau parmi les gens. Le nom chinois de la licorne, Ki Lin, est similaire à Yin Yang.
On dit que c'est l'une des premières licornes qui ont relevé à l'empereur Fu His les secrets de l'écriture, plus de 5000 ans auparavant. Les chinois croyaient aussi que les licornes pouvaient prédire la naissance ou la mort des personnes spéciales, comme le sage Confucius. En 551 a.C., la mère de Confucius a rencontré, quand elle était enceinte, une licorne dans la forêt, qui lui a donné un morceau de jade et elle a posé sa tête sur ses genoux. Elle a su alors que c'était un signe des dieux. Il y avait sur ce morceau de jade une inscription qui parlait de la grande sagesse dont son fils aurait fait preuve. Confucius a été le plus respecté philosophe chinois. On dit qu'à la vieillesse, il a vu, lui-même, une licorne, en comprenant ainsi que sa fin était proche.
Dans la mythologie chinoise, la licorne est un animal bénéfique qui venait parmi les gens seulement avec d'importantes missions. Son apparition était interprétée comme un bon signe, et le fait qu'elle n'a plus été vue pendant les derniers siècles montre qu'on vit dans une époque de déchéance. Elle apparaîtra de nouveau quand il sera le temps et quand la bonté régnera de nouveau parmi les gens. Le nom chinois de la licorne, Ki Lin, est similaire à Yin Yang.
On dit que c'est l'une des premières licornes qui ont relevé à l'empereur Fu His les secrets de l'écriture, plus de 5000 ans auparavant. Les chinois croyaient aussi que les licornes pouvaient prédire la naissance ou la mort des personnes spéciales, comme le sage Confucius. En 551 a.C., la mère de Confucius a rencontré, quand elle était enceinte, une licorne dans la forêt, qui lui a donné un morceau de jade et elle a posé sa tête sur ses genoux. Elle a su alors que c'était un signe des dieux. Il y avait sur ce morceau de jade une inscription qui parlait de la grande sagesse dont son fils aurait fait preuve. Confucius a été le plus respecté philosophe chinois. On dit qu'à la vieillesse, il a vu, lui-même, une licorne, en comprenant ainsi que sa fin était proche.
Management des Millennials : les leçons de Didier Deschamps
Au Mondial 2018, le sélectionneur des Bleus a fait triompher une équipe de jeunes footballeurs. Une performance riche en enseignements pour les managers soucieux de tirer le meilleur des Millennials.
Didier Deschamps, bien plus qu'un sélectionneur, un excellent manager. Le coach des Bleus a remporté le Mondial 2018 de football avec l'équipe la plus jeune de l'épreuve depuis le Brésil de Pelé, en 1958. Pour faire triompher ses Millennials, Didier Deschamps a tiré plusieurs ficelles.
Il leur a d'abord fait confiance. C'est sûrement l'élément le plus important. Alors que les Bleus de 1998 étaient à l'acmé de leur carrière, Didier Deschamps n'a pas composé son groupe en fonction de l'expérience ou du palmarès. Il a fait confiance aux meilleurs. Comme un hommage à Michel Platini qui lui avait donné sa chance un soir de 1989 contre la Yougoslavie, à tout juste vingt ans.
Comment prévoir la présence de Lucas Hernandez et de Benjamin Pavard, inconnus du grand public avant le tournoi, comme latéraux titulaires à 22 ans ? Comment donner les clés de sa défense à deux joueurs de 24 et 25 ans - Samuel Umtiti et Raphaël Varane - qui évoluent certes dans de grands clubs, mais encore si jeunes pour affronter la pression des cimes ? Et que dire de Kylian Mbappé, 19 ans, qui a débuté titulaire six fois sur sept ?
Gestion des âges et parler vrai
Didier Deschamps y a associé aussi des joueurs d'expérience. L'homme aux 103 sélections le sait : la Coupe du monde nécessite aussi du recul et du vécu. Difficile pour les Millennials de s'imposer seuls. La gestion des âges a aussi été la grande réussite du sélectionneur qui sait que « les équilibres humains sont tellement fragiles ». La recette ? De l'expérience dans chaque ligne avec Hugo Lloris dans les buts, Adil Rami en défense (même sur le banc, il a joué un rôle important), Blaise Matuidi au milieu et Olivier Giroud devant.
Didier Deschamps sait également s'adresser à cette génération à qui il faut parler vrai. Les précautions oratoires sont réservées aux journalistes. Face à eux, il a toujours veillé à protéger son groupe, même après des matches de poule laborieux. En interne son « feedback » et ses décisions ont toujours été très clairs. Kylian Mbappé défend insuffisamment contre l'Australie ou se permet une provocation inutile contre l'Uruguay en quart de finale ? Il lui reproche très directement. Il juge les prestations d'Ousmane Dembelé insuffisantes ? Il le sort de l'équipe.
Responsabilisation et exemplarité
Il les responsabilise, aussi. Faire entrer Corentin Tolisso à la place de Blaise Matuidi et Nabil Fekir à la place d'Olivier Giroud en finale du Mondial alors que la pression croate est à son maximum, c'est remplacer deux grognards par deux jeunes en plein apprentissage du très haut niveau. A ce moment-là du match, Didier Deschamps ne place pas l'expérience comme critère numéro un, il réfléchit plutôt en termes de compétences et d'équilibre. Plus d'impact avec Corentin Tolisso alors que le milieu croate commençait à retrouver des couleurs, plus de technique pour mettre le pied sur le ballon et gagner du temps avec Nabil Fekir. Que des choix judicieux !
Enfin, Didier Deschamps leur donne un cap et travaille par exemplarité. Les jeunes le respectent. « On croit en lui, on a confiance en lui, on joue pour lui », résume Antoine Griezmann. En soi, le sélectionneur est un message. Il incarne « la gagne ». A quelques secondes du coup de sifflet final de l'Euro 2000, les Bleus sont menés au score et les Italiens commencent à faire la fête sur le banc de touche. Didier Deschamps était le seul à y croire, encore et toujours. La France s'est finalement imposée 2-1.
Lors du Mondial 2018, le sélectionneur français n'avait qu'un message, clair, simple et terriblement contagieux : « Ne rien lâcher, je leur ai dit et redis... ». Et comme ses Millennials, lui aussi apprend des événements. Pas de discours dramatisant l'importance de la finale comme à l'Euro 2016, perdue face au Portugal. « J'ai fait simple », confie-t-il. Un manager qui se trompe et qui le dit, ça aussi, les jeunes apprécient !
Olivier Wierzba est directeur associé senior au Boston Consulting Group. Laurent Acharian est directeur marketing du Boston Consulting Group.
https://www.lesechos.fr/idees-debats/cercle/0301988880297-management-des-millennials-les-lecons-de-didier-deschamps-2192728.php
Didier Deschamps, bien plus qu'un sélectionneur, un excellent manager. Le coach des Bleus a remporté le Mondial 2018 de football avec l'équipe la plus jeune de l'épreuve depuis le Brésil de Pelé, en 1958. Pour faire triompher ses Millennials, Didier Deschamps a tiré plusieurs ficelles.
Il leur a d'abord fait confiance. C'est sûrement l'élément le plus important. Alors que les Bleus de 1998 étaient à l'acmé de leur carrière, Didier Deschamps n'a pas composé son groupe en fonction de l'expérience ou du palmarès. Il a fait confiance aux meilleurs. Comme un hommage à Michel Platini qui lui avait donné sa chance un soir de 1989 contre la Yougoslavie, à tout juste vingt ans.
Comment prévoir la présence de Lucas Hernandez et de Benjamin Pavard, inconnus du grand public avant le tournoi, comme latéraux titulaires à 22 ans ? Comment donner les clés de sa défense à deux joueurs de 24 et 25 ans - Samuel Umtiti et Raphaël Varane - qui évoluent certes dans de grands clubs, mais encore si jeunes pour affronter la pression des cimes ? Et que dire de Kylian Mbappé, 19 ans, qui a débuté titulaire six fois sur sept ?
Gestion des âges et parler vrai
Didier Deschamps y a associé aussi des joueurs d'expérience. L'homme aux 103 sélections le sait : la Coupe du monde nécessite aussi du recul et du vécu. Difficile pour les Millennials de s'imposer seuls. La gestion des âges a aussi été la grande réussite du sélectionneur qui sait que « les équilibres humains sont tellement fragiles ». La recette ? De l'expérience dans chaque ligne avec Hugo Lloris dans les buts, Adil Rami en défense (même sur le banc, il a joué un rôle important), Blaise Matuidi au milieu et Olivier Giroud devant.
Didier Deschamps sait également s'adresser à cette génération à qui il faut parler vrai. Les précautions oratoires sont réservées aux journalistes. Face à eux, il a toujours veillé à protéger son groupe, même après des matches de poule laborieux. En interne son « feedback » et ses décisions ont toujours été très clairs. Kylian Mbappé défend insuffisamment contre l'Australie ou se permet une provocation inutile contre l'Uruguay en quart de finale ? Il lui reproche très directement. Il juge les prestations d'Ousmane Dembelé insuffisantes ? Il le sort de l'équipe.
Responsabilisation et exemplarité
Il les responsabilise, aussi. Faire entrer Corentin Tolisso à la place de Blaise Matuidi et Nabil Fekir à la place d'Olivier Giroud en finale du Mondial alors que la pression croate est à son maximum, c'est remplacer deux grognards par deux jeunes en plein apprentissage du très haut niveau. A ce moment-là du match, Didier Deschamps ne place pas l'expérience comme critère numéro un, il réfléchit plutôt en termes de compétences et d'équilibre. Plus d'impact avec Corentin Tolisso alors que le milieu croate commençait à retrouver des couleurs, plus de technique pour mettre le pied sur le ballon et gagner du temps avec Nabil Fekir. Que des choix judicieux !
Enfin, Didier Deschamps leur donne un cap et travaille par exemplarité. Les jeunes le respectent. « On croit en lui, on a confiance en lui, on joue pour lui », résume Antoine Griezmann. En soi, le sélectionneur est un message. Il incarne « la gagne ». A quelques secondes du coup de sifflet final de l'Euro 2000, les Bleus sont menés au score et les Italiens commencent à faire la fête sur le banc de touche. Didier Deschamps était le seul à y croire, encore et toujours. La France s'est finalement imposée 2-1.
Lors du Mondial 2018, le sélectionneur français n'avait qu'un message, clair, simple et terriblement contagieux : « Ne rien lâcher, je leur ai dit et redis... ». Et comme ses Millennials, lui aussi apprend des événements. Pas de discours dramatisant l'importance de la finale comme à l'Euro 2016, perdue face au Portugal. « J'ai fait simple », confie-t-il. Un manager qui se trompe et qui le dit, ça aussi, les jeunes apprécient !
Olivier Wierzba est directeur associé senior au Boston Consulting Group. Laurent Acharian est directeur marketing du Boston Consulting Group.
https://www.lesechos.fr/idees-debats/cercle/0301988880297-management-des-millennials-les-lecons-de-didier-deschamps-2192728.php
À Quoi Ressemblera La Relation Client En 2025 ?
La question mérite d’être posée tant les évolutions actuelles transforment le relation client d’un point de vue technologique mais aussi humain. Intelligence artificielle, chatbots, assistants virtuels, reconnaissance vocale, réalité augmentée… Pour renouveler le service client et offrir une expérience utilisateur optimale, il est temps de réconcilier high-tech et high-touch.
D’ici 2020, 85 % des interactions au sein des services client seront effectuées sans intervention humaine. Gartner prédit même que, dans deux ans, cent millions de consommateurs feront leurs achats en réalité augmentée. Les usages évoluent, la relation client également. Si les technologies d’automatisation et de robotisation sont déjà matures, en 2025, elles faciliteront davantage la gestion humaine des interactions clients.
Le high-tech au service de l’humain
Les robots vont-ils remplacer pour autant les agents humains ? Non ! Ils permettront en revanche de « masquer » une certaine complexité en amenant rapidement la bonne information quel que soit le canal utilisé et en étant capables de prendre en compte un grand nombre d’informations clients : images, vidéos, données, voix…
Leur rôle ne sera alors pas de remplacer l’agent humain mais de lui faciliter la tâche dans le cas de dossiers complexes tels que l’on peut en rencontrer dans le monde de l’assurance par exemple. Autre cas d’usage dans la santé, secteur dans lequel les technologies permettent de pallier certains déserts médicaux à l’aide de consultations vidéo à distance. De même, dans le cas de situations « sensibles », elles peuvent même faciliter la relation avec le patient plus à même de se confier à une machine qu’à un humain. La relation client tire ainsi toute la quintessence de ces nouvelles technologies qui permettent alors de fournir un service plus adapté et complémentaire.
Une relation à plus forte valeur ajoutée
Autre atout de l’automatisation et de l’intelligence artificielle : créer de nouveaux services ou générer un niveau de service supérieur. Comment ? Grâce à une capacité renforcée de capturer des flux en temps réel pour apporter une réponse plus rapide. Une valeur ajoutée pour le client mais aussi pour l’agent lui-même plus apte à se concentrer sur son cœur de métier. À la clé : une expérience client plus satisfaisante vectrice de fidélité client. Un enjeu de taille lorsque l’on sait que, pour 64 % des consommateurs, la qualité du service client est un critère plus important que le prix lors du choix d’une marque, selon Gartner.
La relation client s’articule de plus en plus autour d’un agent augmenté et omnicanal pour une expérience sans couture en mode self-service. Un agent automatisé capable de déployer les mêmes processus qu’un agent humain avec une réactivité optimale permettant de s’adapter très rapidement aux nouvelles pratiques de consommation.
La relation client en 2025 sera donc plus humaine… et plus high-tech
Le nombre de canaux utilisés a déjà été multiplié par trois ces cinq dernières années. À quoi ressemblera alors la relation client dans les années à venir ? À l’horizon 2019, le nombre de demandes adressées aux services clients sera plus important sur les applications de messaging que sur les réseaux sociaux (Gartner). En 2020, 20 % des marques auront abandonné leurs apps mobiles et passeront par les nouveaux canaux. La voix sera plus forte aussi : 30 % des sessions web se feront sans écran.
Demain, les robots favoriseront une vision unifiée du dossier client sur l’ensemble des réseaux. L’IoT sera lui aussi au service d’une relation client prédictive. Si un grand nombre de technologies sont déjà matures, d’autres se consolident très rapidement grâce à l’intelligence artificielle, à l’image de l’assistant virtuel. En 2025, place donc à une relation robot – humain assez poussée favorisant des interventions humaines de meilleure qualité et plus pertinentes pour le consommateur. À la jeune génération, une relation plus sociale et digitale, aux plus âgés une relation plus humaine et « traditionnelle ». Aux agents alors de s’adapter en permanence au profil client !
https://www.forbes.fr/technologie/a-quoi-ressemblera-la-relation-client-en-2025/
D’ici 2020, 85 % des interactions au sein des services client seront effectuées sans intervention humaine. Gartner prédit même que, dans deux ans, cent millions de consommateurs feront leurs achats en réalité augmentée. Les usages évoluent, la relation client également. Si les technologies d’automatisation et de robotisation sont déjà matures, en 2025, elles faciliteront davantage la gestion humaine des interactions clients.
Le high-tech au service de l’humain
Les robots vont-ils remplacer pour autant les agents humains ? Non ! Ils permettront en revanche de « masquer » une certaine complexité en amenant rapidement la bonne information quel que soit le canal utilisé et en étant capables de prendre en compte un grand nombre d’informations clients : images, vidéos, données, voix…
Leur rôle ne sera alors pas de remplacer l’agent humain mais de lui faciliter la tâche dans le cas de dossiers complexes tels que l’on peut en rencontrer dans le monde de l’assurance par exemple. Autre cas d’usage dans la santé, secteur dans lequel les technologies permettent de pallier certains déserts médicaux à l’aide de consultations vidéo à distance. De même, dans le cas de situations « sensibles », elles peuvent même faciliter la relation avec le patient plus à même de se confier à une machine qu’à un humain. La relation client tire ainsi toute la quintessence de ces nouvelles technologies qui permettent alors de fournir un service plus adapté et complémentaire.
Une relation à plus forte valeur ajoutée
Autre atout de l’automatisation et de l’intelligence artificielle : créer de nouveaux services ou générer un niveau de service supérieur. Comment ? Grâce à une capacité renforcée de capturer des flux en temps réel pour apporter une réponse plus rapide. Une valeur ajoutée pour le client mais aussi pour l’agent lui-même plus apte à se concentrer sur son cœur de métier. À la clé : une expérience client plus satisfaisante vectrice de fidélité client. Un enjeu de taille lorsque l’on sait que, pour 64 % des consommateurs, la qualité du service client est un critère plus important que le prix lors du choix d’une marque, selon Gartner.
La relation client s’articule de plus en plus autour d’un agent augmenté et omnicanal pour une expérience sans couture en mode self-service. Un agent automatisé capable de déployer les mêmes processus qu’un agent humain avec une réactivité optimale permettant de s’adapter très rapidement aux nouvelles pratiques de consommation.
La relation client en 2025 sera donc plus humaine… et plus high-tech
Le nombre de canaux utilisés a déjà été multiplié par trois ces cinq dernières années. À quoi ressemblera alors la relation client dans les années à venir ? À l’horizon 2019, le nombre de demandes adressées aux services clients sera plus important sur les applications de messaging que sur les réseaux sociaux (Gartner). En 2020, 20 % des marques auront abandonné leurs apps mobiles et passeront par les nouveaux canaux. La voix sera plus forte aussi : 30 % des sessions web se feront sans écran.
Demain, les robots favoriseront une vision unifiée du dossier client sur l’ensemble des réseaux. L’IoT sera lui aussi au service d’une relation client prédictive. Si un grand nombre de technologies sont déjà matures, d’autres se consolident très rapidement grâce à l’intelligence artificielle, à l’image de l’assistant virtuel. En 2025, place donc à une relation robot – humain assez poussée favorisant des interventions humaines de meilleure qualité et plus pertinentes pour le consommateur. À la jeune génération, une relation plus sociale et digitale, aux plus âgés une relation plus humaine et « traditionnelle ». Aux agents alors de s’adapter en permanence au profil client !
https://www.forbes.fr/technologie/a-quoi-ressemblera-la-relation-client-en-2025/
Shepard Fairey & Street Art
Frank Shepard Fairey, plus connu sous le nom de Shepard Fairey, né le 15 février 1970 à Charleston en Caroline-du-Sud, est un artiste américain, sérigraphiste, muraliste et illustrateur.
Issu de la scène du skateboard, il s'est d'abord fait connaître par les autocollants André the Giant Has a Posse, qui a donné la campagne Obey Giant..
Son travail est devenu mondialement célèbre lors de la campagne présidentielle américaine de 2008, avec la création du poster « HOPE » de Barack Obama qui deviendra une image-icône de la campagne. L'Institut d'art contemporain de Boston le considère comme un des plus connus, des meilleurs et des plus influents artistes de Street art du moment2.
En France, Fairey est d'abord exposé à la Base, la galerie éphémère d'Invader où il présente de petits portraits de guérilleros coagulés et plusieurs fois à la Galerie Magda Danysz qui a défendu très tôt son travail en galerie. Il participe au M.U.R. en mai 2007 lors d'une pièce avec WK interact. Une de ses recompositions d'affiches a été exposée à la Fondation Cartier lors de l'exposition Né dans la rue - Graffiti, à l'automne 2009.
Le travail de Shepard Fairey est influencé par Andy Warhol, Alexander Rodtchenko, Barbara Kruger, Robbie Conal et Diego Rivera. Sa campagne Obey est en partie inspirée du film de John Carpenter Invasion Los Angeles. Il en récupère plusieurs slogans, comme Obey, ou encore This is Your God.
Issu de la scène du skateboard, il s'est d'abord fait connaître par les autocollants André the Giant Has a Posse, qui a donné la campagne Obey Giant..
Son travail est devenu mondialement célèbre lors de la campagne présidentielle américaine de 2008, avec la création du poster « HOPE » de Barack Obama qui deviendra une image-icône de la campagne. L'Institut d'art contemporain de Boston le considère comme un des plus connus, des meilleurs et des plus influents artistes de Street art du moment2.
En France, Fairey est d'abord exposé à la Base, la galerie éphémère d'Invader où il présente de petits portraits de guérilleros coagulés et plusieurs fois à la Galerie Magda Danysz qui a défendu très tôt son travail en galerie. Il participe au M.U.R. en mai 2007 lors d'une pièce avec WK interact. Une de ses recompositions d'affiches a été exposée à la Fondation Cartier lors de l'exposition Né dans la rue - Graffiti, à l'automne 2009.
Le travail de Shepard Fairey est influencé par Andy Warhol, Alexander Rodtchenko, Barbara Kruger, Robbie Conal et Diego Rivera. Sa campagne Obey est en partie inspirée du film de John Carpenter Invasion Los Angeles. Il en récupère plusieurs slogans, comme Obey, ou encore This is Your God.
I want something just like this
I've been reading books of old
The legends and the myths
Achilles and his gold
Hercules and his gifts
Spiderman's control
And Batman with his fists
And clearly I don't see myself upon that list
The legends and the myths
Achilles and his gold
Hercules and his gifts
Spiderman's control
And Batman with his fists
And clearly I don't see myself upon that list
J'ai lu des livres anciens
Les légendes et les mythes
Achille et son or
Hercules et ses dons
Le contrôle de Spiderman
Et Batman et ses poings
Et clairement je ne me vois pas sur cette liste
Les légendes et les mythes
Achille et son or
Hercules et ses dons
Le contrôle de Spiderman
Et Batman et ses poings
Et clairement je ne me vois pas sur cette liste
She said "Where'd you wanna go?
How much you wanna risk?
I'm not looking for somebody
With some superhuman gifts
Some superhero
Some fairytale bliss
Just something I can turn to
Somebody I can kiss"
How much you wanna risk?
I'm not looking for somebody
With some superhuman gifts
Some superhero
Some fairytale bliss
Just something I can turn to
Somebody I can kiss"
Elle a dit "Où veux-tu aller ?
Combien veux-tu risquer ?
Je ne cherche pas quelqu'un
Avec quelques pouvoir surhumains
Des super-héros
Quelques félicités féerique
Juste quelque chose vers laquelle je peux me tourner
Quelqu'un que je peux embrasser."
Combien veux-tu risquer ?
Je ne cherche pas quelqu'un
Avec quelques pouvoir surhumains
Des super-héros
Quelques félicités féerique
Juste quelque chose vers laquelle je peux me tourner
Quelqu'un que je peux embrasser."
Expatriation : Attention À Bien Anticiper Le Retour
Depuis 2015, le cabinet d’avocats RHExpat accompagne juridiquement les salariés qui viennent en France mais aussi des salariés français qui souhaitent tenter l’aventure de l’expatriation. Quels sont les droits des travailleurs et que peuvent-ils demander aux entreprises ? Ces dernières doivent également être accompagnées pour accueillir dans les règles, et le mieux possible, leurs nouvelles recrues.
Partir travailler à l’étranger pendant quelques mois, quelques années ou toute une vie – à l’autre bout du monde ou dans un pays frontalier – est une aventure humaine et professionnelle riche… à condition de bien préparer son départ, son séjour et son retour. Pour le salarié, mais aussi pour sa famille qu’elle suive ou qu’elle reste. Pour l’entreprise, intégrer un expatrié ou laisser partir un employé doit également être pensé du point de vue légal et financier, mais aussi anticipé du point de vue des ressources humaines.
Depuis 2015, le cabinet RHExpat Avocats accompagne les entreprises qui souhaitent intégrer un travailleur étranger, mais aussi les salariés étrangers désireux de s’installer en France ou les Français candidats à l’expatriation.
Des leviers attractifs pour attirer les talents
« Les entreprises intéressées par les talents étrangers veulent trouver des leviers attractifs pour les recruter », indique Suzanne Seran, fondatrice de ce cabinet d’avocats spécialisé en droit fiscal, droit du travail, protection sociale et système de rémunération, le tout adapté à la mobilité internationale.
« En France, la rémunération est standard mais faible par rapport à ce qui est proposé aux Etats-Unis, en Europe du Nord. » Le cabinet réalise pour les entreprises des comparatifs parlants pour le salarié : mettre en avant le régime fiscal (attractif pendant huit ans pour les impatriés), s’attarder sur le net en poche plutôt que sur le brut, présenter le système éducatif, la mutuelle…
Pour les sociétés, « l’objectif est de ne pas faire d’exception, de traiter tous les salariés impatriés de la même manière. Ensuite, quand on est sur le recrutement, l’approche devient de plus en plus personnelle », indique Camille Morel d’Arleux, associée.
Post Brexit
Avec l’amorce du Brexit, les avocates ont pu constater une légère augmentation de l’impatriation des anglais, même si selon les associées, les anglais auraient plutôt tendance à se tourner vers l’Allemagne, notamment dans la banque. « Cela dépend surtout des secteurs », indique Camille Morel d’Arleux. « Dans les laboratoires, les salariés sont suisses, anglais et américain, dans le BTP ils viennent du Brésil, d’Inde, et dans l’armement il s’agit essentiellement d’une mobilité intra groupe. »
Pour elles, les difficultés à faire venir en France les travailleurs anglais, américains ou suisses pourraient être atténuées grâce à plusieurs mesures. « Le prélèvement à la source va faciliter l’arrivée des étrangers car ils étaient particulièrement inquiets par cet impôt français », avance Suzanne Seran. « Le télétravail est également favorable à la dimension internationale », renchérit Camille Morel d’Arleux.
« Il y a soudain une prise de conscience : le manque de flexibilité du droit du travail français est problématique pour l’attractivité », indique la fondatrice du cabinet tout en ajoutant que cette problématique vient surtout d’une « perception étrangère du droit français ». Les deux avocates militent ainsi pour que les informations soient disponibles en anglais afin de permettre aux candidats à l’impatriation de s’informer en amont.
Des Français attachés à leur droit
Et quand les Français partent à l’étranger ? « Ils sont très attachés au droit français, à leur contrat, à leur couverture sociale », remarque Camille Morel d’Arleux. Quand ils partent trois à cinq ans, en moyenne, ils conservent leur contrat français. « Pour les entreprises, ces salariés français expatriés coûtent très chers, s’ils sont dans une entreprise étrangère, après cinq ans, celle-ci a tendance à vouloir rompre leur contrat français pour les intégrer comme un travailleur local. »
L’expatriation concerne aussi la famille, et notamment le conjoint. L’an passé, Expat communication, la Caisse des Français de l’étranger et Humanis publiaient une étude sur l’impact de l’expatriation sur le couple. Conclusion, celui qui suit a souvent le sentiment de « sacrifier » sa carrière. Et dans neuf cas sur dix, le conjoint qui suit est la femme.
Le retour est un point souvent négligé, et pourtant crucial d’une bonne expatriation. « En droit français, il y a obligation de donner un poste équivalent à celui que la personne avait en France ou en mission, or, à l’étranger, le salarié est souvent monté en grade. En plus de la difficulté à trouver un poste équivalent, les expatriés ont eu des conditions de vie exceptionnelles et ont peur de se retrouver au placard en rentrant. » Les avocates ont pu constater que les expatriés font souvent une autre expatriation ou quittent l’entreprise à leur retour, faute de retrouver des conditions et un poste satisfaisant. Des frustrations et des départs qui pourraient être évités en anticipant l’expatriation, de A à Z.
https://www.forbes.fr/management/expatriation-attention-a-bien-anticiper-le-retour/
Partir travailler à l’étranger pendant quelques mois, quelques années ou toute une vie – à l’autre bout du monde ou dans un pays frontalier – est une aventure humaine et professionnelle riche… à condition de bien préparer son départ, son séjour et son retour. Pour le salarié, mais aussi pour sa famille qu’elle suive ou qu’elle reste. Pour l’entreprise, intégrer un expatrié ou laisser partir un employé doit également être pensé du point de vue légal et financier, mais aussi anticipé du point de vue des ressources humaines.
Depuis 2015, le cabinet RHExpat Avocats accompagne les entreprises qui souhaitent intégrer un travailleur étranger, mais aussi les salariés étrangers désireux de s’installer en France ou les Français candidats à l’expatriation.
Des leviers attractifs pour attirer les talents
« Les entreprises intéressées par les talents étrangers veulent trouver des leviers attractifs pour les recruter », indique Suzanne Seran, fondatrice de ce cabinet d’avocats spécialisé en droit fiscal, droit du travail, protection sociale et système de rémunération, le tout adapté à la mobilité internationale.
« En France, la rémunération est standard mais faible par rapport à ce qui est proposé aux Etats-Unis, en Europe du Nord. » Le cabinet réalise pour les entreprises des comparatifs parlants pour le salarié : mettre en avant le régime fiscal (attractif pendant huit ans pour les impatriés), s’attarder sur le net en poche plutôt que sur le brut, présenter le système éducatif, la mutuelle…
Pour les sociétés, « l’objectif est de ne pas faire d’exception, de traiter tous les salariés impatriés de la même manière. Ensuite, quand on est sur le recrutement, l’approche devient de plus en plus personnelle », indique Camille Morel d’Arleux, associée.
Post Brexit
Avec l’amorce du Brexit, les avocates ont pu constater une légère augmentation de l’impatriation des anglais, même si selon les associées, les anglais auraient plutôt tendance à se tourner vers l’Allemagne, notamment dans la banque. « Cela dépend surtout des secteurs », indique Camille Morel d’Arleux. « Dans les laboratoires, les salariés sont suisses, anglais et américain, dans le BTP ils viennent du Brésil, d’Inde, et dans l’armement il s’agit essentiellement d’une mobilité intra groupe. »
Pour elles, les difficultés à faire venir en France les travailleurs anglais, américains ou suisses pourraient être atténuées grâce à plusieurs mesures. « Le prélèvement à la source va faciliter l’arrivée des étrangers car ils étaient particulièrement inquiets par cet impôt français », avance Suzanne Seran. « Le télétravail est également favorable à la dimension internationale », renchérit Camille Morel d’Arleux.
« Il y a soudain une prise de conscience : le manque de flexibilité du droit du travail français est problématique pour l’attractivité », indique la fondatrice du cabinet tout en ajoutant que cette problématique vient surtout d’une « perception étrangère du droit français ». Les deux avocates militent ainsi pour que les informations soient disponibles en anglais afin de permettre aux candidats à l’impatriation de s’informer en amont.
Des Français attachés à leur droit
Et quand les Français partent à l’étranger ? « Ils sont très attachés au droit français, à leur contrat, à leur couverture sociale », remarque Camille Morel d’Arleux. Quand ils partent trois à cinq ans, en moyenne, ils conservent leur contrat français. « Pour les entreprises, ces salariés français expatriés coûtent très chers, s’ils sont dans une entreprise étrangère, après cinq ans, celle-ci a tendance à vouloir rompre leur contrat français pour les intégrer comme un travailleur local. »
L’expatriation concerne aussi la famille, et notamment le conjoint. L’an passé, Expat communication, la Caisse des Français de l’étranger et Humanis publiaient une étude sur l’impact de l’expatriation sur le couple. Conclusion, celui qui suit a souvent le sentiment de « sacrifier » sa carrière. Et dans neuf cas sur dix, le conjoint qui suit est la femme.
Le retour est un point souvent négligé, et pourtant crucial d’une bonne expatriation. « En droit français, il y a obligation de donner un poste équivalent à celui que la personne avait en France ou en mission, or, à l’étranger, le salarié est souvent monté en grade. En plus de la difficulté à trouver un poste équivalent, les expatriés ont eu des conditions de vie exceptionnelles et ont peur de se retrouver au placard en rentrant. » Les avocates ont pu constater que les expatriés font souvent une autre expatriation ou quittent l’entreprise à leur retour, faute de retrouver des conditions et un poste satisfaisant. Des frustrations et des départs qui pourraient être évités en anticipant l’expatriation, de A à Z.
https://www.forbes.fr/management/expatriation-attention-a-bien-anticiper-le-retour/
Blek le rat & Street Art
Blek le rat, pseudonyme de Xavier Prou (qui s'inspire du personnage de bande dessinée Blek le roc), est un graffeur pochoiriste français, initiateur de l'art urbain, né en 19511 à Paris. Blek le rat alias Xavier Prou commence ses études à l'école des Beaux arts de Paris en 1972. Il fréquente l'atelier de gravure "Lucien Couteaud" et de lithographie "atelier Dayez". Il obtient le diplôme supérieur d'arts plastiques DSAP en 1976. Il entame en 1977 des études d'architecture à l'unité pédagogique d'architecture 6 "Paris La Villette".
Il est reconnu au niveau international (voir Banksy) comme un des pionniers du street art.
Il commence à peindre en 1981, d'abord avec un ami sous le nom collectif de Blek, puis tout seul. En 1992, il est condamné à une forte amende au tribunal correctionnel pour « dégradation de biens appartenant à autrui ». Dès lors, il ne peint plus directement sur les murs, mais sur des affiches qu'il colle ensuite. Dès les années 1980, il est exposé à la galerie Loft, rue des Beaux-Art à Paris1 et la galerie "Jean Paul Christophe", Avenue Matignon à Paris puis à la galerie Sanguine.
Durant les années 1980,1990, 2000, 2010, il ne cesse d'intervenir sur les murs des villes du monde entier. En 1985, il participe au premier rassemblement du mouvement graffiti et d'art urbain à Bondy (Île-de-France), à l'initiative des VLP, avec Miss Tic, Futura 2000, Nuklé-Art, Speedy Graphito, SP 38, Banlieue-Banlieue, Jef Aérosol, Epsylon Point…
Entre 1993 et 2001, il ne fait plus d'exposition dans les galeries jusqu'en 2002 où il expose son travail dans une galerie de Berlin, la "Galerie Jurgen Grosse".
Ses peintures représentent généralement des figures anonymes ou célèbres, de taille réelle. Il puise souvent son inspiration dans des personnages du quotidien, issus de la réalité urbaine, dont il reproduit ensuite l'image dans le décor où il évolue.
Aujourd'hui son travail influence des milliers d'artistes urbains dans le monde entier et il n'est pas surprenant de trouver à Londres, New York ou Tokyo des artistes qui se disent appartenir à son école. Parmi ceux-ci, l'artiste anglais Banksy : « À chaque fois que je peins quelque chose, je découvre que Blek le rat l'a déjà fait simplement 23 ans avant ! »
https://fr.wikipedia.org/wiki/Blek_le_rat
Il est reconnu au niveau international (voir Banksy) comme un des pionniers du street art.
Il commence à peindre en 1981, d'abord avec un ami sous le nom collectif de Blek, puis tout seul. En 1992, il est condamné à une forte amende au tribunal correctionnel pour « dégradation de biens appartenant à autrui ». Dès lors, il ne peint plus directement sur les murs, mais sur des affiches qu'il colle ensuite. Dès les années 1980, il est exposé à la galerie Loft, rue des Beaux-Art à Paris1 et la galerie "Jean Paul Christophe", Avenue Matignon à Paris puis à la galerie Sanguine.
Durant les années 1980,1990, 2000, 2010, il ne cesse d'intervenir sur les murs des villes du monde entier. En 1985, il participe au premier rassemblement du mouvement graffiti et d'art urbain à Bondy (Île-de-France), à l'initiative des VLP, avec Miss Tic, Futura 2000, Nuklé-Art, Speedy Graphito, SP 38, Banlieue-Banlieue, Jef Aérosol, Epsylon Point…
Entre 1993 et 2001, il ne fait plus d'exposition dans les galeries jusqu'en 2002 où il expose son travail dans une galerie de Berlin, la "Galerie Jurgen Grosse".
Ses peintures représentent généralement des figures anonymes ou célèbres, de taille réelle. Il puise souvent son inspiration dans des personnages du quotidien, issus de la réalité urbaine, dont il reproduit ensuite l'image dans le décor où il évolue.
Aujourd'hui son travail influence des milliers d'artistes urbains dans le monde entier et il n'est pas surprenant de trouver à Londres, New York ou Tokyo des artistes qui se disent appartenir à son école. Parmi ceux-ci, l'artiste anglais Banksy : « À chaque fois que je peins quelque chose, je découvre que Blek le rat l'a déjà fait simplement 23 ans avant ! »
https://fr.wikipedia.org/wiki/Blek_le_rat
Génération Z : Comment Recruter Et Manager Les « Digital Natives » ?
Nés après 1995, ils font leurs premiers pas sur le marché du travail. Ultra-connectés, ces digital natives sont perçus comme insatisfaits, allergiques aux CDI et à la hiérarchie. Comment les intégrer dans l’entreprise, environnement trop rigide à leurs yeux ? Réponses avec Elodie Gentina, auteure de l’ouvrage Des Z consommateurs aux Z collaborateurs
Forbes. Quelles particularités de la génération Z expliquent l’inquiétude à les voir débouler en entreprise ?
Elodie Gentina : Les Z sont nés après 1995, de parents généralement issus de la génération X (nés dans les années 1970). Au-delà de l’aspect démographique, la génération Z est imprégnée de nouvelles relations familiales, marquées par des relations plus égalitaires entre parents et enfants, des familles déstructurées ou recomposées. L’avènement des nouvelles technologies contribue aussi à donner davantage de pouvoir aux jeunes au sein de leur famille. Ils montrent par exemple à leurs aînés comment se servir des nouvelles technologies.
En France, nous rencontrons aujourd’hui une crise de l’autorité : celui qui a l’autorité n’est plus le sachant, mais celui qui expérimente. Il y a un renversement de l’autorité, avec une remise en question du prof, du parent… Comment les jeunes vont-ils respecter l’autorité en entreprise alors qu’ils ne la respectent pas à la maison ?
Ce constat ne peut être fait partout. En Asie, le respect de l’ancien est encore très marqué. Au Japon par exemple, il est impensable d’échanger des biens personnels entre parents et enfants, chacun reste à sa place. Aux Etats-Unis, c’est encore plus individualiste. Les jeunes sont beaucoup plus autonomes sur le plan affectif, financier et comportemental car ils ont très tôt un petit boulot, le permis…
F. Pour comprendre comment recruter les Z, déjà faut-il les cerner un peu plus. Qu’attendent-ils du monde de l’entreprise ou du marché du travail en général ?
E. G : S’ils sont encore sur les bancs du collège, du lycée ou de l’université, ils arrivent en entreprise, or, on a tendance à leur coller des étiquettes. Pour les comprendre, j’ai mené des entretiens avec des 15-20 ans, des phases récurrentes d’observation et j’ai analysé plus de 10 000 questionnaires rendus par les 15-23 ans. Par exemple, la dernière étude menée en 2017 auprès de 2300 jeunes lycéens et étudiants, âgés de 15 à 22 ans, dans les Hauts de France, a pour objectif de comprendre le rapport des jeunes à l’entreprise. Des jeunes qui ont pour vocation de devenir cadres. Les entreprises ont également fait des retours sur les plus jeunes des Y pour « prédire » ce que vont être les Z en entreprise.
Il apparaît que les Z ont des aspirations contradictoires. Comme les Y, ils sont partagés entre la quête de liberté et la quête sociale, le fait d’être rebelle et la quête identitaire, le désinvestissement et l’engagement… Les Z sont au cœur d’un nouveau rapport à la compétence et au savoir, d’un nouveau rapport à la fidélité, non plus absolue mais choisie, et d’un nouveau rapport au lien social, combinant le virtuel et le physique.
Selon une étude Flexjob réalisée en 2018, plus d’un tiers des CDI sont désormais rompus avant le premier anniversaire ! C’est particulièrement marquant chez les jeunes Y qui changent fréquemment d’emploi. 60% d’entre eux déclarent avoir une mission et en chercher une autre simultanément car ils aiment travailler en mode projet. Ils ont besoin de liberté, de flexibilité. En 2013, il n’y avait que 3% de slasheurs [ces travailleurs qui occupent plusieurs fonctions, ndlr], ils étaient 16% en 2016 et leur nombre ne cesse d’augmenter.
Plusieurs éléments sont déterminants chez les Z. Les résultats de la dernière étude montrent que, parmi les éléments les plus importants pour intégrer une nouvelle entreprise : pour 28,8%, c’est la bonne ambiance, pour 28,4% la possibilité d’évoluer rapidement, pour 16,2% le fait de développer ses compétences, pour 12,3% la mobilité internationale, et seulement pour 11,7% d’entre eux, le salaire. Le degré de popularité de l’entreprise est également un critère et des entreprises comme Danone ou Google n’ont aucune difficulté à attirer ces jeunes.
https://www.forbes.fr/management/generation-z-comment-recruter-et-manager-les-digital-natives/
Forbes. Quelles particularités de la génération Z expliquent l’inquiétude à les voir débouler en entreprise ?
Elodie Gentina : Les Z sont nés après 1995, de parents généralement issus de la génération X (nés dans les années 1970). Au-delà de l’aspect démographique, la génération Z est imprégnée de nouvelles relations familiales, marquées par des relations plus égalitaires entre parents et enfants, des familles déstructurées ou recomposées. L’avènement des nouvelles technologies contribue aussi à donner davantage de pouvoir aux jeunes au sein de leur famille. Ils montrent par exemple à leurs aînés comment se servir des nouvelles technologies.
En France, nous rencontrons aujourd’hui une crise de l’autorité : celui qui a l’autorité n’est plus le sachant, mais celui qui expérimente. Il y a un renversement de l’autorité, avec une remise en question du prof, du parent… Comment les jeunes vont-ils respecter l’autorité en entreprise alors qu’ils ne la respectent pas à la maison ?
Ce constat ne peut être fait partout. En Asie, le respect de l’ancien est encore très marqué. Au Japon par exemple, il est impensable d’échanger des biens personnels entre parents et enfants, chacun reste à sa place. Aux Etats-Unis, c’est encore plus individualiste. Les jeunes sont beaucoup plus autonomes sur le plan affectif, financier et comportemental car ils ont très tôt un petit boulot, le permis…
F. Pour comprendre comment recruter les Z, déjà faut-il les cerner un peu plus. Qu’attendent-ils du monde de l’entreprise ou du marché du travail en général ?
E. G : S’ils sont encore sur les bancs du collège, du lycée ou de l’université, ils arrivent en entreprise, or, on a tendance à leur coller des étiquettes. Pour les comprendre, j’ai mené des entretiens avec des 15-20 ans, des phases récurrentes d’observation et j’ai analysé plus de 10 000 questionnaires rendus par les 15-23 ans. Par exemple, la dernière étude menée en 2017 auprès de 2300 jeunes lycéens et étudiants, âgés de 15 à 22 ans, dans les Hauts de France, a pour objectif de comprendre le rapport des jeunes à l’entreprise. Des jeunes qui ont pour vocation de devenir cadres. Les entreprises ont également fait des retours sur les plus jeunes des Y pour « prédire » ce que vont être les Z en entreprise.
Il apparaît que les Z ont des aspirations contradictoires. Comme les Y, ils sont partagés entre la quête de liberté et la quête sociale, le fait d’être rebelle et la quête identitaire, le désinvestissement et l’engagement… Les Z sont au cœur d’un nouveau rapport à la compétence et au savoir, d’un nouveau rapport à la fidélité, non plus absolue mais choisie, et d’un nouveau rapport au lien social, combinant le virtuel et le physique.
Selon une étude Flexjob réalisée en 2018, plus d’un tiers des CDI sont désormais rompus avant le premier anniversaire ! C’est particulièrement marquant chez les jeunes Y qui changent fréquemment d’emploi. 60% d’entre eux déclarent avoir une mission et en chercher une autre simultanément car ils aiment travailler en mode projet. Ils ont besoin de liberté, de flexibilité. En 2013, il n’y avait que 3% de slasheurs [ces travailleurs qui occupent plusieurs fonctions, ndlr], ils étaient 16% en 2016 et leur nombre ne cesse d’augmenter.
Plusieurs éléments sont déterminants chez les Z. Les résultats de la dernière étude montrent que, parmi les éléments les plus importants pour intégrer une nouvelle entreprise : pour 28,8%, c’est la bonne ambiance, pour 28,4% la possibilité d’évoluer rapidement, pour 16,2% le fait de développer ses compétences, pour 12,3% la mobilité internationale, et seulement pour 11,7% d’entre eux, le salaire. Le degré de popularité de l’entreprise est également un critère et des entreprises comme Danone ou Google n’ont aucune difficulté à attirer ces jeunes.
https://www.forbes.fr/management/generation-z-comment-recruter-et-manager-les-digital-natives/
JonOne : Street Art
D'origine dominicaine, John Perello est né dans le quartier de Harlem4, à New York en 1963. A ses 17 ans il commence par écrire " Jon loves Rosanna " dans les rues, et Rosanna est sortie avec lui, à leur rupture il commence à tager " Jon "5 initié par son ami d'enfance White Man6, taguant son nom Jon suivi de 156 (sa rue) sur les murs et les trains de son quartier, puis ceux de tout New York7. Selon lui, « Le métro, c’est un musée qui traverse la ville. »8
Il crée le collectif de graffeurs 156 All Starz en 1984, afin de réunir leur passion, peindre des trains la nuit et oublier leurs problèmes, notamment de drogues8. Il fait alors la connaissance de Bando, résidant à New York à cette période et croise Rockin' Squat à la Danceteria, une fameuse boite de nuit de l'époque de cette ville. À la suite d'une invitation de ce dernier, il économise de l’argent et vient à Paris en 19878. Il commencera à graffer avec lui, Boxer et le BBC Crew6. Il commence son activité de peintre sur toile dans un atelier à l'Hôpital éphémère9,10,11 avec A-One, Sharp, Ash (Victor Ash), JayOne et Skki, sans pour autant abandonner le graffiti. Très vite, il se fait un nom dans les milieux artistiques parisiens grâce à ses œuvres sur toile dans les expositions; il est exposé en 1990 à la Gallery Gleditsch 45 de Berlin et participe en 1991 à l’exposition Paris Graffiti, rue Chapon à Paris. Dès lors, il ne cesse d'exposer à travers le monde : Tōkyō, Monaco, Paris, Genève, New York, Hong Kong ou encore Bruxelles.
Lors d'une vente aux enchères chez Artcurial le 6 juin 2007, Balle de match, une toile de grand format (214,50 × 190 cm) réalisée à l'Hôpital éphémère en 1993, a été enlevée par un collectionneur new-yorkais pour la somme de 24 800 €, un record mondial pour l'artiste. Cette enchère est aussi la plus haute enchère jamais obtenue en France pour une œuvre d’art graffiti12. Ses œuvres se vendent aujourd'hui plusieurs dizaines de milliers d'euros (128 500 € pour une œuvre chez Artcurial en 2013)13.
En 2016, il collabore avec la Maison Guerlain et repeint les flacons de parfum dans un style abstrait et coloré14.
https://fr.wikipedia.org/wiki/JonOne
Comment Générer De La Confiance Dans La Relation Avec Ses Équipes ?
Comment se confier face à l’échec ? Comment naît la confiance en l’autre ? Ce sujet a été le plus subtil à traiter durant mes travaux sur l’engagement des salariés car, si nous pouvons décider d’être sincère et bienveillant, la confiance quant à elle concerne aussi l’autre, nous ne pouvons pas décider subitement d’avoir confiance en tous, et que tout l’auront en nous. D’ailleurs, une fois perdue, elle est bien compliquée à restaurer.
Le livre de Vyneet Nayar (« Les employés d’abord, les clients ensuite ») illustre les méthodes d’une entreprise ayant remis de la confiance en ses hommes et nous met en garde : “Si votre entreprise comporte plus de deux cents personnes, la plupart d’entre elles ne vous connaissent pas. Vous savez que vous êtes quelqu’un en qui on peut avoir confiance, mais elles ne le savent pas. Je pense que votre quotient de confiance est plus bas que vous ne l’imaginez — probablement bien plus bas.”
Pourtant, elle amène l’agilité d’où l’importance de s’y attarder. Il est ainsi constaté que, lorsque des communautés de personnes se regroupent autour de valeurs, points communs, ou quoi que ce soit qui les relie en confiance, même s’ils ne se connaissent pas personnellement, et qu’ils créent leur propre communauté, leur sens des responsabilités envers les autres s’accroit. On observe ainsi dans le domaine des communautés qui s’auto-assurent ou se prêtent de l’argent, qu’elle réduit la fraude car nous sommes plus conscients de l’impact de nos agissements sur les autres. Dans le domaine de la négociation, la confiance permet également d’avoir une meilleure compréhension mutuelle pour adapter au mieux son offre.
https://www.forbes.fr/management/comment-generer-de-la-confiance/
Le livre de Vyneet Nayar (« Les employés d’abord, les clients ensuite ») illustre les méthodes d’une entreprise ayant remis de la confiance en ses hommes et nous met en garde : “Si votre entreprise comporte plus de deux cents personnes, la plupart d’entre elles ne vous connaissent pas. Vous savez que vous êtes quelqu’un en qui on peut avoir confiance, mais elles ne le savent pas. Je pense que votre quotient de confiance est plus bas que vous ne l’imaginez — probablement bien plus bas.”
Pourtant, elle amène l’agilité d’où l’importance de s’y attarder. Il est ainsi constaté que, lorsque des communautés de personnes se regroupent autour de valeurs, points communs, ou quoi que ce soit qui les relie en confiance, même s’ils ne se connaissent pas personnellement, et qu’ils créent leur propre communauté, leur sens des responsabilités envers les autres s’accroit. On observe ainsi dans le domaine des communautés qui s’auto-assurent ou se prêtent de l’argent, qu’elle réduit la fraude car nous sommes plus conscients de l’impact de nos agissements sur les autres. Dans le domaine de la négociation, la confiance permet également d’avoir une meilleure compréhension mutuelle pour adapter au mieux son offre.
https://www.forbes.fr/management/comment-generer-de-la-confiance/
Million Reasons
You're giving me a million reasons to let you go
You're giving me a million reasons to quit the show
You're givin' me a million reasons
Give me a million reasons
Givin' me a million reasons
About a million reasons
If I had a highway, I would run for the hills
If you could find a dry way, I'd forever be still
But you're giving me a million reasons
Give me a million reasons
Givin' me a million reasons
About a million reasons
I bow down to pray
I try to make the worst seem better
Lord, show me the way
To cut through all his worn out leather
I've got a hundred million reasons to walk away
But baby, I just need one good one to stay
Head stuck in a cycle, I look off and I stare
It's like that I've stopped breathing, but completely aware
'Cause you're giving me a million reasons
Give me a million reasons
Givin' me a million reasons
About a million reasons
And if you say something that you might even mean
It's hard to even fathom which parts I should believe
'Cause you're giving me a million reasons
Give me a million reasons
Givin' me a million reasons
About a million reasons
I bow down to pray
I try to make the worst seem better
Lord, show me the way
To cut through all his worn out leather
I've got a hundred million reasons to walk away
But baby, I just need one good one to stay
Baby I'm bleedin', bleedin'
Stay
Can't you give me what I'm needin', needin'
Every heartbreak makes it hard to keep the faith
But baby, I just need one good one
Good one, good one, good one, good one, good one
When I bow down to pray
I try to make the worst seem better
Lord, show me the way
To cut through all his worn out leather
I've got a hundred million reasons to walk away
But baby, I just need one good one, good one
Tell me that you'll be the good one, good one
Baby, I just need one good one to stay
You're giving me a million reasons to quit the show
You're givin' me a million reasons
Give me a million reasons
Givin' me a million reasons
About a million reasons
If I had a highway, I would run for the hills
If you could find a dry way, I'd forever be still
But you're giving me a million reasons
Give me a million reasons
Givin' me a million reasons
About a million reasons
I bow down to pray
I try to make the worst seem better
Lord, show me the way
To cut through all his worn out leather
I've got a hundred million reasons to walk away
But baby, I just need one good one to stay
Head stuck in a cycle, I look off and I stare
It's like that I've stopped breathing, but completely aware
'Cause you're giving me a million reasons
Give me a million reasons
Givin' me a million reasons
About a million reasons
And if you say something that you might even mean
It's hard to even fathom which parts I should believe
'Cause you're giving me a million reasons
Give me a million reasons
Givin' me a million reasons
About a million reasons
I bow down to pray
I try to make the worst seem better
Lord, show me the way
To cut through all his worn out leather
I've got a hundred million reasons to walk away
But baby, I just need one good one to stay
Baby I'm bleedin', bleedin'
Stay
Can't you give me what I'm needin', needin'
Every heartbreak makes it hard to keep the faith
But baby, I just need one good one
Good one, good one, good one, good one, good one
When I bow down to pray
I try to make the worst seem better
Lord, show me the way
To cut through all his worn out leather
I've got a hundred million reasons to walk away
But baby, I just need one good one, good one
Tell me that you'll be the good one, good one
Baby, I just need one good one to stay
Wayve : l'intelligence artificielle qui apprend à conduire en 20 minutes
Les voitures autonomes disposent d'une batterie de capteurs, qui permettent de lui dire comment conduire, avec une longue liste de règles soigneusement conçues et pensées. Et si nous laissions une voiture apprendre à suivre sa voie ? Et si, au fur et à mesure d'essais et d'erreurs, la voiture parvenait à apprendre et à construire sa conduite ? C'est ce que propose Wayve.
« En seulement 15 à 20 minutes, il est possible d'apprendre à une voiture à suivre une ligne et à réagir, en partant d'une feuille blanche, simplement grâce à l'entrainement qu'elle réalise et aux retours que lui transmet son pilote » expliquent les créateurs de Wayve.
Apprendre à conduire avec l'apprentissage par renforcement
Wayve, c'est une start-up anglaise créée par des chercheurs de l'université de Cambridge, qui fait appel à l'apprentissage par renforcement. Pas de mapping en 3D de la route, pas de règles et pas de développement en amont. L'un des algorithmes de référence, DDPG, a été implémenté et amélioré, pour que la voiture apprenne à « tenir sa ligne ». Une seule source visuelle traitée par un processeur graphique embarqué permet à la Renault Twizy utilisée par les chercheurs de tâtonner et d'apprendre.
La voiture serpente et sort de sa ligne. Le conducteur corrige. La voiture refait une erreur. Il corrige de nouveau. L'auto apprend, et comprend que le fait de rester entre les lignes est la bonne solution. Dans sa vidéo baptisée « apprendre à conduire en 1 journée », la start-up nous dévoile les coulisses de cette expérience.
Quatre épisodes d'exploration se succèdent. La voiture fait des erreurs, elle est corrigée. Ensuite, une première évaluation a lieu. La voiture parvient à couvrir quelques mètres, puis elle quitte la route... De nouveaux épisodes d'exploration se succèdent, avec une conduite optimisée grâce aux retours effectués par le conducteur. Après 11 sessions d'essais seulement, la voiture reste sur la route toute seule.
https://www.clubic.com/technologies-d-avenir/intelligence-artificielle/actualite-844493-wayve-intelligence-artificielle-apprend-conduire-20-minutes.html
« En seulement 15 à 20 minutes, il est possible d'apprendre à une voiture à suivre une ligne et à réagir, en partant d'une feuille blanche, simplement grâce à l'entrainement qu'elle réalise et aux retours que lui transmet son pilote » expliquent les créateurs de Wayve.
Apprendre à conduire avec l'apprentissage par renforcement
Wayve, c'est une start-up anglaise créée par des chercheurs de l'université de Cambridge, qui fait appel à l'apprentissage par renforcement. Pas de mapping en 3D de la route, pas de règles et pas de développement en amont. L'un des algorithmes de référence, DDPG, a été implémenté et amélioré, pour que la voiture apprenne à « tenir sa ligne ». Une seule source visuelle traitée par un processeur graphique embarqué permet à la Renault Twizy utilisée par les chercheurs de tâtonner et d'apprendre.
La voiture serpente et sort de sa ligne. Le conducteur corrige. La voiture refait une erreur. Il corrige de nouveau. L'auto apprend, et comprend que le fait de rester entre les lignes est la bonne solution. Dans sa vidéo baptisée « apprendre à conduire en 1 journée », la start-up nous dévoile les coulisses de cette expérience.
Quatre épisodes d'exploration se succèdent. La voiture fait des erreurs, elle est corrigée. Ensuite, une première évaluation a lieu. La voiture parvient à couvrir quelques mètres, puis elle quitte la route... De nouveaux épisodes d'exploration se succèdent, avec une conduite optimisée grâce aux retours effectués par le conducteur. Après 11 sessions d'essais seulement, la voiture reste sur la route toute seule.
https://www.clubic.com/technologies-d-avenir/intelligence-artificielle/actualite-844493-wayve-intelligence-artificielle-apprend-conduire-20-minutes.html
Le Bitcoin et les cryptomonnaies s'effondrent encore
Les cryptomonnaies retombent depuis 24 heures, le BTC rechutant notamment au plus bas de quatre jours. Le Bitcoin trébuche de 6% sur 24 heures, de retour à 6.384$ selon Coinmarketcap. L'Ethereum chute de 10% à 436$. Le XRP tombe de 6% à 0,45$ et le Bitcoin Cash plonge de 7% à 697$. Litecoin et Stellar abandonnent 8%. EOS, Cardano et IOTA dévissent de 10% à 13% en 24 heures seulement.
En comparaison des pics de décembre 2017, le BTC abandonne plus des deux tiers de sa valeur. Une nouvelle faille de sécurité sur une plateforme token semble expliquer en bonne partie le mouvement d'aversion au risque depuis hier sur les 'cryptos'. Ainsi, l'Israélien Bancor a perdu 13,5 millions de dollars en devises digitales, rapporte 'Investing'. Un portefeuille de son réseau a été compromis, ce qui s'est traduit par une perte de près de 13 M$ en Ethereum et d'1 M$ en Pundi X. Il s'agit d'une affaire mineure par son montant, mais qui rappelle à tous les risques des crypto-devises.
Les autorités de régulation restent quant à elles en alerte. Ainsi, la FINRA (Financial Industry Regulatory Authority) américaine a émis un avis vendredi demandant à tous les intervenants engagés dans des activités liées aux devises digitales de s'enregistrer. Ces contraintes s'ajouteraient donc aux enregistrement auprès du gendarme américain de marché, la SEC (Securities & Exchange Commission).
La volatilité accrue et la baisse récente s'expliquaient en grande partie par les craintes liées à la régulation du marché de ces devises digitales. Les banquiers centraux à travers le monde ont en effet prévenu des risques potentiels de fraude et de pertes. L'initiative du régulateur financier japonais, la FSA (Financial Services Agency), qui a exigé dernièrement plus de transparence sur les plateformes d'échange de cryptomonnaies, a également plombé les devises numériques. Les autorités japonaises ont ainsi envoyé des recommandations à six plateformes d'échanges, parmi les plus importantes du pays, leur demandant d'améliorer leurs procédures afin de lutter contre le blanchiment d'argent.
Les annonces du régulateur japonais survenaient à peine quelques jours après les attaques informatiques ou piratages visant les plateformes Bithumb ou Coinrail en Corée du Sud.
L'enquête de la Commodity Futures Trading Commission américaine pesait également. La CFTC se penche, rappelons-le, sur les cas des quatre principales places d'échange de monnaies numériques (Coinbase, Kraken, Bitstamp et ItBit) et enquête sur de possibles manipulations des prix. La manipulation sur le marché du Bitcoin et des 'cryptos' fait aussi l'objet d'une enquête criminelle aux États-Unis. Le Département US de Justice a ouvert cette investigation criminelle, étudiant de potentielles manipulations du marché par certains traders.
https://www.boursier.com/crypto-monnaies/actualites/news/le-bitcoin-et-les-cryptomonnaies-s-effondrent-encore-770151.html
En comparaison des pics de décembre 2017, le BTC abandonne plus des deux tiers de sa valeur. Une nouvelle faille de sécurité sur une plateforme token semble expliquer en bonne partie le mouvement d'aversion au risque depuis hier sur les 'cryptos'. Ainsi, l'Israélien Bancor a perdu 13,5 millions de dollars en devises digitales, rapporte 'Investing'. Un portefeuille de son réseau a été compromis, ce qui s'est traduit par une perte de près de 13 M$ en Ethereum et d'1 M$ en Pundi X. Il s'agit d'une affaire mineure par son montant, mais qui rappelle à tous les risques des crypto-devises.
Les autorités de régulation restent quant à elles en alerte. Ainsi, la FINRA (Financial Industry Regulatory Authority) américaine a émis un avis vendredi demandant à tous les intervenants engagés dans des activités liées aux devises digitales de s'enregistrer. Ces contraintes s'ajouteraient donc aux enregistrement auprès du gendarme américain de marché, la SEC (Securities & Exchange Commission).
La volatilité accrue et la baisse récente s'expliquaient en grande partie par les craintes liées à la régulation du marché de ces devises digitales. Les banquiers centraux à travers le monde ont en effet prévenu des risques potentiels de fraude et de pertes. L'initiative du régulateur financier japonais, la FSA (Financial Services Agency), qui a exigé dernièrement plus de transparence sur les plateformes d'échange de cryptomonnaies, a également plombé les devises numériques. Les autorités japonaises ont ainsi envoyé des recommandations à six plateformes d'échanges, parmi les plus importantes du pays, leur demandant d'améliorer leurs procédures afin de lutter contre le blanchiment d'argent.
Les annonces du régulateur japonais survenaient à peine quelques jours après les attaques informatiques ou piratages visant les plateformes Bithumb ou Coinrail en Corée du Sud.
L'enquête de la Commodity Futures Trading Commission américaine pesait également. La CFTC se penche, rappelons-le, sur les cas des quatre principales places d'échange de monnaies numériques (Coinbase, Kraken, Bitstamp et ItBit) et enquête sur de possibles manipulations des prix. La manipulation sur le marché du Bitcoin et des 'cryptos' fait aussi l'objet d'une enquête criminelle aux États-Unis. Le Département US de Justice a ouvert cette investigation criminelle, étudiant de potentielles manipulations du marché par certains traders.
https://www.boursier.com/crypto-monnaies/actualites/news/le-bitcoin-et-les-cryptomonnaies-s-effondrent-encore-770151.html
Bitcoin : Sa Puissance De Calcul Augmente Plus Vite Que Son Prix
Bitcoin : Sa Puissance De Calcul Augmente Plus Vite Que Son Prix
Depuis l’an dernier, le taux de hash du bitcoin (la puissance de calcul utilisée par le réseau bitcoin pour miner) est monté en flèche, tentant de rattraper le prix de la monnaie virtuelle.
L’augmentation subite de la valeur du bitcoin, qui est passé d’environ 1000 dollars début 2017 à presque 20 000 dollars en décembre dernier, a causé l’apparition d’une vague de nouveaux mineurs ajoutant leur puissance de calcul au réseau bitcoin. Cependant, malgré la chute des prix en 2018, le taux de hash a lui continué d’augmenter, et a plus que doublé au cours des quatre derniers mois d’après CoinJournal. Le bitcoin a perdu un tiers de sa valeur sur la même période.
Bien qu’il faille du temps au mineurs pour ajouter leur puissance de calcul au réseau après une hausse du prix, le taux de hash du bitcoin ne diminue pas après une baisse : il semble donc que les mineurs ne se laissent pas rebuter facilement. Alors que la courbe de prix est restée sur la pente descendante lors des derniers mois, un taux de hash en augmentation continue est annonciateur de bonnes nouvelles pour la valeur du bitcoin sur le long terme.
Cette semaine, les investisseurs haussiers ont partagé des perspectives optimistes sur le prix du bitcoin. Thomas Lee, chef des conseillers mondiaux de Fundstrat, a déclaré lors d’une interview pour Bloomberg que le bitcoin devrait atteindre les 25 000 dollars, soit près une augmentation de 270 % par rapport aux niveaux actuels.
Cette prédiction se repose sur le fait que la valeur du bitcoin ait historiquement représenté 2,5 fois le prix de son coût de minage, qui selon Lee devrait atteindre 9000 dollars à la fin de l’année.
D’autres basent leurs espoirs sur la fonctionnalité du bitcoin. Bart Smith, chef des actifs numériques chez Susquehanna International Group, a déclaré à CNBC que « si vous voulez posséder un actif qui sert vraiment et que vous pouvez véritablement utiliser aujourd’hui, alors la réponse est le bitcoin ». Julian Hosp, président et cofondateur de TenX (un porte-monnaie et carte de débit de cryptomonnaies) a quant a lui déclaré à CNBC que la valeur du bitcoin pourrait potentiellement atteindre les 60 000 dollars, bien qu’elle soit actuellement environ 67 % en dessous de son pic de décembre.
Selon Hosp, « si nous touchons les 10 000 dollars fin août, nous pourrons voir les 20 000, et la presse et les médias vont s’en mêler, et on pourra espérer atteindre les 60 000 dollars dans l’année. J’ai prédit qu’en 2018 nous verrions à la fois des valeurs de 5000 et des valeurs de 60 000. Nous sommes pratiquement à 5000, voyons si nous pouvons remonter à 60 000. Personnellement, je me sens confiant. »
Cependant, tout le monde n’est pas d’accord avec ces suppositions. Un peu plus tôt dans la semaine, le prix Nobel d’économie Joseph Stiglitz annonçait que les cryptomonnaies seraient bientôt « écrasées par les régulations » et que le bitcoin pourrait bien « ne valoir que 100 dollars dans 10 ans »à cause de mesures de répression du blanchiment d’argent.
https://www.forbes.fr/technologie/bitcoin-sa-puissance-de-calcul-augmente-plus-vite-que-son-prix/
Depuis l’an dernier, le taux de hash du bitcoin (la puissance de calcul utilisée par le réseau bitcoin pour miner) est monté en flèche, tentant de rattraper le prix de la monnaie virtuelle.
L’augmentation subite de la valeur du bitcoin, qui est passé d’environ 1000 dollars début 2017 à presque 20 000 dollars en décembre dernier, a causé l’apparition d’une vague de nouveaux mineurs ajoutant leur puissance de calcul au réseau bitcoin. Cependant, malgré la chute des prix en 2018, le taux de hash a lui continué d’augmenter, et a plus que doublé au cours des quatre derniers mois d’après CoinJournal. Le bitcoin a perdu un tiers de sa valeur sur la même période.
Bien qu’il faille du temps au mineurs pour ajouter leur puissance de calcul au réseau après une hausse du prix, le taux de hash du bitcoin ne diminue pas après une baisse : il semble donc que les mineurs ne se laissent pas rebuter facilement. Alors que la courbe de prix est restée sur la pente descendante lors des derniers mois, un taux de hash en augmentation continue est annonciateur de bonnes nouvelles pour la valeur du bitcoin sur le long terme.
Cette semaine, les investisseurs haussiers ont partagé des perspectives optimistes sur le prix du bitcoin. Thomas Lee, chef des conseillers mondiaux de Fundstrat, a déclaré lors d’une interview pour Bloomberg que le bitcoin devrait atteindre les 25 000 dollars, soit près une augmentation de 270 % par rapport aux niveaux actuels.
Cette prédiction se repose sur le fait que la valeur du bitcoin ait historiquement représenté 2,5 fois le prix de son coût de minage, qui selon Lee devrait atteindre 9000 dollars à la fin de l’année.
D’autres basent leurs espoirs sur la fonctionnalité du bitcoin. Bart Smith, chef des actifs numériques chez Susquehanna International Group, a déclaré à CNBC que « si vous voulez posséder un actif qui sert vraiment et que vous pouvez véritablement utiliser aujourd’hui, alors la réponse est le bitcoin ». Julian Hosp, président et cofondateur de TenX (un porte-monnaie et carte de débit de cryptomonnaies) a quant a lui déclaré à CNBC que la valeur du bitcoin pourrait potentiellement atteindre les 60 000 dollars, bien qu’elle soit actuellement environ 67 % en dessous de son pic de décembre.
Selon Hosp, « si nous touchons les 10 000 dollars fin août, nous pourrons voir les 20 000, et la presse et les médias vont s’en mêler, et on pourra espérer atteindre les 60 000 dollars dans l’année. J’ai prédit qu’en 2018 nous verrions à la fois des valeurs de 5000 et des valeurs de 60 000. Nous sommes pratiquement à 5000, voyons si nous pouvons remonter à 60 000. Personnellement, je me sens confiant. »
Cependant, tout le monde n’est pas d’accord avec ces suppositions. Un peu plus tôt dans la semaine, le prix Nobel d’économie Joseph Stiglitz annonçait que les cryptomonnaies seraient bientôt « écrasées par les régulations » et que le bitcoin pourrait bien « ne valoir que 100 dollars dans 10 ans »à cause de mesures de répression du blanchiment d’argent.
https://www.forbes.fr/technologie/bitcoin-sa-puissance-de-calcul-augmente-plus-vite-que-son-prix/
Courage Emotionnel : Pourquoi Est-Il Essentiel Au Leadership ?
Courage Emotionnel : Pourquoi Est-Il Essentiel Au Leadership ?
Au cours de mon travail de coach de carrière et de leadership avec des dirigeants de tous niveaux, j’ai constaté que la grande majorité des défis de « leadership » ou de « carrière » auxquels mes clients sont confrontés ne sont pas liés à leur carrière ou à leur nature professionnelle. Ces leaders révèlent en réalité une myriade de difficultés dans leur façon de travailler, de diriger et de gérer, et le plus souvent, ces défis découlent d’une réticence ou d’une incapacité de ressentir pleinement et profondément les choses, et en partie de ne pas s’autoriser à connaître une certaine vulnérabilité. En conséquence, ils ne parviennent pas à gérer leurs sentiments de manière efficace et ces émotions les conduisent à prendre des décisions erronées, à brûler les étapes et à perdre des soutiens nécessaires. C’est ce qu’on appelle le courage émotionnel.
Pour en savoir davantage sur la façon dont nous pouvons tous entreprendre avec une forme de courage émotionnel, j’ai rencontré Peter Bregman. Bregman est un auteur à succès, un conseiller de confiance auprès de PDG et d’équipes de direction, ainsi que le PDG de Bregman Partners, une société qui aide les dirigeants à créer des responsabilités et à inspirer des actions collectives au travail. Il est notamment l’auteur du livre à succès 18 Minutes, et son nouveau livre, Leading with Emotional Courage, a récemment été publié.
Voici ce que partage Bregman au sujet du courage émotionnel :
Forbes. Qu’est-ce que le courage émotionnel ? En quoi est-ce important ?
Peter Bregman. Le courage émotionnel est la volonté de ressentir. Et c’est la force motrice de tout ce que nous accomplissons.
Voici un exemple très concret. Pensez à une conversation difficile que vous voulez avoir avec quelqu’un mais que vous n’avez pas provoquée. Maintenant, réfléchissez à la raison pour laquelle vous ne l’avez pas provoquée. Je parie que vous savez ce que vous voulez dire. Et que vous êtes assez habile pour avoir cette conversation. Et j’imagine que vous avez eu –ou auriez pu créer – des occasions de l’avoir. Alors pourquoi ne l’avez-vous pas eue ?
C’est là que le courage émotionnel entre en jeu. Il y a quelque chose que vous ne voulez pas ressentir. Peut-être que c’est la possibilité de conflit. Ou l’attitude défensive de l’autre. Ou leur colère. Ou votre propre colère et/ou votre attitude défensive. Je ne sais pas ce que vous pourriez ressentir – mais le risque de sentir cette chose vous arrête. Ça nous arrête tous. C’est pourquoi le courage émotionnel est si important quand quelque chose nous tient à cœur.
Si nous sommes prêts à tout ressentir, nous pouvons tout faire.
F. Les émotions sont souvent considérées taboues dans le milieu du travail. Êtes-vous en train de dire que les gens devraient être « émotifs » au travail ?
P.B. J’aime la façon dont vous posez cette question. Oui, dans un certain sens, je pense que nous devrions être « émotifs » au travail. Mais cela ne signifie pas que nous devrions exprimer toutes nos émotions. Cela ne veut pas dire que nous devrions être des rois et des reines du drame. Ce que je veux dire, c’est que nous devrions être prêts à ressentir toutes nos émotions.
Voici la vérité : Peu importe si vous voulez être émotif –vous êtes simplement émotif. Il est impossible de ne pas ressentir des centaines d’émotions différentes au cours d’une seule journée de travail. Essayez de passer trois minutes pendant la journée à ne rien ressentir. À tout moment, nous pouvons être heureux, frustré, en colère, jaloux, mélancolique, triste, effrayé, enthousiaste, ennuyé, inspiré, et bien plus encore. C’est simplement être humain. Quand nous essayons de faire taire ces émotions, c’est ici que nous devenons incertains, imprévisibles. Les émotions que nous ne voulons pas ressentir sont celles qui nous gênent, souvent de manière passive-agressive et insidieuse.
Donc, oui, je suggère que nous ressentions, surveillions et prêtions attention à nos émotions. Mais être en colère et exprimer notre colère sont deux choses différentes. Ressentez tout. Et puis soyez stratégique et malin à propos de ce que vous exprimez et comment vous l’exprimez, afin d’obtenir les résultats que vous voulez.
F. Vous évoquez trois autres éléments critiques afin d’être un bon leader. Pouvez-vous nous en dire plus ?
P.B. Les grands leaders ont confiance en eux, entretiennent des relations avec les autres et sont dévoués à un but plus large –et tout ça en même temps.
J’utilise le terme « leadership » au sens large. Je ne parle pas simplement des gens qui sont des leaders dans de grandes entreprises ou des personnes qui dirigent des équipes. Quiconque veut avancer dans sa vie, qui veut réaliser quelque chose qui lui tient à cœur, gagnerait à développer en maîtrise dans ces trois éléments (et, bien sûr, le quatrième: le courage émotionnel).
Avoir confiance en soi ne signifie pas être arrogant. La confiance consiste à être ancré. Se connaître soi-même et être prêt à être différent des autres, si c’est ce que vous êtes. Les personnes confiantes ne sont peu ou pas critiquées. Lorsque vous êtes confiant, vous pouvez « ne pas savoir » les choses et cela n’entache pas l’image que vous avez de vous-même. Les gens confiants sont curieux, ouverts et stables.
Être connecté aux autres signifie que vous êtes à la fois confiant et digne de confiance. Vous pouvez être fiable et vous êtes prêt à compter sur les autres. Vous écoutez et vous vous souciez vraiment des gens autour de vous. Et les autres le savent et diraient que vous vous souciez d’eux, même s’ils ne sont pas d’accord avec vous. C’est une compétence importante.
Être dévoué à un but plus large signifie que vous travaillez vers quelque chose de plus grand que vous et les personnes avec qui vous travaillez. Quelque chose qui vous tient à cœur ne consiste pas simplement à faire de l’autogestion ou à plaire aux autres –quelque chose qui vous rassemble tous et où vous pouvez travailler ensemble. Votre but est votre objectif ; vous devez être prêt à dire non aux distractions afin d’atteindre votre but.
Voici ce qui est important : les grands leaders regroupent ces trois compétences, en même temps. La confiance en soi sans connexion avec les autres signifie que vous êtes personnellement impliqué et que vous perdez la loyauté et le soutien de ceux qui vous entourent. La connexion avec d’autres sans confiance en vous signifie que vous ferez n’importe quoi pour plaire aux autres et que c’est un merveilleux moyen pour vous épuiser professionnellement et vous faire vous sentir impuissant. Se dévouer à un but sans avoir confiance en vous et sans relation avec les autres signifie que vous allez vous perdre, et tout le monde autour de vous dans le processus.
Et être confiant, connecté et engagé, simultanément, exige un énorme courage émotionnel. Ces quatre éléments sont les ingrédients d’un leadership exceptionnel.
F. Mais comment développer sa confiance en soi ?
P.B. Ce qui est intéressant à propos du développement de la confiance en soi, c’est que vous devez commencer avec une certaine dose de confiance afin d’en construire davantage.
Et la bonne nouvelle est que, peu importe si vous manquez de confiance en vous, il y a toujours des domaines où vous avez déjà un peu de confiance. La première étape est donc de reconnaître là où vous êtes déjà indépendant et compétent. Dans quelles situations, avec quelles personnes, vous sentez vous « assez » ?
La meilleure manière de reconnaître ces domaines est d’identifier là où vous êtes assez à l’aise pour être vous-même. Cela peut vous sembler insignifiant, comme manger quelque chose de différent que les personnes qui vous accompagnent, par exemple. Si vous êtes capables de faire des choix différents de votre entourage, c’est que vous avez déjà un peu confiance en vous.
En vous rendant compte de cela, vous pourrez alors appliquer cette confiance à d’autres domaines de votre vie.
F. Qu’en est-il de la connexion aux autres ?
P.B. Une de mes façons préférées de communiquer avec les autres est de leur dire à quel point je les apprécie. Si vous voulez commencer, essayez ceci: dressez la liste de trois personnes –un proche, un collègue, et une connaissance plus éloignée (personnelle ou professionnelle). Identifiez une chose que vous appréciez à propos de chacun d’eux et pensez à un exemple spécifique que vous pouvez articuler. Puis, à l’improviste, faites-leur savoir. Vous pouvez le faire en personne, au téléphone, dans un mail ou dans une lettre écrite. Ne demandez rien en retour et ne le faites pas dans le cadre d’une conversation plus large qui pourrait inclure d’autres types de commentaires. Juste leur tendre la main, leur faire savoir que vous les appréciez, et leur expliquez pourquoi –puis les remercier.
F. Et qu’en est-il de l’engagement lié à un objectif et de son importance ?
P.B. La première étape dans l’engagement autour d’un but est d’avoir une idée claire de ce que vous aimez le plus. Quel est le résultat que vous voulez atteindre dans les mois à venir ? C’est ce que j’appelle la Big Arrow.
Votre Big Arrow pourrait faire partie d’une stratégie de vie sur le long terme, mais ce n’est pas obligatoire. Considérez quel petit nombre de choses fera la plus grande différence pour avancer sur ce qui vous intéresse le plus. Une fois que vous connaissez votre Big Arrow, vous pouvez faire les choix nécessaires afin de concentrer votre énergie et votre temps, et ne pas vous éparpiller. Votre Big Arrow est également d’une importance cruciale en tant que guide pour ceux qui vous entourent –ceux que vous voulez inspirer pour faire avancer votre projet, et ceux qui vous soutiennent.
F. Puisque le courage émotionnel regroupe tous ces éléments, comment peut-on le développer ? Par où commencer ?
P.B. Faites tout ce que j’ai mentionné ci-dessus. Surtout si cela vous semble risqué. Le courage émotionnel se construit lorsque vous prenez des risques, qui vous font ressentir des choses. Quand cela arrive, allez très lentement et prenez le temps de ressentir tout ce que vous ressentez, puis agissez pendant que vous ressentez ces choses. La plupart des gens essaient d’arrêter de se sentir effrayés, par exemple, avant de faire quelque chose d’effrayant. Mais cela ne construit pas votre courage émotionnel. Se sentir effrayé est bien ! Et c’est parfaitement naturel.
Si vous pouvez agir avec audace tout en ayant peur, rien ne pourra plus vous arrêter.
https://www.forbes.fr/lifestyle/courage-emotionnel-pourquoi-est-il-essentiel-au-leadership/
Au cours de mon travail de coach de carrière et de leadership avec des dirigeants de tous niveaux, j’ai constaté que la grande majorité des défis de « leadership » ou de « carrière » auxquels mes clients sont confrontés ne sont pas liés à leur carrière ou à leur nature professionnelle. Ces leaders révèlent en réalité une myriade de difficultés dans leur façon de travailler, de diriger et de gérer, et le plus souvent, ces défis découlent d’une réticence ou d’une incapacité de ressentir pleinement et profondément les choses, et en partie de ne pas s’autoriser à connaître une certaine vulnérabilité. En conséquence, ils ne parviennent pas à gérer leurs sentiments de manière efficace et ces émotions les conduisent à prendre des décisions erronées, à brûler les étapes et à perdre des soutiens nécessaires. C’est ce qu’on appelle le courage émotionnel.
Pour en savoir davantage sur la façon dont nous pouvons tous entreprendre avec une forme de courage émotionnel, j’ai rencontré Peter Bregman. Bregman est un auteur à succès, un conseiller de confiance auprès de PDG et d’équipes de direction, ainsi que le PDG de Bregman Partners, une société qui aide les dirigeants à créer des responsabilités et à inspirer des actions collectives au travail. Il est notamment l’auteur du livre à succès 18 Minutes, et son nouveau livre, Leading with Emotional Courage, a récemment été publié.
Voici ce que partage Bregman au sujet du courage émotionnel :
Forbes. Qu’est-ce que le courage émotionnel ? En quoi est-ce important ?
Peter Bregman. Le courage émotionnel est la volonté de ressentir. Et c’est la force motrice de tout ce que nous accomplissons.
Voici un exemple très concret. Pensez à une conversation difficile que vous voulez avoir avec quelqu’un mais que vous n’avez pas provoquée. Maintenant, réfléchissez à la raison pour laquelle vous ne l’avez pas provoquée. Je parie que vous savez ce que vous voulez dire. Et que vous êtes assez habile pour avoir cette conversation. Et j’imagine que vous avez eu –ou auriez pu créer – des occasions de l’avoir. Alors pourquoi ne l’avez-vous pas eue ?
C’est là que le courage émotionnel entre en jeu. Il y a quelque chose que vous ne voulez pas ressentir. Peut-être que c’est la possibilité de conflit. Ou l’attitude défensive de l’autre. Ou leur colère. Ou votre propre colère et/ou votre attitude défensive. Je ne sais pas ce que vous pourriez ressentir – mais le risque de sentir cette chose vous arrête. Ça nous arrête tous. C’est pourquoi le courage émotionnel est si important quand quelque chose nous tient à cœur.
Si nous sommes prêts à tout ressentir, nous pouvons tout faire.
F. Les émotions sont souvent considérées taboues dans le milieu du travail. Êtes-vous en train de dire que les gens devraient être « émotifs » au travail ?
P.B. J’aime la façon dont vous posez cette question. Oui, dans un certain sens, je pense que nous devrions être « émotifs » au travail. Mais cela ne signifie pas que nous devrions exprimer toutes nos émotions. Cela ne veut pas dire que nous devrions être des rois et des reines du drame. Ce que je veux dire, c’est que nous devrions être prêts à ressentir toutes nos émotions.
Voici la vérité : Peu importe si vous voulez être émotif –vous êtes simplement émotif. Il est impossible de ne pas ressentir des centaines d’émotions différentes au cours d’une seule journée de travail. Essayez de passer trois minutes pendant la journée à ne rien ressentir. À tout moment, nous pouvons être heureux, frustré, en colère, jaloux, mélancolique, triste, effrayé, enthousiaste, ennuyé, inspiré, et bien plus encore. C’est simplement être humain. Quand nous essayons de faire taire ces émotions, c’est ici que nous devenons incertains, imprévisibles. Les émotions que nous ne voulons pas ressentir sont celles qui nous gênent, souvent de manière passive-agressive et insidieuse.
Donc, oui, je suggère que nous ressentions, surveillions et prêtions attention à nos émotions. Mais être en colère et exprimer notre colère sont deux choses différentes. Ressentez tout. Et puis soyez stratégique et malin à propos de ce que vous exprimez et comment vous l’exprimez, afin d’obtenir les résultats que vous voulez.
F. Vous évoquez trois autres éléments critiques afin d’être un bon leader. Pouvez-vous nous en dire plus ?
P.B. Les grands leaders ont confiance en eux, entretiennent des relations avec les autres et sont dévoués à un but plus large –et tout ça en même temps.
J’utilise le terme « leadership » au sens large. Je ne parle pas simplement des gens qui sont des leaders dans de grandes entreprises ou des personnes qui dirigent des équipes. Quiconque veut avancer dans sa vie, qui veut réaliser quelque chose qui lui tient à cœur, gagnerait à développer en maîtrise dans ces trois éléments (et, bien sûr, le quatrième: le courage émotionnel).
Avoir confiance en soi ne signifie pas être arrogant. La confiance consiste à être ancré. Se connaître soi-même et être prêt à être différent des autres, si c’est ce que vous êtes. Les personnes confiantes ne sont peu ou pas critiquées. Lorsque vous êtes confiant, vous pouvez « ne pas savoir » les choses et cela n’entache pas l’image que vous avez de vous-même. Les gens confiants sont curieux, ouverts et stables.
Être connecté aux autres signifie que vous êtes à la fois confiant et digne de confiance. Vous pouvez être fiable et vous êtes prêt à compter sur les autres. Vous écoutez et vous vous souciez vraiment des gens autour de vous. Et les autres le savent et diraient que vous vous souciez d’eux, même s’ils ne sont pas d’accord avec vous. C’est une compétence importante.
Être dévoué à un but plus large signifie que vous travaillez vers quelque chose de plus grand que vous et les personnes avec qui vous travaillez. Quelque chose qui vous tient à cœur ne consiste pas simplement à faire de l’autogestion ou à plaire aux autres –quelque chose qui vous rassemble tous et où vous pouvez travailler ensemble. Votre but est votre objectif ; vous devez être prêt à dire non aux distractions afin d’atteindre votre but.
Voici ce qui est important : les grands leaders regroupent ces trois compétences, en même temps. La confiance en soi sans connexion avec les autres signifie que vous êtes personnellement impliqué et que vous perdez la loyauté et le soutien de ceux qui vous entourent. La connexion avec d’autres sans confiance en vous signifie que vous ferez n’importe quoi pour plaire aux autres et que c’est un merveilleux moyen pour vous épuiser professionnellement et vous faire vous sentir impuissant. Se dévouer à un but sans avoir confiance en vous et sans relation avec les autres signifie que vous allez vous perdre, et tout le monde autour de vous dans le processus.
Et être confiant, connecté et engagé, simultanément, exige un énorme courage émotionnel. Ces quatre éléments sont les ingrédients d’un leadership exceptionnel.
F. Mais comment développer sa confiance en soi ?
P.B. Ce qui est intéressant à propos du développement de la confiance en soi, c’est que vous devez commencer avec une certaine dose de confiance afin d’en construire davantage.
Et la bonne nouvelle est que, peu importe si vous manquez de confiance en vous, il y a toujours des domaines où vous avez déjà un peu de confiance. La première étape est donc de reconnaître là où vous êtes déjà indépendant et compétent. Dans quelles situations, avec quelles personnes, vous sentez vous « assez » ?
La meilleure manière de reconnaître ces domaines est d’identifier là où vous êtes assez à l’aise pour être vous-même. Cela peut vous sembler insignifiant, comme manger quelque chose de différent que les personnes qui vous accompagnent, par exemple. Si vous êtes capables de faire des choix différents de votre entourage, c’est que vous avez déjà un peu confiance en vous.
En vous rendant compte de cela, vous pourrez alors appliquer cette confiance à d’autres domaines de votre vie.
F. Qu’en est-il de la connexion aux autres ?
P.B. Une de mes façons préférées de communiquer avec les autres est de leur dire à quel point je les apprécie. Si vous voulez commencer, essayez ceci: dressez la liste de trois personnes –un proche, un collègue, et une connaissance plus éloignée (personnelle ou professionnelle). Identifiez une chose que vous appréciez à propos de chacun d’eux et pensez à un exemple spécifique que vous pouvez articuler. Puis, à l’improviste, faites-leur savoir. Vous pouvez le faire en personne, au téléphone, dans un mail ou dans une lettre écrite. Ne demandez rien en retour et ne le faites pas dans le cadre d’une conversation plus large qui pourrait inclure d’autres types de commentaires. Juste leur tendre la main, leur faire savoir que vous les appréciez, et leur expliquez pourquoi –puis les remercier.
F. Et qu’en est-il de l’engagement lié à un objectif et de son importance ?
P.B. La première étape dans l’engagement autour d’un but est d’avoir une idée claire de ce que vous aimez le plus. Quel est le résultat que vous voulez atteindre dans les mois à venir ? C’est ce que j’appelle la Big Arrow.
Votre Big Arrow pourrait faire partie d’une stratégie de vie sur le long terme, mais ce n’est pas obligatoire. Considérez quel petit nombre de choses fera la plus grande différence pour avancer sur ce qui vous intéresse le plus. Une fois que vous connaissez votre Big Arrow, vous pouvez faire les choix nécessaires afin de concentrer votre énergie et votre temps, et ne pas vous éparpiller. Votre Big Arrow est également d’une importance cruciale en tant que guide pour ceux qui vous entourent –ceux que vous voulez inspirer pour faire avancer votre projet, et ceux qui vous soutiennent.
F. Puisque le courage émotionnel regroupe tous ces éléments, comment peut-on le développer ? Par où commencer ?
P.B. Faites tout ce que j’ai mentionné ci-dessus. Surtout si cela vous semble risqué. Le courage émotionnel se construit lorsque vous prenez des risques, qui vous font ressentir des choses. Quand cela arrive, allez très lentement et prenez le temps de ressentir tout ce que vous ressentez, puis agissez pendant que vous ressentez ces choses. La plupart des gens essaient d’arrêter de se sentir effrayés, par exemple, avant de faire quelque chose d’effrayant. Mais cela ne construit pas votre courage émotionnel. Se sentir effrayé est bien ! Et c’est parfaitement naturel.
Si vous pouvez agir avec audace tout en ayant peur, rien ne pourra plus vous arrêter.
https://www.forbes.fr/lifestyle/courage-emotionnel-pourquoi-est-il-essentiel-au-leadership/
Tony Robbins
« L’histoire qui vous protège et que vous vous êtes construite est aussi celle qui vous emprisonne. Divorcez de votre histoire et épousez votre vérité, celle de vos authentiques capacités ! »
Guerre commerciale : le spectre d'une récession digne de 2008
Guerre commerciale : le spectre d'une récession digne de 2008
Si le conflit commercial sino-américano-européen dégénère en guerre commerciale, les conséquences seraient "comparables à la Grande récession de 2008-2009", d’après le Conseil d’analyse économique, rattaché au Premier ministre français.
Une guerre commerciale totale ferait perdre sur sa durée 1 125 euros par an à chaque Français. Cet avertissement provient du Conseil d’analyse économique (CAE), un organisme d’études rattaché à Matignon, qui a évalué les conséquences d’une escalade du conflit tarifaire entre les États-Unis, d’une part, l’Union européenne et la Chine de l’autre, dans un rapport publié, mardi 3 juillet.
L’heure n’est pas à l’optimisme pour les économistes, auteurs de cette étude. Le président américain Donald Trump semble décidé à améliorer la balance commerciale américaine à grand renfort de taxes douanières toujours plus élevées, l’UE et la Chine ont commencé à prendre des mesures de rétorsion et promettent de rendre coup pour coup.
Des petits pays comme premières victimes
Le scénario le plus noir dans ce concours de "qui a les plus gros droits de douanes" entraînerait une hausse de 60 % des tarifs au niveau mondial sur le commerce "de biens manufacturiers", estime le CAE. Une telle escalade aurait "un effet mondial d’ampleur comparable à celui de la Grande dépression de 2008-2009", juge les auteurs du rapport. La "guerre totale" entraînerait une baisse du commerce mondiale de l’ordre de 40 %, et un important ralentissement de l’activité économique.
Le CAE estime notamment que le PIB européen serait amputé de 4 % et celui de la France de 3 % (soit davantage que la crise de 2008 qui n'a coûté "que" 2,2 % de PIB à l’Hexagone). La hausse du prix des biens importés, et la baisse de l’activité économique entraînerait une chute du pouvoir d'achat équivalente, en moyenne, à un smic net mensuel pour les citoyens européens et une hausse du chômage.
Tout le monde ne serait pas à égalité face à une guerre commerciale "totale". Les grandes puissances qui en sont à l’origine s'en sortiraient mieux que les "petits pays et ceux qui vivent essentiellement de leurs exportations", assurent les auteurs du rapport. La Chine, les États-Unis ou encore les grandes nations européennes disposent d’un marché intérieur suffisamment important pour qu’un coup de pouce à la consommation puisse limiter les effets des droits de douane. Ce n’est pas le cas de l'Irlande, du Mexique ou encore de la Corée du Sud, trois pays dont le PIB baisserait de 10 % ou plus, d’après les calculs du CAE.
"Probable" mais pas inévitable
La mise en place de barrières douanières tous azimut n’affecterait pas seulement l’économie mondiale à court terme. Le protectionnisme a des "effets négatifs de long terme, notamment via l’apparition d’une économie administrée peu favorable à l’innovation", soutiennent les auteurs, chantres assumés d’une mondialisation heureuse. Pour que les Apple, Uber ou Facebook de demain voient le jour, il faut des économies ouvertes à l’échange de biens, comme d’idées.
Les auteurs de l’étude qualifient ce scénario catastrophe de "probable" mais pas d’inévitable. L’offensive de Donald Trump contre le commerce mondial bénéficie, aux États-Unis, du soutien d’une partie de la population qui craint d’être les laissés-pour-compte de la mondialisation. Le Conseil d'analyse économique suggère de saper ce soutien en s'attaquant aux sources de dysfonctionnements du commerce mondial : tous les pays doivent être sur un pied d’égalité dans la grande bataille commerciale. La Chine ne doit pas pouvoir se revendiquer comme championne du libre-échange, tout en accordant, par exemple, de généreuses subventions aux exportateurs de panneaux photovoltaïques, rappellent les auteurs du rapport. Les pays européens doivent aussi continuer à signer des accords commerciaux bilatéraux, afin de mettre autant de bâtons dans les roues des protectionnistes, comme Donald Trump. Des solutions qui risquent, cependant, de prendre du temps à appliquer. Peut-être trop pour pouvoir faire barrage à la guerre commerciale qui couve
http://www.france24.com/fr/20180704-guerre-commerciale-trump-etats-unis-chine-ue-europe-tarifs-douane-cae-recession
Si le conflit commercial sino-américano-européen dégénère en guerre commerciale, les conséquences seraient "comparables à la Grande récession de 2008-2009", d’après le Conseil d’analyse économique, rattaché au Premier ministre français.
Une guerre commerciale totale ferait perdre sur sa durée 1 125 euros par an à chaque Français. Cet avertissement provient du Conseil d’analyse économique (CAE), un organisme d’études rattaché à Matignon, qui a évalué les conséquences d’une escalade du conflit tarifaire entre les États-Unis, d’une part, l’Union européenne et la Chine de l’autre, dans un rapport publié, mardi 3 juillet.
L’heure n’est pas à l’optimisme pour les économistes, auteurs de cette étude. Le président américain Donald Trump semble décidé à améliorer la balance commerciale américaine à grand renfort de taxes douanières toujours plus élevées, l’UE et la Chine ont commencé à prendre des mesures de rétorsion et promettent de rendre coup pour coup.
Des petits pays comme premières victimes
Le scénario le plus noir dans ce concours de "qui a les plus gros droits de douanes" entraînerait une hausse de 60 % des tarifs au niveau mondial sur le commerce "de biens manufacturiers", estime le CAE. Une telle escalade aurait "un effet mondial d’ampleur comparable à celui de la Grande dépression de 2008-2009", juge les auteurs du rapport. La "guerre totale" entraînerait une baisse du commerce mondiale de l’ordre de 40 %, et un important ralentissement de l’activité économique.
Le CAE estime notamment que le PIB européen serait amputé de 4 % et celui de la France de 3 % (soit davantage que la crise de 2008 qui n'a coûté "que" 2,2 % de PIB à l’Hexagone). La hausse du prix des biens importés, et la baisse de l’activité économique entraînerait une chute du pouvoir d'achat équivalente, en moyenne, à un smic net mensuel pour les citoyens européens et une hausse du chômage.
Tout le monde ne serait pas à égalité face à une guerre commerciale "totale". Les grandes puissances qui en sont à l’origine s'en sortiraient mieux que les "petits pays et ceux qui vivent essentiellement de leurs exportations", assurent les auteurs du rapport. La Chine, les États-Unis ou encore les grandes nations européennes disposent d’un marché intérieur suffisamment important pour qu’un coup de pouce à la consommation puisse limiter les effets des droits de douane. Ce n’est pas le cas de l'Irlande, du Mexique ou encore de la Corée du Sud, trois pays dont le PIB baisserait de 10 % ou plus, d’après les calculs du CAE.
"Probable" mais pas inévitable
La mise en place de barrières douanières tous azimut n’affecterait pas seulement l’économie mondiale à court terme. Le protectionnisme a des "effets négatifs de long terme, notamment via l’apparition d’une économie administrée peu favorable à l’innovation", soutiennent les auteurs, chantres assumés d’une mondialisation heureuse. Pour que les Apple, Uber ou Facebook de demain voient le jour, il faut des économies ouvertes à l’échange de biens, comme d’idées.
Les auteurs de l’étude qualifient ce scénario catastrophe de "probable" mais pas d’inévitable. L’offensive de Donald Trump contre le commerce mondial bénéficie, aux États-Unis, du soutien d’une partie de la population qui craint d’être les laissés-pour-compte de la mondialisation. Le Conseil d'analyse économique suggère de saper ce soutien en s'attaquant aux sources de dysfonctionnements du commerce mondial : tous les pays doivent être sur un pied d’égalité dans la grande bataille commerciale. La Chine ne doit pas pouvoir se revendiquer comme championne du libre-échange, tout en accordant, par exemple, de généreuses subventions aux exportateurs de panneaux photovoltaïques, rappellent les auteurs du rapport. Les pays européens doivent aussi continuer à signer des accords commerciaux bilatéraux, afin de mettre autant de bâtons dans les roues des protectionnistes, comme Donald Trump. Des solutions qui risquent, cependant, de prendre du temps à appliquer. Peut-être trop pour pouvoir faire barrage à la guerre commerciale qui couve
http://www.france24.com/fr/20180704-guerre-commerciale-trump-etats-unis-chine-ue-europe-tarifs-douane-cae-recession
La Pratique En Entreprise De La Pleine Conscience Sur La Sellette
Souvent présentée comme une technique efficace, la méditation de pleine conscience est à nouveau sur la sellette. La recherche qui vient de paraître dans le magazine « Organizational Behavior and Human Decision Processes »[1] sous la houlette d’Andrew Hafenbrack et de Kathleen Vohs risque de détruire quelques affirmations reprises par une presse souvent dénuée de sens critique.
Le New York Times[2] a lancé un pavé dans la mare en publiant un article contestant l’idée selon laquelle la pleine conscience apporterait de nombreux bienfaits à l’entreprise. La conclusion de cet article est d’ailleurs sans la moindre équivoque : « Don’t Meditate at Work ». Sur la base d’anciennes recherches démontrant un lien entre cette pratique et la satisfaction au travail, la pensée rationnelle ou la résilience émotionnelle, de grandes enseignes comme Google, Apple ou Nike ont mis à disposition de leur personnel américain des salles de méditation dédiées à la pratique de la pleine conscience. De nombreuses écoles de management en ont même fait leur fer de lance, y compris en France. En effet, plusieurs Business Schools françaises ont suivi le mouvement sans trop se poser de questions. Très en pointe, l’Ecole de Management de Grenoble a créé la chaire « Mindfulness, bien-être au travail et paix économique » sous la houlette de Dominique Steiler. L’IÉSEG School of Management de Lille propose depuis deux ans « Mindfulness & Management », un cours parmi les mieux notés par les étudiants.
Or, et c’est là que le bât blesse, l’étude qui vient de paraître [3] démontre que la pleine conscience diminue la motivation au travail et n’augmente pas la performance des employés, un constat en opposition avec le discours marketing des coaches en charge de la promotion de cette technique de méditation. Andrew Hafenbrack, professeur à la Católica Lisbon School of Business & Economics au Portugal et Kathleen Vohs, professeur à la Carlson School of Management de l’Université du Minnesota sont partis d’une intuition : la pleine conscience serait être contre-productive dans un environnement de travail. Principale raison selon les chercheurs ? La technique consiste à observer sans jugement le flux des pensées en portant son attention sur la respiration, ce qui favorise l’acceptation des choses telles qu’elles sont. Or, les entreprises ont besoin d’employés motivés qui aillent toujours plus loin, ce qui nécessite un certain degré de mécontentement vis-à-vis du présent, ce qui est en contradiction avec les effets de la pleine conscience.
Fallait-il encore tester cette intuition sur le terrain, ce que les deux chercheurs ont fait. Ils ont conduit cinq études impliquant des centaines de personnes formées à la pleine conscience par des coaches professionnels. Les exigences scientifiques comme les principes du double aveugle et du groupe témoin ont été respectées. En effet, deux groupes témoins ont été constitués, un premier dont la motivation était mesurée sur une base écrite et un second sur une base de lecture. Le résultat est clair : la méditation de pleine conscience tend bien à démotiver (voir graphique). Parmi les groupes des personnes qui avaient pratiqué la pleine conscience, les niveaux de motivation étaient en moyenne plus bas. Les deux chercheurs se sont attaqués ensuite au suivi des performances réelles des participants quant aux tâches qui leur avaient été confiées. En moyenne, ils ont noté que la pleine conscience n’avait ni profité ni nui à la qualité du travail des participants.
https://www.forbes.fr/management/la-pratique-en-entreprise-de-la-pleine-conscience-sur-la-sellette/
Le New York Times[2] a lancé un pavé dans la mare en publiant un article contestant l’idée selon laquelle la pleine conscience apporterait de nombreux bienfaits à l’entreprise. La conclusion de cet article est d’ailleurs sans la moindre équivoque : « Don’t Meditate at Work ». Sur la base d’anciennes recherches démontrant un lien entre cette pratique et la satisfaction au travail, la pensée rationnelle ou la résilience émotionnelle, de grandes enseignes comme Google, Apple ou Nike ont mis à disposition de leur personnel américain des salles de méditation dédiées à la pratique de la pleine conscience. De nombreuses écoles de management en ont même fait leur fer de lance, y compris en France. En effet, plusieurs Business Schools françaises ont suivi le mouvement sans trop se poser de questions. Très en pointe, l’Ecole de Management de Grenoble a créé la chaire « Mindfulness, bien-être au travail et paix économique » sous la houlette de Dominique Steiler. L’IÉSEG School of Management de Lille propose depuis deux ans « Mindfulness & Management », un cours parmi les mieux notés par les étudiants.
Or, et c’est là que le bât blesse, l’étude qui vient de paraître [3] démontre que la pleine conscience diminue la motivation au travail et n’augmente pas la performance des employés, un constat en opposition avec le discours marketing des coaches en charge de la promotion de cette technique de méditation. Andrew Hafenbrack, professeur à la Católica Lisbon School of Business & Economics au Portugal et Kathleen Vohs, professeur à la Carlson School of Management de l’Université du Minnesota sont partis d’une intuition : la pleine conscience serait être contre-productive dans un environnement de travail. Principale raison selon les chercheurs ? La technique consiste à observer sans jugement le flux des pensées en portant son attention sur la respiration, ce qui favorise l’acceptation des choses telles qu’elles sont. Or, les entreprises ont besoin d’employés motivés qui aillent toujours plus loin, ce qui nécessite un certain degré de mécontentement vis-à-vis du présent, ce qui est en contradiction avec les effets de la pleine conscience.
Fallait-il encore tester cette intuition sur le terrain, ce que les deux chercheurs ont fait. Ils ont conduit cinq études impliquant des centaines de personnes formées à la pleine conscience par des coaches professionnels. Les exigences scientifiques comme les principes du double aveugle et du groupe témoin ont été respectées. En effet, deux groupes témoins ont été constitués, un premier dont la motivation était mesurée sur une base écrite et un second sur une base de lecture. Le résultat est clair : la méditation de pleine conscience tend bien à démotiver (voir graphique). Parmi les groupes des personnes qui avaient pratiqué la pleine conscience, les niveaux de motivation étaient en moyenne plus bas. Les deux chercheurs se sont attaqués ensuite au suivi des performances réelles des participants quant aux tâches qui leur avaient été confiées. En moyenne, ils ont noté que la pleine conscience n’avait ni profité ni nui à la qualité du travail des participants.
https://www.forbes.fr/management/la-pratique-en-entreprise-de-la-pleine-conscience-sur-la-sellette/
Collateral Beauty
C'est un de mes films préférés, un film qui a du sens.
La première fois que je l'ai vu, j'ai écris trois cartes postales :) au temps, à l'amour, à la mort
Life is about people. At the end of the day, we're here to connect love, time, death. Now these three things connect every single human being on earth. We long for love. We wish we had more time. And we fear death.
La première fois que je l'ai vu, j'ai écris trois cartes postales :) au temps, à l'amour, à la mort
Life is about people. At the end of the day, we're here to connect love, time, death. Now these three things connect every single human being on earth. We long for love. We wish we had more time. And we fear death.
Une intelligence artificielle plus forte que des médecins pour détecter des tumeurs
À l’issue d’une compétition organisée samedi dernier à Pékin, en Chine, c’est le score sans appel de 2 à 0 qui a été obtenu par un vainqueur pour le moins étonnant : une machine. Opposé à des médecins aguerris, un système d’intelligence artificielle s’est en effet révélé capable d’établir des diagnostics médicaux avec bien plus de justesse que ses compétiteurs en blouse blanche.
On savait l’intelligence artificielle déjà capable de prédire l’avenir… La puissance des algorithmes vient une nouvelle fois de prouver son potentiel avec cette nouvelle prouesse que vient d’accomplir une machine : diagnostiquer avec une plus grande fiabilité que les médecins des pathologies cérébrales.
Le "match" a eu lieu samedi dernier à Pékin, en Chine, et opposait les plus éminents radiologues du pays à BioMind, un système capable d’établir un diagnostic médical grâce à l’intelligence artificielle. Résultat de la rencontre : une victoire haut la main de la machine 2 à 0.
Le premier round de la rencontre avait pour règle du jeu de diagnostiquer le plus précisément possible des tumeurs cérébrales à partir de l’analyse de cliché d’imagerie médicale. En trente minutes, l’équipe humaine constituée de 15 médecins chinois issus des meilleurs hôpitaux du pays est parvenue à établir son verdict avec justesse dans 66% des cas. Une performance honorable, pourtant bien loin de celle réalisée par BioMind.
Selon l'agence chinoise Xinhua, les algorithmes, eux, n’ont en effet nécessité qu’une quinzaine de minutes pour atteindre une justesse de diagnostic de 87%. 1-0 pour la machine !
Un match à l’issue indiscutable
Après la mi-temps, le deuxième round a été consacré à la prédiction de l’expansion potentielle d’hématomes cérébraux. Les médecins ont visé juste dans environ 6 cas sur 10. Le système d’intelligence artificiel, quant à lui, a atteint le score record de 83% de justesse. Un match qui se solde donc par une écrasante victoire algorithmique 2 à 0. Une réussite impressionnante qui ne semble toutefois pas étonner les spécialistes.
"Je ne suis pas du tout surpris par les résultats", concède Wang Yongjun, vice-président exécutif de l’Hôpital Tiantan de Pékin, siège du centre de recherche à l’origine du développement de BioMind. Il faut dire que l’entraînement de la machine fut on ne peut plus intensif et rigoureux. Les algorithmes ont en effet été abreuvés de dizaines de milliers d’images médicales issues des archives accumulées pendant une décennie à l’Hôpital Tiantan.
De quoi permettre à BioMind de diagnostiquer les troubles neurologiques communs avec une fiabilité de plus de 90%, "autant qu’un médecin expérimenté", souligne Wang Yongjun. Les spécialistes de chair et d’os auraient-ils alors du soucis à se faire face à la concurrence des machines ? Rien n’est moins sûr, dans l’immédiat en tout cas.
Un redoutable concurrent ? Pas si sûr
"L’intelligence artificielle a déjà été utilisée pour aider les médecins à lire les images telles que les scanners pulmonaires, pour les diagnostics établis dans quelques établissements chinois", explique Cheng Jingliang, professeur de radiologie à l’Hôpital universitaire de Zhengzhou, dans la province du Henan, au centre-Est du pays.
"Toutefois, l’utilisation de l’intelligence artificielle en est encore à ses balbutiements dans le domaine médical, et la précision des diagnostics établis par l’intelligence artificielle est à la traîne par rapport à celle des professionnels confirmés dans la plupart des cas pour l’instant", tempère le scientifique. Mieux qu’un concurrent direct, c’est donc plutôt un précieux conseiller que pourrait représenter l’intelligence artificielle pour la médecine des années à venir.
"Ce sera comme un GPS guidant une voiture. Cela suggérera des propositions à un médecin et l’aidera à établir son diagnostic", prévoit Paul Parizel, directeur du département de radiologie de l’Hôpital universitaire d’Anvers, en Belgique, membre du jury de ce concours médical homme-machine.
"Ce sera au médecin de donner son ultime décision, étant donnée l’existence d’un certain nombre de facteurs qu’une machine n’est pas capable de prendre en compte, tels que l’état de santé d’un patient et sa situation familiale", conclut le scientifique. Aussi puissants qu’ils soient, les algorithmes ne devraient pas égaler de si tôt la sagesse et la complexité de l’esprit humain. La singularité technologique demeure encore un mythe…
https://www.maxisciences.com/intelligence-artificielle/une-intelligence-artificielle-plus-forte-que-des-medecins-pour-detecter-des-tumeurs_art41098.html
1927-2017. C’était Simone Veil
Survivante de la Shoah, porteuse de la loi sur l’interruption volontaire de grossesse et Européenne convaincue, Simone Veil s’est éteinte le 30 juin 2017, à l’âge de 89 ans. La vie politique française perdait alors l’une de ses plus grandes et illustres figures. Le 1er juillet 2018, Simone Veil est la cinquième femme à entrer au Panthéon.
Suscitant autant l’admiration que l’affection, Simone Veil s’est imposée comme l’une des personnalités préférées des Français. De retour des camps d’Auschwitz et de Bergen-Belsen en mai 1945, elle est sauvée du désespoir par son courage et sa détermination. Après avoir fondé une famille, puis entamé une carrière dans la magistrature, en 1974, elle devient du jour au lendemain la femme politique française la plus célèbre et la plus populaire, réussissant à faire adopter en tant que ministre de la Santé la loi qui porte son nom, relative à l’interruption volontaire de grossesse (IVG). Figure emblématique du combat des femmes, elle a occupé au sein de l’administration comme en politique des postes jusque-là inaccessibles aux femmes : première femme secrétaire du Conseil supérieur de la Magistrature (CSM), première femme à siéger au conseil d’administration de l’ORTF (1972), première femme présidente du premier Parlement européen élu au suffrage universel (1979), première femme ministre d’État (1993). Membre du Conseil constitutionnel de 1998 à 2007, elle a également été en 2008 la sixième femme à être élue à l’Académie française et à entrer sous la Coupole en mars 2010, occupant à la suite de Paul Claudel, Pierre Loti et Pierre Messmer le fauteuil numéro 13, qui fut aussi celui de Jean Racine.
https://www.gouvernement.fr/1927-2017-c-etait-simone-veil
Suscitant autant l’admiration que l’affection, Simone Veil s’est imposée comme l’une des personnalités préférées des Français. De retour des camps d’Auschwitz et de Bergen-Belsen en mai 1945, elle est sauvée du désespoir par son courage et sa détermination. Après avoir fondé une famille, puis entamé une carrière dans la magistrature, en 1974, elle devient du jour au lendemain la femme politique française la plus célèbre et la plus populaire, réussissant à faire adopter en tant que ministre de la Santé la loi qui porte son nom, relative à l’interruption volontaire de grossesse (IVG). Figure emblématique du combat des femmes, elle a occupé au sein de l’administration comme en politique des postes jusque-là inaccessibles aux femmes : première femme secrétaire du Conseil supérieur de la Magistrature (CSM), première femme à siéger au conseil d’administration de l’ORTF (1972), première femme présidente du premier Parlement européen élu au suffrage universel (1979), première femme ministre d’État (1993). Membre du Conseil constitutionnel de 1998 à 2007, elle a également été en 2008 la sixième femme à être élue à l’Académie française et à entrer sous la Coupole en mars 2010, occupant à la suite de Paul Claudel, Pierre Loti et Pierre Messmer le fauteuil numéro 13, qui fut aussi celui de Jean Racine.
https://www.gouvernement.fr/1927-2017-c-etait-simone-veil
L’ Expérience Est L’Ingrédient Secret De Toutes Les Réussites
Les succès entrepreneuriaux sont autant le fruit du talent et des qualités de visionnaire du chef d’entreprise que des expériences qu’il a vécues et dont il s’est nourri au fil du temps. Une conviction partagée avec beaucoup de personnes dont j’ai croisé le chemin. Dans le monde entrepreneurial, en effet, rien ne vaut le retour d’ expérience de quelqu’un qui a déjà fait ce que vous voulez tenter.
Depuis le plus jeune âge, les apprentissages s’acquièrent par l’expérience de ceux qui nous entourent : de nos premiers pas à notre permis de conduire, en passant par l’école. Il en est de même pour l’entrepreneuriat. Être accompagné par des personnes expérimentées pour éviter la plupart des écueils est une évidence dans beaucoup de pays. L’expérience d’autrui est un facteur de réussite, un cadeau indispensable à tout succès. Et ce à 4 niveaux.
Tout d’abord, le partage d’expérience avec d’autres entrepreneurs peut donner envie de se lancer soi-même dans ce type d’aventure. C’est par exemple ce qu’a vécu Philippe Gouspillou : cet entrepreneur amiénois a franchi le pas de la création d’entreprise après avoir discuté et suivi le parcours d’un autre entrepreneur de sa région qui avait monté avec succès une PME de 300 personnes. Il s’est inspiré des retours d’expérience que l’entrepreneur avait partagés avec lui et qui contenaient plusieurs des clés de son succès : la qualité de service, la satisfaction client, l’innovation en continu et la fiabilité des produits livrés. Autant d’éléments qui ont guidé Philippe Gouspillou quand il a lancé, puis développé sa propre société.
S’appuyer sur l’expérience des autres permet aussi d’identifier plus rapidement les freins auxquels on peut potentiellement être confronté et donc de gagner un temps précieux face à ses concurrents. Sur ce sujet, c’est Albert Szulman, fondateur de BeBound et de l’accélérateur ScaleUp Booster qui m’expliquait que, ce qui prend le plus de temps et ralentit un projet d’entreprise, c’est d’appréhender les obstacles à surmonter. En étant épaulé par des personnes qui sont déjà passées par là, on gagne un temps fou. Les grands hommes à toutes les époques de l’Histoire n’ont jamais hésité à se hisser sur les épaules de personnes expérimentées.
Troisième avantage à faire appel à l’expérience des autres : on est plus efficace et surtout plus agile. On se dote de repères grâce auxquels on va pouvoir réadapter son action rapidement et être à nouveau efficace. Ce sont les fonds d’investissement avec lesquels j’ai discuté qui ont notamment insisté sur ce point. Jean-Marc Bailly d’Aster Capital par exemple m’expliquait avoir constaté qu’un entrepreneur réussit mieux s’il est accompagné que seul. Pour lui, être accompagné est essentiel pour réussir, quel que soit le moment où démarre cet accompagnement. L’expérience dont bénéficie l’entrepreneur lui permet d’éviter beaucoup d’erreurs, en particulier des erreurs de débutant.
Enfin, l’expérience est un atout tout au long de la vie d’entrepreneur, depuis la conception du projet jusqu’à sa mise en œuvre. Jeanne Massa, co-fondatrice d’Habiteo, quand elle revient sur son parcours, explique que plusieurs personnes lui ont permis d’arriver là où elle en est aujourd’hui. Elle se souvient particulièrement des expériences qu’ont partagé avec elle des experts comme Thierry Spencer sur le « sens du client », Denis Fayolle sur la démarche entrepreneuriale, Jean-Claude Szaleniec sur son secteur d’activité ou encore Julien Frelat pour la réalisation numérique de son projet.
Sans compter qu’aujourd’hui la démarche de partage est au cœur de modèles nouveaux qui se sont progressivement imposés : open innovation (on partage sa démarche d’innovation), travail collaboratif (on partage des savoir-faire professionnels que l’on combine de façon pertinente et productive), peer-to-peer (on partage un service ou un produit avec ses pairs) … Le partage d’expérience, que d’autres appelleront partage de bonnes pratiques, a ceci de particulièrement riche : c’est qu’il permet à chacun d’avancer et en même temps de progresser.
C’est pour cette raison qu’il est temps de désacraliser l’accompagnement des chefs d’entreprise en montrant que c’est une pratique bien plus courante qu’on ne le pense. Beaucoup d’entrepreneurs connu pour leurs succès ont fait le choix d’être accompagnés et se sont nourris de l’expérience de leurs pairs. Encore souvent objet de méfiance, l’accompagnement est pourtant un atout. Pour preuve, la plupart des chefs d’entreprise à succès a choisi d’être accompagnée. Ils ont compris une chose pourtant évidente : à plusieurs, on va plus loin que tout seul.
https://www.forbes.fr/entrepreneurs/experience-est-lingredient-secret-de-toutes-les-reussites/
Depuis le plus jeune âge, les apprentissages s’acquièrent par l’expérience de ceux qui nous entourent : de nos premiers pas à notre permis de conduire, en passant par l’école. Il en est de même pour l’entrepreneuriat. Être accompagné par des personnes expérimentées pour éviter la plupart des écueils est une évidence dans beaucoup de pays. L’expérience d’autrui est un facteur de réussite, un cadeau indispensable à tout succès. Et ce à 4 niveaux.
Tout d’abord, le partage d’expérience avec d’autres entrepreneurs peut donner envie de se lancer soi-même dans ce type d’aventure. C’est par exemple ce qu’a vécu Philippe Gouspillou : cet entrepreneur amiénois a franchi le pas de la création d’entreprise après avoir discuté et suivi le parcours d’un autre entrepreneur de sa région qui avait monté avec succès une PME de 300 personnes. Il s’est inspiré des retours d’expérience que l’entrepreneur avait partagés avec lui et qui contenaient plusieurs des clés de son succès : la qualité de service, la satisfaction client, l’innovation en continu et la fiabilité des produits livrés. Autant d’éléments qui ont guidé Philippe Gouspillou quand il a lancé, puis développé sa propre société.
S’appuyer sur l’expérience des autres permet aussi d’identifier plus rapidement les freins auxquels on peut potentiellement être confronté et donc de gagner un temps précieux face à ses concurrents. Sur ce sujet, c’est Albert Szulman, fondateur de BeBound et de l’accélérateur ScaleUp Booster qui m’expliquait que, ce qui prend le plus de temps et ralentit un projet d’entreprise, c’est d’appréhender les obstacles à surmonter. En étant épaulé par des personnes qui sont déjà passées par là, on gagne un temps fou. Les grands hommes à toutes les époques de l’Histoire n’ont jamais hésité à se hisser sur les épaules de personnes expérimentées.
Troisième avantage à faire appel à l’expérience des autres : on est plus efficace et surtout plus agile. On se dote de repères grâce auxquels on va pouvoir réadapter son action rapidement et être à nouveau efficace. Ce sont les fonds d’investissement avec lesquels j’ai discuté qui ont notamment insisté sur ce point. Jean-Marc Bailly d’Aster Capital par exemple m’expliquait avoir constaté qu’un entrepreneur réussit mieux s’il est accompagné que seul. Pour lui, être accompagné est essentiel pour réussir, quel que soit le moment où démarre cet accompagnement. L’expérience dont bénéficie l’entrepreneur lui permet d’éviter beaucoup d’erreurs, en particulier des erreurs de débutant.
Enfin, l’expérience est un atout tout au long de la vie d’entrepreneur, depuis la conception du projet jusqu’à sa mise en œuvre. Jeanne Massa, co-fondatrice d’Habiteo, quand elle revient sur son parcours, explique que plusieurs personnes lui ont permis d’arriver là où elle en est aujourd’hui. Elle se souvient particulièrement des expériences qu’ont partagé avec elle des experts comme Thierry Spencer sur le « sens du client », Denis Fayolle sur la démarche entrepreneuriale, Jean-Claude Szaleniec sur son secteur d’activité ou encore Julien Frelat pour la réalisation numérique de son projet.
Sans compter qu’aujourd’hui la démarche de partage est au cœur de modèles nouveaux qui se sont progressivement imposés : open innovation (on partage sa démarche d’innovation), travail collaboratif (on partage des savoir-faire professionnels que l’on combine de façon pertinente et productive), peer-to-peer (on partage un service ou un produit avec ses pairs) … Le partage d’expérience, que d’autres appelleront partage de bonnes pratiques, a ceci de particulièrement riche : c’est qu’il permet à chacun d’avancer et en même temps de progresser.
C’est pour cette raison qu’il est temps de désacraliser l’accompagnement des chefs d’entreprise en montrant que c’est une pratique bien plus courante qu’on ne le pense. Beaucoup d’entrepreneurs connu pour leurs succès ont fait le choix d’être accompagnés et se sont nourris de l’expérience de leurs pairs. Encore souvent objet de méfiance, l’accompagnement est pourtant un atout. Pour preuve, la plupart des chefs d’entreprise à succès a choisi d’être accompagnée. Ils ont compris une chose pourtant évidente : à plusieurs, on va plus loin que tout seul.
https://www.forbes.fr/entrepreneurs/experience-est-lingredient-secret-de-toutes-les-reussites/
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