Leaders

Qu'est ce que le leadership ? 4 caractéristiques :

1. Influencer et fédérer un groupe

Le leadership est une autorité d’influence, basée les relations que le leader noue avec les membres d’un groupe. Cela implique pour le leader de :

Communiquer efficacement avec les membres du groupe ;
Faire adhérer l’équipe à un but commun ;
Motiver les membres de l’équipe à atteindre les objectifs fixés.
Le leadership est une autorité d’influence, basée les relations que le leader noue avec les membres d’un groupe. Être un leader est une reconnaissance, et non un statut.

2. Pour atteindre un but commun

Un groupe se définit par la réalisation d’un but commun, qui se manifeste à trois niveaux :

Une vision, qui a pour objet d’inspirer les membres de l’équipe et de donner du sens à l’action ;
Un ou plusieurs buts, qui ont pour objet de cadrer l’action. Les buts constituent une « mise en mots » de la vision ;
Plusieurs objectifs – stratégiques et opérationnels – qui ont pour objet d’orienter l’action. Les objectifs sont les buts à atteindre traduits en indicateurs mesurables et organisés dans le temps.
Un leader tient son autorité des membres du groupe, qui le reconnaissent comme tel.

3. Dans une relation de confiance mutuelle

Un leader tient son autorité des membres du groupe, qui le reconnaissent comme tel. Cela implique :

Une confiance du groupe vers le leader et une confiance du leader vers le groupe ;
Un respect mutuel et une écoute réciproque ;
Et bien entendu l’exemplarité du leader, s’il veut conserver la confiance du groupe dans le temps.
4. Pour une durée limitée

On ne peut pas être un leader à tout moment, sur une longue période, l’environnement joue un rôle prépondérant (une situation de crise par exemple peut radicalement bouleverser le leadership dans un groupe). Il appartient au leader d’être capable – lorsque la situation l’exige – de « lâcher » son leadership, ce qui implique :

D’utiliser les leviers du leadership participatif (solliciter les membres du groupe et partager avec eux la responsabilité de la prise de décision) et du leadership délégatif (transférer la responsabilité de la prise de décision) ;
D’être capable de laisser la place aux autres quand c’est nécessaire (notamment lorsqu’une personne est plus compétente sur un sujet donné) ;
De faire preuve d’humilité, car un leader n’existe que par l’intermédiaire de son équipe.

http://www.antonin-gaunand.com/leadership/une-definition-du-leadership-influencer-et-federer/


Un livre à lire :




Sur la base de trois piliers scientifiques : la psychologie positive, les neurosciences cognitives et la pratique de la méditation de pleine conscience, vous évoquez, dans votre ouvrage Le Leader Positif, des notions d’altruisme, de compassion, de responsabilité, d’exigence. Mais cela relève aussi d’un passé personnel. L’amour des parents, de la famille, l’éducation… Des nombreux manquements naît une frustration qui aboutit aux bras cassés que l’on croise dans certaines entreprises. Comment réparez-vous tout cela ?

Il y a un élément clé que je crois que vous devez absolument savoir concernant notre modèle de leadership positif, c’est ce que j’appelle le cercle vertueux : on ne peut pas avoir une organisation qui impacte positivement la planète si on n’a pas une organisation elle-même positive. Une organisation positive, c’est celle qui œuvre pour délivrer à la fois de la haute performance et qui crée des conditions d’épanouissement, qui est partie prenante de ses collaborateurs. Mais pour arriver à une entreprise positive, il me semble que la révolution intérieure du dirigeant est absolument indispensable – c’est le premier cercle de transformation personnelle. Nous sommes évidemment le fruit de notre histoire et il me semble que quand on est à la tête d’un département, d’une entreprise, d’un pays, de n’importe quelle organisation, on a le devoir d’inspirer les autres en travaillant d’abord sur soi. Encore une fois, ce monde d’incertitudes et de dilemmes réclame d’autres qualités qui faisaient les leaders d’il y a 20 ou 30 ans. Mais, comme vous l’avez dit, chacun a la maturité et son histoire pour développer (ou pas) ces aptitudes. Nous n’avons pas la prétention de réparer des « bras cassés », on dit juste que, quand on est en position de leadership, pour inspirer et embarquer le plus grand nombre, il nous semble intéressant d’avoir des pratiques d’intériorité. Dans ce que je dis, il y a tellement de possibilités de cultiver cette connaissance, cette conscience et cette acceptation de soi en tant que leader. Je dois préciser un point : c’est vrai que l’on peut se dire leader positif égale positivité, psychologie positive, on y croit, optimisme béat, par-delà l’adversité on va y arriver.  Là où j’en viens à votre question, c’est que justement, beaucoup se trompent. Des leaders viennent nous voir en nous disant : « moi je vais prendre un cours de psychologie positive et tout ira bien, je verrai la vie en rose ». Non. C’est l’exact opposé. Si vous ne faites pas ce travail personnel en profondeur, vous serez dans la superficialité, dans l’affichage, dans le politiquement correct.

https://www.forbes.fr/management/comment-devenir-un-leader-admire-et-inspirant/

John Maxwell The 5 Levels of Leadership