Xiaomi Mi 8 à partir de 299€

Disponible chez nous depuis quelques jours, le Xiaomi Mi 8 est en promotion chez Gearbest dans sa version globale avec toutes les bandes 4G. Le modèle 64 Go + 6 Go est ainsi affiché au prix de 299 euros avec le code GBMP11MI8 !



Le Xiaomi Mi 8 dispose d’un grand écran AMOLED de 6,21 pouces en Full HD+ au format 19:9, d’un Snapdragon 845, de 6 Go de RAM donc, mais aussi d’une batterie de 3 400 mAh et d’un système de reconnaissance faciale. Côté appareil photo, ce modèle dispose d’un double capteur photo de 12 MP, l’ensemble tourne sous Android Oreo avec la surcouche MiUI en version 9,5.

https://www.journaldugeek.com/2018/11/12/plan-xiaomi-mi-8/

Dans une grotte d’Afrique du Sud, un dessin vieux de 73 000 ans

Des croisillons tracés à l’ocre et conservés sur une roche polie suggèrent une activité symbolique diversifiée d’« Homo sapiens », bien avant son arrivée en Europe.

La grotte de Blombos, à 300 km à l’est de la ville du Cap, en Afrique du Sud, est décidément un trésor pour les archéologues. Ils y ont déjà découvert des coquillages percés contenant de l’ocre qui pouvaient servir de parures, des outils et des armes en pierre taillée, parfois d’apparat, dans des niveaux allant de 75 000 à 100 000 ans.




Début 2002, quand Christopher Henshilwood et ses collègues avaient décrit des fragments d’ocre gravés vieux de 77 000 ans, la nouvelle avait fait l’effet d’une bombe : Homo sapiens était un « artiste » déjà dans son berceau africain, et n’avait pas attendu d’atteindre l’Europe pour exprimer une activité symbolique – certes bien moins élaborée que les peintures de la grotte Chauvet (datée de plus de 30 000 ans).


Plus de quinze ans plus tard, l’équipe de Christopher Henshilwood confirme que les occupants de Blombos étaient de grands amateurs d’une forme particulière : les croisillons observés sur des fragments d’ocre ont été retrouvés sur un petit morceau de silcrète, une roche siliceuse dure, qui a conservé depuis 73 000 ans la trace de marques probablement faites à l’aide d’un morceau d’ocre pointu. L’objet ne paie pas de mine, mais c’est bien le plus ancien dessin au crayon jamais découvert.

https://www.lemonde.fr/archeologie/article/2018/09/12/un-dessin-vieux-de-73-000-ans-trouve-dans-une-grotte-sud-africaine_5354166_1650751.html

Le petit Prince

Pour chaque fin, il y a un nouveau départ

C’est une folie de haïr toutes les roses parce qu’une épine vous a piqué,
d’abandonner tous les rêves parce que l’un d’entre eux ne s’est pas réalisé,
de renoncer à toutes les tentatives parce qu’on a échoué.
C’est une folie de condamner toutes les amitiés parce qu’une vous a trahi,
de ne croire plus en l’amour juste parce qu’un d’entre eux a été infidèle,
de jeter toutes les chances d’être heureux juste parce que quelque chose n’est pas allé dans la bonne direction.
Il y aura toujours une autre occasion, un autre ami, un autre amour, une force nouvelle.
Pour chaque fin il y a toujours un nouveau départ.


Réalité virtuelle : cinq start-up prometteuses


Effet de mode ou vrai bouleversement ? La réalité virtuelle a fait son entrée dans l'univers du marketing. Sélection de 5 start-up innovantes.

Diakse, le shopping virtuel
Aider les sites e-commerce à se démarquer dans un environnement concurrentiel fort. C'est avec cette ambition que Julien Berthomier a co-fondé Diakse. La start-up rend accessible aux e-commerçants la création de boutiques virtuelles sur le Web, afin "de recréer sur Internet la même expérience que dans les petites boutiques physiques", explique le CEO de Diakse. La technologie, mise au point en 2015 et désormais brevetée, plonge le visiteur dans un univers photo à 360°. "La marque peut ainsi ajouter ou retirer facilement des produits, poursuit-il. Mais, l'outil optimise également le positionnement des produits en fonction du comportement de l'internaute."
Le visiteur, absorbé dans l'univers de la marque, passe alors trois à quatre fois plus de temps sur les sites optimisés par Diakse, soit 12 minutes en moyenne, révèle Julien Berthomier. "Nous piquons du temps de vie aux clients, glisse-t-il. Et nous observons des taux de conversion entre 15 et 20 %." Camif, AccorHotels, AXA ou Atelier Baltus font partie des 15 "boutiques" à date de la start-up.



Uptale, l'AR de la pédagogie
C'est l'histoire de quatre amis d'enfance qui, après des premiers pilotes positifs en début d'année 2016, ont décidé de lancer en septembre 2017 une offre de formation immersive en réalité virtuelle : "nous nous basons sur des contenus réels, des photos, des vidéos 360°, pour créer un environnement virtuel sur lequel nous ajoutons une surcouche interactive, qui se veut pédagogique", résume Dwayne Iserief, l'un des quatre fondateurs d'Uptale. La start-up invite les entreprises à changer de dimension via la formation expérientielle. Celle qui se définit comme "le WordPress de la formation immersive" commercialise une plateforme permettant aux sociétés de créer, à partir de leurs propres contenus, des modules courts d'immersive learning. La distribution de ces modules sert des groupes français de premier plan : PSA Groupe, Air France, Danone, AccorHotels. La start-up parisienne, est notamment lauréate du programme Founders de Station F.



Atlas V, l'entertainment de demain
Atlas V, créé en décembre 2017, a mis le cap sur la volonté d'offrir une nouvelle expérience utilisateur dans le divertissement. Pour préparer le cinéma de demain, quatre producteurs expérimentés et passionnés de la réalité virtuelle, ont décidé de réinventer la production audiovisuelle en immersion : "La production immersive n'en est qu'à ses balbutiements, chaque nouveau film, chaque histoire, chaque scène est une nouvelle opportunité pour faire émerger un code narratif différent", soulève Fred Volhuer, PDG d'Atlas V.

Cette société consacrée à 50 % à la production audiovisuelle, et à 50 % à l'innovation technologique, met du coeur à l'ouvrage à travers la VR, l'AR et la MR : "Nous croyons à la fin des écrans et souhaitons faire émerger le grand créatif de demain". Atlas V a fait une entrée très remarquée au festival Sundance New Frontier en février 2018, avec deux projets sélectionnés : "Spheres" de Eliza McNitt et "Battlescar" de Martin Allais et Nico Casavecchia. Les GAFA s'intéressent de près aux contenus en réalité virtuelle

Virtual Room, la réalité s'échappe du virtuel
Combinez escape game et réalité virtuelle : vous obtenez Virtual Room. Lancée en février 2017, la start-up propose la première aventure de réalité virtuelle physiquement accessible au grand public. Elle est le premier réseau de salles de réalité virtuelle au monde, avec 16 salles. "Tout le monde parlait de ce phénomène, mais il n'y avait pas encore de démocratisation du concept. Et comme nous avions des bases en contenu, l'idée a rapidement fait son chemin de proposer deux aventures de réalité virtuelle", précise Benoît Bouthinon, cofondateur.

Ce concept ludique et interactif se joue de 2 à 4 personnes. Virtual Room a annoncé un troisième contenu exclusif et 14 ouvertures de salles pour 2019.

Go Touch VR, et la VR prend corps
La réalité virtuelle porte de mieux en mieux son nom, mais pèche encore par son manque de sensations physiques réelles. Incubée au sein d'Euratechnologie Lille, Go Touch VR veut résoudre ce problème : grâce à des bagues et des embouts connectés, elle permet de "ressentir la sensation de toucher au sein d'un environnement immersif", explique Eric Vezzoli, son président.

Principalement utilisée en B to B dans le cadre de formations immersives, la technologie pourrait rapidement sortir des chaînes de montage virtuelles pour trouver une application grand public. La start-up, cherche à lever 3 millions d'euros pour développer une plateforme accessible à l'ensemble des marques.

http://www.e-marketing.fr/Thematique/cross-canal-1094/Diaporamas/realite-virtuelle-cinq-startups-qui-ont-vent-poupe-334655/touch-prend-corps-334671.htm

Place to go : Le Loir dans la Théière - Paris


 Le Loir dans la Théière -  3 Rue des Rosiers, 75004 Paris



Le nom de ce salon de thé fait référence au loir malchanceux jeté dans une théière lors de la fête donnée par le Chapelier fou dans le célèbre conte Alice au pays des merveilles.



On aime la déco de bric et de broc et la cuisine gourmande (tartes, grandes salades) et l'on s'afffale sur les canapés chinés pendant que les dizaines de pâtisseries nous font de l'œil (c'est la spécialité!) : la tarte au citron meringuée comme le fondant au chocolat sont divins.



Le week-end, l'endroit est blindé de touristes qui viennent pour le brunch ; la file d'attente interminable, les regards envieux et le service inégal peuvent donc gâcher l'expérience. Pas de réservation, donc venir tôt (avant midi) ou se préparer à patienter dans la rue.

https://www.timeout.fr/paris/restaurant/le-loir-dans-la-theiere

Slemish Sessions: Niamh McGlinchey - Love You 'Till The End

Love You 'Till The End




I just want to see you
Je veux simplement te voir
When youre all alone
Lorsque tu est seule.
I just want to catch you if I can
Je veux simplement t'attraper si je peux.
I just want to be there
Je veux simplement etre ici
When the morning light explodes
Quand la lumière du jour explosera.
On your face it radiates
Sur ton visage, il rayonne.
I cant escape
Je ne peux y échaper. .
I love you till the end
Je t'aime jusqu'a la fin
I just want to tell you nothing
Je veux simplement ne rien te dire
You dont want to hear
De ce que tu ne veux pas entendre.
All I want is for you to say
Tout ce que je veux est de te dire
Why dont you just take me
Pourquoi ne m'amène-tu pas
Where Ive never been before
Où je n'ai jamais été
I know you want to hear me
Je sais que tu veux m'entendre.
Catch my breath
Attrape mon souffle.
I love you till the end
Je t'aime jusqu'a la fin.
I just want to be there
Je veux simplement être la
When were caught in the rain
Quand on se fait attrapé par la pluie.
I just want to see you laugh not cry
Je veux simplement te voir rire et non pleurer.
I just want to feel you
Je veux simplement te sentir
When the night puts on its cloak
Quand la nuit met sa cape.
Im lost for words dont tell me
Je suis perdu pour des mots, ne me le dit pas.
All I can say
Tout ce que je peux dire
I love you till the end
Je t'aime jusqu'a la fin.

Nous fûmes alors des idéalistes et quelques révolutionnaires, nous voulions marier tout et ses apparents contraires

Sous la fatalité qui me saisit, juif; quand à nouveau une brute ensanglante une synagogue, je ressens une fierté tenace. La brute dont le nom m’indiffère, qui chabbat dernier est allé tuer au temple Etz Haïm de Pittsburgh, nous haïssait, juifs, pour nous-même, «des enfants de Satan» disait-il, et pour ce qu’il croyait savoir de nos actes: il nous haïssait parce que nous étions, juifs, des amis de ces étrangers qu’il abhorrait tout autant, des amis des migrants en marche vers les États-Unis, des amis des errants en quête de repos. Et c’est en ayant lu, sur la toile, qu’une vénérable association juive accompagnait les caravanes montant du Honduras que la brute aurait saisi ses armes.

Dans l’inventaire sans fin des raisons que se sont données des brutes pour nous tuer, juifs, qui avons supplicié le Christ, empoisonné les puits et saigné des bambins pour la pâte de nos matzos de Pâque, qui avons poignardé l’Allemagne, outragé la sainte foi de l’Espagne, pressuré la paysannerie de Pologne et la trésorerie du roi de France, qui avons fomenté le communisme, tué le tzar et conçu le capitalisme, tant l’argent est notre Dieu profane et jaloux, écrivait ce con de Marx, nous juifs qui préparons désormais le génocide des Palestiniens et serons la raison même d'une nouvelle guerre mondiale par notre entêtement... Dans la liste si longue que se donnent des brutes pour nous haïr, juifs, celle de la brute de Pittsburgh, celle-là seulement me réchauffe le cœur endeuillé, car elle est juste et notre raison d’être au monde.

La providence des autres
Nous sommes, juifs, les amis des migrants, des pauvres et des déshérités qui marchent sur les routes d’une planète odieuse, et pour cela, une brute a tué onze d’entre nous dans une choule de Pittsburgh. Puissions-nous, en vérité, être dignes de cette haine. Cela n’a rien de simple, tant il faut de la mémoire. L’avais-je oublié, juif en France où mes pareils font corps avec l’État contre trop de menaces, qu’il était encore des juifs n’ayant rien oublié des haillons de nos ancêtres?

Dans l’Amérique de Ellis Island, au temps où l’Europe charriait sa misère au large de New York, naissait la HIAS, la Hebrew Immigrant Aid Society, qui servait des repas cachères aux débarqués des bateaux, et les accompagnait dans leur nouveau monde. La HIAS fut la providence modeste des rescapés des pogromes, des évadés du tzar, des réfugiés du nazisme, des juifs revenus de Cuba, de Pologne, du Maroc, de Tchécoslovaquie, de l’Iran et de l’Union soviétique, que sais-je encore, et puis la providence des autres, sans abdiquer son nom, car il vint un temps où la misère des seuls juifs ne suffisait plus à satisfaire cette générosité.

Nous, juifs, sommes au monde, et auprès de ceux qui ressemblent à nos détresses passées. J’en ressens une fierté commode, et le regret de ne le découvrir qu’au hasard d’un deuil.
C’est en arborant son histoire que la HIAS est allée au devant des Vietnamiens et des Cambodgiens en 1975, et depuis les années 2000 à la rencontre de la misère du monde. En Afghanistan, en Bosnie, Bulgarie, Éthiopie, Haïti, Tunisie, au Venezuela, au Kenya, au Tchad, en Ouganda et en Équateur, la liste se poursuit sur le site de la HIAS, une organisation prouve que nous, juifs, sommes au monde, et auprès de ceux qui ressemblent à nos détresses passées. J’en ressens une fierté commode, et le regret de ne le découvrir qu’au hasard d’un deuil. J’en contemple ce que nous avons perdu.
Ce qui suit n’est la faute à personne, mais juste la fatalité de l’histoire.

Nous fûmes, juifs, errants et en sursis, et de ces errances, nous tirions une évidence. Il ne s’agissait pas seulement de prier et étudier encore, mais de choisir le camp des opprimés, nos autres semblables. Nous étions pour nous, ayant lu le sage Hillel, «si je ne suis pas pour moi, qui le sera», et pour les autres, car nous avions été «étrangers au pays d’Égypte» et en aimions donc l’étranger comme nous-mêmes.

Nous fûmes alors des idéalistes et quelques révolutionnaires, nous voulions marier tout et ses apparents contraires. Nous eûmes nos socialistes, nos communistes et nos syndicalistes et ces jeunes gens qui, dans le Deep South raciste, allaient défier le Klu Klux Klan auprès des Noirs du pasteur King, et parfois en mouraient. Nous eûmes SOS Racisme, qui sans les étudiants juifs eût été incomplète et qui entraînait les jeunes français à se vivre comme autant de potes. Nous eûmes Krasucki, nous eûmes le Bund, qui fut notre impossible et qui en yiddish, en Pologne et en Russie, voulait construire un socialisme pour tous et pour nous. Nous eûmes en Israël les Kibboutzim, dont mon père fit son idéal de sioniste-socialiste en France. Nous eûmes tout ceci et tant de déception, d’erreurs, d’habiletés trompées, de naïvetés trahies. Nous eûmes ces juifs maoïstes et trotskistes de Paris la rouge, après 68, qui allaient travailler en usine et accompagner les immigrés, et qui poussaient l’engagement jusqu’à devenir les premiers défenseurs des Palestiniens, et un enfant de rabbin, Michel Warschawski, qui est en Israël le pilier d’une subversion antisioniste.
Nous avions surtout cette intranquillité, jusque dans nos familles de petite bourgeoisie, et nous savions qu’il était inconcevable de ne pas être en face, avec le débarqué, puisque nous avions été semblables. Si je ne suis pas pour l’autre, qui le sera?

Nous fûmes, juifs, tout cela et la HIAS le demeure. Qui d’autre? En France, l'OSE et l'OPEJ, pour laquelle ma femme travaillait il y a vingt-neuf ans, deux associations nées dans les années 1940 pour sauver et reconstruire les enfants de la Shoah, s’accrochent toujours en banlieue auprès d’enfants de toutes couleurs et de toutes confessions. Qui d’autre, encore?

Étrangers à notre histoire errante
Nous fûmes Ahasvérus autour du globe, et un jour nous nous arrêtâmes. C’est une envie légitime, elle ne date pas d’aujourd’hui. On dit que ces mots, «Po lin», «ici tu te reposeras», furent le premier nom de la Pologne quand les juifs, chassés par les croisés d’Occident s’y installèrent –mais ce havre, au fil des siècles, finit en tragédie. Il faut bien s’arrêter, pourtant, et être britannique, français, citoyen de la libre Amérique, ou encore, accomplissant le rêve du prophète Herzl, s’arrêter chez soi, comprendre en Israël, où vit ma sœur et où ma jeune nièce est militaire, et être au monde depuis son État-nation. S’arrêter, donc, et prospérer ou vivre simplement, et s’autoriser aussi les effluves de l’oubli.

Mais un jour, en Israël, start-up nation en guerre et société d’injustices, un gouvernement se lève et parle d’identité, comme partout ailleurs les gouvernants d’injustice, et nourrit ses pauvres de ressentiment, et crie à la lutte contre l’ennemi intérieur et à l’expulsion contre l’immigré africain. Mais un jour, en France, vieille République aimée, des juifs revendiqués, dans le débat public, se rallient au nationalisme ou le justifient de leur verbe, et un philosophe intranquille fustige «l’amour de l’autre» qui nous égare, et un journaliste dogmatique qualifie d’envahisseurs les migrants qui se noient près de nos côtes, humilie une jeune femme pour son prénom sénégalais et vulgarise l’envie de guerre civile de la vraie France contre l’immigré qui nous remplacera.

J’ai, Français, mille raisons de réprouver Éric Zemmour, et une supplémentaire, qui est le reniement de mon judaïsme, qu’il offre en colifichet à la haine des barricadés.
J’ai, Français, cent débats à mener avec Alain Finkielkraut, et un essentiel, sur cet «au nom de l’autre» qu’il réprouve, quand je persiste à dire qu’il nous a justifié.

J’ai, Français juif et de famille aussi israélienne, tant de raisons de m’affliger de la politique de Benyamin Netanyahou, mais une les surpasse: ce qu’il a fait, dans ce pays dont il dit qu’il est possiblement le mien si je, juif, le désire, contre quelques milliers d’Érythréens et Soudanais, qui après l’enfer du Sinaï se reposaient dans le Sud de Tel-Aviv. Le 31 août 2017, le Premier ministre d’Israël descendait dans le Tel-Aviv pauvre pour blâmer les «infiltrés»: «Nous allons rendre le sud de Tel-Aviv aux citoyens d’Israël», lançait-il. Il dirait, en mars 2018, que les migrants africains étaient «plus dangereux que la menace djihadiste». Il a dit aussi, Netanyahou, qu’Israël ne serait plus un État juif si l’on n’endiguait pas l’immigration africaine.

Il est, entre les politiciens de l’identitarisme et la brute assassine, une continuité de paranoïa.
Netanyahou, ce juif étranger à notre histoire errante, parlait ainsi à son peuple –un démagogue d’Israël comme il en est de Hongrie ou d’Amérique, qui nourrissent leur escroquerie de frayeur et de honte. Quelle différence entre ce que dit Marine Le Pen de la France et Benyamin Netanyahou d’Israël, et quelle différence entre ce qu’ils disent et les passions morbides qui travaillaient la brute qui s’est levée chabbat dernier pour tuer des juifs, parce qu’il pensait que ces juifs, aidant les migrants, préparaient la fin de son peuple d’Amérique?

Il est, entre les politiciens de l’identitarisme et la brute assassine, une continuité de paranoïa; les sépare, cela n’est pas rien, le passage à l’acte, que seuls osent les brutes quand les politiciens incendient les âmes dans le confort des mots. Mais il reste, entre Zemmour, Netanyahou et la brute de Pittsburgh, une ligne atroce: ces deux juifs, comme la brute qui a tué d’autres juifs, gardent les frontières qui protègent la pureté des peuples évolués et vouent aux gémonies ceux qui ouvrent les portes aux hordes miséreuses. Parfois, le diable nous saisit, nous devinons son rire.
Il faut admettre, c’est le mantra des républicains, qu’un pays, Israël ou la France ou la Hongrie, a le droit de se préserver du monde, et qu’un politicien qui rejette des Noirs au désert n’est pas un assassin de juifs. Évidemment. Mais qu’avons-nous fait de la colère, haverim, mes amis, et de nos errances d’antan?

http://www.slate.fr/story/169272/attentat-pittsburgh-juif-amour-autre?fbclid=IwAR0KZ2wqSxOc2UdWmcKNlfsGHxnupt50LZSnS0ppImORIcAxTqm4JdaWb4w

La Sagrada Familia à Barcelone

La Sagrada Familia à Barcelone


La Sagrada Família  est une basilique de Barcelone dont la construction a commencé en 1882.

C’est l’un des exemples les plus connus du modernisme catalan et un monument emblématique de la ville. Œuvre inachevée de l'architecte Antoni Gaudi, la Sagrada Família est située dans le quartier du même nom (district de l’Eixample). L’architecte a conçu une minutieuse symbologie qui fait de cet édifice un poème mystique. Il a également fait preuve d'une grande audace de construction formelle, telle que la manière de concevoir la structure d’arc en chaînettenote 1 ou la combinaison des traitements sculpturaux naturalistes et de l’abstraction des tours.

Selon les données de l’année 2004, la Sagrada Família est le monument le plus visité d’Espagne, dépassant l’Alhambra de Grenade et le musée du Prado à Madrid2 : en 2012, elle a attiré plus de 3,2 millions de visiteurs3. La partie du monument réalisée du vivant d’Antoni Gaudí, la crypte et la façade de la Nativité, a été déclarée patrimoine de l’humanité par l’Unesco en 2005.

Puisqu'il s'agit d’un temple expiatoire, les travaux sont exclusivement financés grâce à l’aumône. En conséquence, il n’a pas été possible de construire simultanément les différentes parties du monument lorsqu’il l’eut fallu, mais depuis les années 1990, l’affluence de visiteurs et le renom mondial de l’œuvre ont fait évoluer la situation économique.

La basilique a été consacrée par le pape Benoît XVI le 7 novembre 2010. Le siège de l’archevêché de Barcelone reste toutefois la cathédrale Sainte-Eulalie, édifice construit à l’époque médiévale et situé au cœur du quartier gothique.





Always

Hugs


Les 20 questions les plus courantes pour préparer son entretien d'embauche

Pour vous aider à réussir votre entretien d'embauche, nous avons interrogé 4 recruteurs sur les questions les plus courantes en entretien de recrutement. Vous aurez ainsi toutes les astuces pour bien y répondre.

1. Pouvez-vous vous présenter ?
« Avec cette question, il s’agit d’évaluer comment la personne structure son parcours, explique Oualid Hathroubi, directeur adjoint chez Hays. C’est un préambule qui permet aussi d’en savoir déjà plus sur la personnalité du candidat (bavard, réservé…) et son état du moment. Une entame brouillonne peut signifier un fort état de stress. »

2. Que savez-vous de nous ?
« Il faut que le candidat se soit renseigné en amont via Internet et les réseaux sociaux, poursuit Oualid Hathroubi. On doit ressentir qu’il a travaillé son entretien d’embauche et qu’il cherche à nouer une relation de confiance. Exemple : "tout comme vous j’ai mené des études en finance…" ». La recherche doit donc se faire sur l’entreprise, mais aussi, si possible, sur la personne qui vous reçoit.

3. Pourquoi souhaitez-vous quitter votre poste actuel ?
« On teste la fiabilité du candidat avec cette interrogation, annonce Florence Paquiry, chargée de recrutement chez SGS. Si par exemple il se met à dénigrer son employeur actuel ou passé, l’entretien est déjà mal embarqué… Il faut toujours savoir rester positif, ce n’est pas parce qu’on cherche à donner un nouvel élan à sa carrière qu’il faut parler négativement du passé. »

4. Qu’est-ce qui a suscité votre intérêt dans cette offre d’emploi 
« On n’exige pas des candidats qu’ils connaissent tout de l’entreprise, rassure Eléonore De Lagarde, responsable sourcing et marque employeur chez Danone France.  Mais on cherche qu’il y ait au moins une adéquation entre l’offre de mission et les leviers de motivation de la personne. Il faut que la candidature soit cohérente. »

5. Parlez-moi d’une situation où…
… où vous avez réussi à dénouer un problème complexe, où vous êtes parvenu à mener un projet jusqu’au bout... Pour Eléonore De Lagarde le but de ces questionnements est de centrer l’entretien sur le vécu de la personne, sur le "je". « Un recruteur a besoin d’imaginer le candidat dans des contextes donnés, de connaître ses résultats obtenus mais aussi les leçons qu’il a pu tirer d’expériences positives ou négatives. Il peut s’agir de retours vécus dans un contexte professionnel mais aussi personnel. »

6. Quels résultats avez-vous obtenus dans vos précédentes expériences ?
« On cherche le vécu du candidat en s’appuyant sur des éléments concrets, chiffrés et quantifiables, détaille Camille Doat, responsable du recrutement et de la mobilité chez BNP Paribas Real Estate. Ces résultats sont-ils en adéquation avec les objectifs demandés ? Comment s’y est-il pris pour les obtenir ? On peut ainsi mesurer ses leviers de négociation. »

7. Comment organisez-vous votre prospection commerciale ?
« On adapte évidemment les questions aux profils recherchés, indique Camille Doat. Pour des postes de consultant par exemple, nous sommes en recherche de candidats ayant le sens commercial. Cette question permet de mieux imaginer le candidat dans son quotidien professionnel, en espérant qu’il en profite pour nous donner du factuel. »

8. De quelle négociation êtes-vous le plus fier ?
Camille Doat cherche généralement à contrebalancer les questions sur des situations difficiles ou d’échec par des questions plus positives, pour que le candidat puisse garder confiance et rester positif lors de l’entretien. C’est une question d’équilibre. »

9. Quelle est la critique la plus constructive qu’on a été amené à vous faire ?
« C’est une question permettant de mesurer la prise de recul du candidat, reconnaît Florence Paquiry. On peut ainsi voir sa capacité à s’autoévaluer, sa maturité. »

10. Si vous pouviez revenir dans le passé, feriez-vous différemment certaines choses ?
« C’est une réplique plutôt difficile, admet Florence Paquiry. Mais elle permet de briser certaines carapaces. Comme souvent, il n’y a pas de bonne ou de mauvaise réponse, on cherche seulement à voir si la personne sait tirer des leçons. »

11. Qu’aimeriez-vous faire une fois en poste ?
Dans cette situation, Eléonore De Lagarde mesure la capacité du candidat à avoir réfléchi à son projet et à sa candidature. « C’est une question qui permet aux recruteurs d’évaluer la capacité de projection des postulants. »

12. Comment comptez-vous entrer en interaction avec votre nouvel environnement de travail ?
Vous ne vous y attendez peut-être pas mais il faut se préparer à répondre à cette question très concrète, et particulièrement quand on est manager. « On teste l’esprit collaboratif du candidat, explique Camille Doat. Sa capacité à s’adapter à un nouvel environnement, avec de nouveaux collègues. ».

13. Qu’attendez-vous de votre manager ?
Encore une question qui paraît simple mais qui ne l’est pas. « Ici, on évalue la compatibilité du candidat avec un écosystème qu’il est susceptible d’intégrer, décrypte Camille Doat. Si le recruteur sait à l’avance que le futur manager du candidat est quelqu’un qui aime déléguer par exemple, on va plutôt avoir tendance à chercher des candidats qui semblent apprécier de pouvoir travailler en autonomie. ».

14. Quels sont vos axes d’amélioration ?
Il s’agit là d’une déclinaison de la question sur les qualités et défauts du candidat. « On évalue l'aptitude du candidat à prendre du recul sur lui-même, sa lucidité, en essayant de détecter des états d’esprit constructifs, de l’honnêteté et de la transparence », explique Camille Doat.

15. Quels sont vos moteurs professionnels ?
« C’est une question similaire à "qu’est-ce qui vous fait vous lever le matin ?", affirme la responsable du recrutement et de la mobilité chez BNP Paribas Real Estate. Toutes les réponses sont recevables si elles sont construites. Ce peut être la rémunération, des objectifs précis à atteindre, le goût du challenge, un environnement de travail épanouissant… La réponse nous permettra aussi de donner des informations précieuses au manager de la personne recrutée, pour qu’il puisse mieux cerner sa personnalité. »

16. Où vous voyez-vous dans cinq ans ?
Un classique chez les classiques. Avec cette interrogation Camille Doat évalue la capacité d’analyse et de réflexion du candidat, en espérant qu’il soit à la fois réfléchi et ambitieux.

17. Quelles sont vos prétentions salariales ?
«  Les questions sur la rémunération permettent, là aussi, de tester le niveau de préparation et de réflexion du candidat, reconnaît. Il doit être en mesure de bien évaluer ce qu’il vaut. »

18. Quelle est votre disponibilité ?
Pour Florence Paquiry cette question n’est pas à négliger. « Elle renseigne le recruteur d’un point de vue très pratique et peut aussi permettre de juger de la motivation du candidat. S’il se met spontanément à disposition pour une nouvelle entrevue ou une entrée en poste rapide, c’est bon signe. »

19. Quels sont vos hobbies ?
« J’utilise cette question subsidiaire quand je sens que la personne est particulièrement stressée par l’exercice de l’entretien, témoigne Oualid Athroubi. Parler de ce qu’on aime peut permettre au candidat de se détendre. »

20. Avez-vous des questions ?
Souvent la dernière question, mais pas la moins importante. « Le candidat doit avoir en retour des questions à poser au recruteur, assure le dirigeant de chez Hays. Attention aux questions bateau : demander par exemple le chiffre d’affaires de l’entreprise alors qu’on a accès à cette information sur Internet. J’apprécie plus les questions de projection sur son environnement de travail, la taille de l’équipe, son ancienneté, etc. »

https://www.cadremploi.fr/editorial/conseils/conseils-candidature/entretien-embauche/detail/article/les-20-questions-les-plus-courantes-en-entretien-dembauche.html

Comment préparer son entretien d'embauche ?

"Le plus important, c'est d'être naturel". A l'approche de votre entretien, c'est ce qu'on vous répète pour vous tranquilliser. Alors, faut-il aller à son entretien "les mains dans les poches" ?

Certainement pas car pour un entretien de recrutement, être naturel et crédible suppose un véritable travail de préparation en amont. Apprendre à parler de soi, de son parcours, de son projet, et en lien avec les attentes du recruteur, cela se prépare !

D'autant que si vous avez moins de 30 ans, vous ne maîtrisez pas forcément tous les les codes du monde professionnel... et que le naturel peut aussi vous jouer des tours.

Prenez du temps pour préparer votre entretien

Sans arrêter toutes vos recherches, il faut donc consacrer du temps à la préparation de l'entretien. L'idéal est de commencer dès que vous avez votre rendez-vous pour y aller par étape. Dans son ouvrage "S'entraîner à l'entretien de recrutement" (éd. Eyrolles), Claude d'Estais propose des séries de petits exercices et 7 fiches clés pour muscler sa candidature.

Première étape : bien regrouper les éléments concernant l'entreprise, et éventuellement la petite annonce à laquelle vous répondez. C'est basique, mais figurez-vous que pas mal de jeunes candidats, ayant répondu à plusieurs annonces, ne savent finalement plus pour quel poste ils postulent lorsqu'ils arrivent à l'entretien. Au contraire, reprenez bien l'annonce, et relisez-la attentivement.

Notez tous les points du profil recherché : formation, expérience, qualités (dynamique, bon vendeur, persévérant, etc.), et l'intitulé du poste en entier "Chargé d'affaires pour le secteur Graines et semences".

Renseignez-vous sur l'entreprise qui recrute
Si vous avez le nom de l'entreprise pour laquelle vous postulez, - ce qui est généralement le cas - vous devez absolument vous renseigner sur elle.

Si c'est une grosse entreprise, visitez son site internet (c'est le minimum), repérez bien quels types de produits ou de services elle propose, quelles nouveautés elle veut lancer, etc. Allez voir l'organigramme ou les noms des responsables des grands services et notez-les. Vous serez peut-être reçu en entretien par l'une de ces personnes. Si vous savez qui va vous recevoir, vous pouvez aussi consulter son profil sur LinkedIn.

Si vous postulez pour un poste de cadre, il est judicieux de savoir situer l'entreprise par son chiffre d'affaires, le nombre de ses usines ou de ses magasins. Vous pouvez consulter la presse spécialisée (sur Internet ou en bibliothèque) pour rechercher des articles éventuels sur l'entreprise.

Si vous connaissez des amis qui y ont déjà fait des stages, vous pouvez aussi les appeler pour vous renseigner sur l'ambiance, la politique de recrutement, les salaires, etc.

Pourquoi ces recherches ? Pour savoir où vous mettez les pieds, et être plus informé, plus réactif en entretien et prouver ainsi votre motivation, voire votre connaissance du secteur et du métier. Si votre interlocuteur vous parle de son nouveau produit, ou vous explique qu'il veut renforcer son équipe de commerciaux, vous serez plus à même de comprendre sa préoccupation.

Cette petite enquête vous permet aussi de voir si cette entreprise vous attire par son activité, son style, son dirigeant, sa renommée, les relations humaines qu'elle entretient. Votre motivation doit être très concrète.

Analysez votre CV et trouvez vos atouts pour le poste

Ensuite, vous devez revenir à votre CV (c'est le document que le recruteur a eu en main) et pointer tous vos points forts et tous vos points faibles pour ce poste en étant très objectif. N'hésitez pas à faire cela en prenant en papier et un crayon pour ne rien oublier.

- Mettez-vous à la place de la personne qui va vous recevoir. Qu'est-ce qui peut l'intéresser chez vous ? Avez-vous la formation demandée, oui ou non ? Si oui, c'est à noter au chapitre des atouts, mais ce n'est pas suffisant pour vous faire embaucher car d'autres candidats auront la même formation.

- Et l'expérience ? Analysez les expériences mentionnées sur votre CV et réfléchissez à ce qu'il faudra mettre en valeur face à votre interlocuteur. Que vous ont apporté ces expériences qui pourraient l'intéresser ? Que devrez-vous souligner ? Y a-t-il eu une logique, une progression qui vous amène à postuler pour le poste en question ?

- Passez ensuite à votre personnalité. Quelles "activités extra-professionnelle" avez-vous indiqué ? Démontrent-elles que vous avez les qualités requises pour le poste ? Pourquoi ? Y a-t-il d'autres éléments dans votre vie qui témoigneraient mieux de ces qualités ? Une réussite particulière dans un projet, un stage ?

Regardez vos faiblesses en face

Enfin, demandez-vous quelles sont vos faiblesses pour le poste : le recruteur les aura vues lui aussi. Il va vous interroger là-dessus. Echec, périodes de chômage, changement d'orientation, manque d'expériences satisfaisantes.

"Avoir des zones d'ombre est tout à fait normal, rassure Claude d'Estais, ancienne pro des RH et coach de cadres. Rares sont ceux qui n'en ont pas. L'important est de les connaître et de les voir travaillées avant de vous présenter devant un potentiel employeur"...

Ne vous voilez donc pas la face, mais réfléchissez à la façon dont vous allez répondre non en niant ou en dissimulant, mais en rebondissant sur du positif : "Oui, je n'ai pas encore d'expérience dans l'automobile, mais l'agro-alimentaire m'a appris à me battre sur le plan commercial et à développer les démarches qualité. J'ai très envie d'apporter mes compétences à votre secteur."

https://www.reussirmavie.net/Comment-preparer-son-entretien-d-embauche_a118.html

I had a black dog

I had a black dog

En France, on estime que près d’une personne sur cinq a souffert ou souffrira d’une dépression au cours de sa vie.
La dépression est une maladie qui touche tous les âges, depuis l’enfance jusque très tard dans la vie. En 2010, 7,5 % des 15-85 ans auraient vécu un épisode dépressif, avec une prévalence deux fois plus importante chez les femmes que chez les hommes (Source : Institut national de prévention et d’éducation pour la santé)

Cependant, la dépression ne concerne pas que les adultes. La prévalence des troubles dépressifs est estimée entre 2,1 à 3,4 % chez l’enfant et à 14 % chez l’adolescent.

Les chiffres et statistiques des troubles dépressifs dans le monde
L’OMS (Organisation mondiale pour la Santé) estime que les troubles dépressifs représentent le 1er facteur de morbidité et d’incapacité sur le plan mondial (communiqué de mars 2017). Ainsi, on compte plus de 300 millions de personnes dans le monde souffrant de dépression soit une augmentation de plus de 18 % de 2005 à 2015


Les symptômes de la dépression nerveuse : comment s'en sortir

Les symptômes de la dépression nerveuse

Tout d’abord il est bon de distinguer la déprime de la dépression. En effet, la déprime n’est souvent que très passagère tandis que la dépression se traduit par de l’apathie ou un sentiment de désespoir qui refuse de disparaitre, un sentiment qui nous empêche d’apprécier la vie au quotidien. Dans ce cas un traitement et une aide psychologique s’avèrent indispensables.

La première étapes pour résoudre ce problème est de savoir repérer à temps les premiers signes et symptômes de la dépression.

Chacun d’entre nous connait des hauts et des bas dans son existence, se sentir triste face à certaines épreuves est parfaitement normal. Mais tant que ces sentiments finissent par s’en aller et ne nuisent pas au cours de notre existence il n’y a pas de quoi s’inquiéter. Toutefois la tristesse n’est pas forcément ressentie dans les cas de dépressions nerveuses.
La dépression nerveuse se caractérise davantage par le sentiment que la vie est vide de sens. La personne sujet à la dépression n’éprouve guère de plaisir, ni même l’envie de faire quoi que ce soit. Evidemment, les signes et symptômes de la dépression varient d’une personne à l’autre.

De manière générale notons toutefois que les personnes atteintes de dépression ont une faible estime d’eux-mêmes et une piètre image d’eux-mêmes. Ils posent un regard plutôt sombre et pessimistes en ce qui leur avenir. Ils sont incapables de regarder les circonstances de leur vie avec recul et finissent par ne plus voir que leurs problèmes auxquels ils donnent une importance démesurée, ce qui parfois peut les conduire vers des pensées suicidaires.

La dépression peut se manifester à tout âge de manière différente. Chez un adolescent par exemple elle peut se manifester par des accès de colère ou d’agressivité, des céphalées inexpliqués sont autant de symptômes qui peuvent révéler une dépression nerveuse.

La dépression, qui touchent deux fois plus de femmes que d’hommes, se manifestera chez elles par une prise de poids, un besoin de dormir beaucoup plus important que d’ordinaire mais aussi par un sentiments de culpabilité. tandis que chez les hommes la dépressions nerveuses s’exprimera par de l’agressivité, un comportement violent, une dépression que souvent ils essaient vainement de résoudre par l’alcool ou l’excès de travail.

Il serait bien trop long de s’étendre ici sur le phénomène de dépression, il existe une littérature suffisamment importante sur le sujet pour que nous nous limitions à l’essentiel de ce qu’il faut savoir sur la dépression
Le traitement de la dépression
La psychothérapie : Eventuellement en complément d’un traitement médicamenteux la psychothérapie aidera la personne à avoir le recul qu’elle ne parvient plus à obtenir seul. Ce traitement sera plus ou moins long selon les personnes mais l’aidera à y voir plus clair dans sa vie

La thérapie comportementale : l’aidera à trouver d’autres modes de fonctionnements, plus adaptés aux situations qu’elle rencontre, elle l’aidera à analyser ses pensées négatives pour ensuite remplacer par des pensées positives. qui iront dans le sens d’une meilleure estime de soi.

Les antidépresseurs, qui doivent être administré par un médecin, seul habilité à préconiser ce genre de traitement, représentent parfois une alternative lorsque la personne est entrée dans la dépression.

Les antidépresseurs sont nombreux, ils ont leurs indications et contre-indications, d’où la nécessité de consulter votre médecin pour leur prescription et leur surveillance.

Les stages de méditation : cela pourrait prêter à sourire, pourtant le fait de sortir de son cadre habituel et de se retrouver dans un environnement sain et paisible peut aider la personne a retrouver goût à la vie.

Voir à ce propos le témoignage vidéo ci-contre d’un participant à un stage de méditation avec Bruno Lallement qui lui a redonné « une raison de vivre ».

Des cours de sophrologie peuvent aider dans le cadre de la dépression nerveuse mais surtout pendant la phase de « convalescence » pour ne pas retomber dans les vieux travers

Ce développement sur la dépression loin d’être exhaustif est simplement là pour donner un début d’information sur le sujet

https://www.ressources-actualisation.com/psychologie/la-depression-nerveuse/

Comment faire pour bien gérer les attaques de panique ?

Respirez 
Les attaques de panique vous font vous sentir hors de contrôle, et la respiration est un bon moyen de se reconnecter à soi-même.
Respirez profondément, par le nez et imaginez votre corps se remplir d’air tel un ballon. Puis, expirer lentement par la bouche jusqu’à sentir que tout l’air s’est échappé de votre corps.
Répétez cela 10 fois et restez toujours

Prenez la "vague"
Les attaques de panique surviennent souvent par vagues de sensations et d’émotions.
La plupart des gens vont instinctivement chercher à s’en échapper, ce qui peut les amener à se sortir encore plus impuissants face à cette crise.
Pourtant, un bon moyen de calmer l’attaque est de prendre le temps d’observer ce qu’il se passe.
Ainsi, lorsque vous sentez la crise de panique arriver, tentez de visualiser chaque sentiment comme une vague que vous prendriez. Acceptez ce sentiment et rappelez-vous que chaque vague va finir par s’échouer.

Sollicitez votre cerveau
Lors d’une attaque de panique, le stress et les émotions envahissent votre cerveau et votre corps est en mode survie.
Solliciter la partie logique du cerveau est une très bonne manière de prendre le pas sur les émotions.
Raisonnez votre crise : dites-vous « je suis en train de faire une crise de panique, voilà ce que je ressens, mais ce sera très bientôt terminé. »
Vous pouvez également faire une activité qui requiert vos capacités cognitives ou motrices.

En prévention, le yoga et la méditation
Bien qu’on ne puisse pas prévenir efficacement les crises d’angoisses, celles-ci survenant de manière imprévisible, on peut jouer sur notre niveau d’anxiété au quotidien.

Et contre le stress et l’anxiété, le yoga et la méditation ont fait leurs preuves.
La méditation a des effets prouvés sur le stress et l’anxiété (1)-(3). En méditant, on apprend à se poser, à renouer avec soi-même et à se détendre.
Quant au yoga, il influence positivement les niveaux d’anxiété et de stress et l’état de bien-être. Il est considéré comme un traitement complémentaire efficace en cas de troubles anxieux (4)-(7).

https://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/DossierComplexe.aspx?doc=bien-gerer-les-attaques-de-panique-en-prevention-le-yoga-et-la-meditation

Inti - Street art

Issu de la scène Street art sud-américaine, INTI (traduisez littéralement ‘soleil’ en langue quechua) est un artiste peintre chilien, né en 1982 à Valparaíso (Santiago, Chili). Il étudie à l’École des Beaux-Arts de Viña Del Mar, avant d’imposer son style poétique et surréaliste en Amérique du Sud, aux États-Unis et en Europe, tant dans les rues que dans les galeries. Lorsqu’il n’est pas en voyage pour son travail, il vit entre la France (Saint Etienne) et le Chili.

http://www.blog.stripart.com/art-urbain/inti-street-artiste-chilien/

http://artsdumonde.canalblog.com/archives/2016/02/15/33373830.html






Informatique: 93 millions de milliards d'opérations par seconde!

La puissance informatique maximale disponible sur terre a été multipliée par près de 100 millions de milliards en quatre-vingts ans. Nous devons user avec sagesse de notre pouvoir démiurgique: et, pour cela, la philosophie des sciences doit être apprise dès l'école. Demain sera vertigineux par Laurent Alexandre.
En 1938, l'ordinateur le plus puissant sur terre, le Z1, inventé par l'ingénieur allemand Konrad Zuse, réalise une opération par seconde. 2017: le TaihuLight Sunway chinois atteint 93 millions de milliards d'opérations par seconde. La puissance informatique maximale disponible sur terre a été multipliée par près de 100 millions de milliards en quatre-vingts ans. Les machines réalisant 1 milliard de milliards d'opérations par seconde sont attendues pour 2020. Certains envisagent que des ordinateurs effectuant 1 milliard de milliards de milliards d'opérations par seconde seront entre nos mains vers 2050.
La loi de Moore, théorisée par le cofondateur d'Intel, avait anticipé une croissance exponentielle de la puissance des circuits intégrés. En 1951, un transistor faisait 10 millimètres de large; en 1971, 10 microns, soit le centième d'un millimètre; en 2017, les fabricants sortent les premiers microprocesseurs gravés en transistors de 10 nanomètres; donc 100000 fois plus fins que 1 millimètre. 10000 transistors tiendraient dans la largeur d'un cheveu.
Des exploits inconcevables hier
Cette explosion de la puissance se heurte désormais à des limites physiques: la consommation énergétique devient problématique et les transistors ne font plus que 50 atomes de large. Mais, grâce à de nouvelles techniques de gravure des transistors, grâce à l'envol de l'intelligence artificielle et, à partir de 2050, à l'ordinateur quantique, la puissance de calcul va continuer à grimper pendant encore longtemps. Il faut préciser que la loi de Moore n'était pas en elle-même une loi "physique", mais bien plutôt une prophétie autoréalisatrice: les industriels ont mobilisé d'immenses ressources pour suivre les prédictions de cette loi.
Cette puissance informatique rend possibles des exploits impensables il y a seulement vingt ans: la lecture de notre ADN, dont le coût a été divisé par 3 millions en dix ans; le séquençage des chromosomes des fossiles des espèces disparues; l'analyse de la trajectoire et de la composition des exoplanètes; la compréhension de l'origine de notre univers, les voitures autonomes...


  https://www.lexpress.fr/actualite/sciences/informatique-93-millions-de-milliards-d-operations-par-seconde_1895989.html



Nothing is impossible

Nothing is impossible


- "Derrière les gens et les visages" paroles Louis Chedid


Derrière les gens et les visages
Derrière les mots, derrière les phrases
Il existe un autre langage,
D'autres lumières, d'autres images
Dessous la flanelle et la soie
Lorsque tout le vernis s'en va
Il y a vous, il y a moi
Mais on n'regarde que les vitrines
On n'lit jamais entre les lignes
A toujours marcher de profil
Tout doucement le cœur s'abîme
Et l'on entend sans écouter
On s'évite, on passe à côté
Combien de chaleur gaspillée?
Combien de pudeur déplacée?
Combien de rendez-vous manqués?
A n'regarder que les vitrines
Ne jamais lire entre les lignes
A toujours marcher de profil
Tout doucement le cœur s'abîme
- "Derrière les gens et les visages" paroles Louis Chedid


Hernando de Soto

Hernando de Soto est un économiste péruvien né en 1941 à Arequipa. Ne pas confondre avec l'explorateur espagnol Hernando de Soto (1500-1542), ni avec l'économiste espagnol Jesús Huerta de Soto.

Son ouvrage majeur est Le mystère du capital : Pourquoi le capitalisme triomphe en Occident et échoue partout ailleurs, publié en 2000. Il y explique que les difficultés et les succès du capitalisme s'expliquent non par la culture, la religion ou la mentalité des hommes, mais par l'existence ou non d'un système de droits de propriété clairement définis et garantis. L'absence de ce système n'empêche pas l'existence d'activités extra-légales très développées, mais destinées à rester marginales (du « capital mort ») faute d'être reconnues par un système légal universel facile d'accès.



Le problème de la pauvreté n'est pas celui du désœuvrement, de l'ignorance, de l'indolence ou d'une supposée incapacité du capitalisme à s'acclimater sous certaines latitudes. Les pauvres sont souvent des entrepreneurs qui travaillent et survivent. La régularisation de leurs droits de propriété leur permettrait, selon de Soto, de revenir dans la légalité et de sortir de la pauvreté.

Hernando de Soto appelle donc avec insistance les gouvernements à mettre fin à l'"apartheid juridique" qui pénalise les pauvres et les empêche de profiter eux aussi des bienfaits du capitalisme et de la mondialisation, réservés pour le moment à une petite élite sous « cloche de verre ». Il soutient sa thèse sur le plan de l'utilitarisme économique et non sur le droit naturel. 80% de la population mondiale ne dispose pas de Droits de propriété, c'est-à-dire qu'ils n'ont pas de titre mais ils peuvent continuer à utiliser cette propriété. S'ils n'ont pas de titres de propriété, ils ne peuvent pas donc vendre leur propriété, l'assurer ou s'en servir comme hypothèque ou caution pour emprunter. Dans la logique de l'utilitarisme conséquentialiste, Hernando de Soto déplore que ce sont des milliards d'actifs qui sont gelés et qui ne servent pas à la croissance économique. Si sa position est justifiée, elle est aussi instable sur ses fondations. Car, ces droits de propriété, selon l'acceptation de l'utilitarisme démocratique (« le plus grand bonheur pour le plus grand nombre »), implique de faire accepter ses Droits de Propriété par la majorité ou par une minorité agissante. Sans la reconnaissance du Droit naturel à la propriété, nul ne peut créer, définir, défendre, développer et échanger des Droits de propriété qui sont souvent composites, pluriels et qui évoluent plus rapidement que les gardiens de l'utilitarisme économique peuvent prétendre s'en préoccuper.

Ces théories ont rencontré un très large écho et il a conseillé plusieurs dizaines de dirigeants à travers le monde sur les réformes à mettre en oeuvre pour sortir du sous-développement. En particulier, par l'intermédiaire de son organisation, l'Institute for Liberty and Democracy, il a conseillé au début des années 2000 les gouvernements du Mexique, des Philippines, du Honduras, de l'Egypte ou d'Haiti[1].
Il s'est également opposé, au péril de sa vie, au terrorisme du Sentier lumineux au Pérou. Il a échappé à trois tentatives d'assassinat de la part du groupe terroriste
C'est le frère du diplomate péruvien Álvaro de Soto.

https://www.wikiberal.org/wiki/Hernando_de_Soto

Banksy ou l'impossibilité d'être anticapitaliste

Banksy ou l'impossibilité d'être anticapitaliste

En détruisant sa toile vendredi 5 octobre chez Sotheby's, l'artiste en a vu la valeur multipliée par deux. Comme quoi les principes du marché resurgissent spontanément dans les interstices des projets alternatifs. Et c'est tant mieux.
Il vous aura été épargné, cher lecteur, des considérations grandiloquentes sur l'obsolescence de la Ve République, l'évolution de la culture roumaine ou la montée de l'extrême droite dans le monde : place à Banksy !  En lacérant à distance sa propre toile en pleine vente aux enchères , le roi du street art londonien renoue avec le canular artistique, à mi-chemin entre l'humour de Marcel Duchamp et l'élégance machiavélique de Pierce Brosnan dans « The Thomas Crown Affair ». Anonyme et encapuchonné à l'heure des selfies, Banksy surprend, amuse, et cela seul mérite un éclat de rire planétaire.



Il est probable que Banksy, fidèle à sa dénonciation du consumérisme, ait voulu montrer par ce coup d'éclat l'inanité du marché de l'art. Il s'était déjà illustré, il y a une dizaine d'années, en mettant en scène la vente aux enchères d'un tableau portant comme seule inscription : « I can't believe you morons actually buy this shit. » Dans une mise en abyme au énième degré, les imprimés signés de ce dessin se vendent aujourd'hui pour des sommes conséquentes. Les collectionneurs adorent qu'on les conchie : so chic. Leur revanche, c'est d'acheter leurs critiques, subtile dialectique où le maso se fait dominant et où l'artiste rebelle devient bouffon du roi. Le marché de l'art avale ses contraires, transformant l'art en business et faisant du business un art, selon l'impérissable formule d'Andy Warhol.

Rattrapé par la réalité
Ainsi, en l'espace d'un week-end, le piège mis patiemment au point par Banksy, qui, si l'on en croit sa vidéo, avait installé une broyeuse dans le cadre de son tableau dès 2006, s'est refermé sur son créateur. En effet, on estime que la toile déchirée a déjà doublé de valeur ! Le marteau du commissaire-priseur est retombé, le mécanisme s'est déclenché en faisant hurler une sirène, les distingués acheteurs de Sotheby's ont brandi une forêt de téléphones portables, et voilà qu'en quelques secondes un heureux collectionneur (à moins que ce ne soit Banksy lui-même ?) a acquis un tableau, perdu une oeuvre, et enregistré un profit substantiel. Telle est peut-être la signification véritable de la Balloon Girl, cette petite fille qui lâche un ballon en forme de coeur : les sentiments s'envolent, l'innocence se fatigue. Il ne faut se fier ni aux enfants ni aux artistes.

https://www.lesechos.fr/idees-debats/editos-analyses/0302377484980-banksy-ou-limpossibilite-detre-anticapitaliste-2212428.php

Comment mesurer la performance du social selling ?

Comme toute action marketing, il faut connaître les leviers qui performent le plus. Il n’y a pas une donnée ou un calcul savant qui permet de mesurer au complet l’apport du social selling dans votre business, mais c’est un agrégat de plusieurs statistiques qui vous permettra de suivre et de piloter votre stratégie. Voici quelques données intéressantes à suivre :

Gain d’audience sur votre site et / ou blog
Abonnement à votre newsletter
Trafic sur des pages produit / service spécifiques
Augmentation des followers, des relations LinkedIn
Nombre de téléchargements d’un livre blanc
Nombre de prises de contact, de likes, de commentaires, etc.
Nombre de calls découverte suite au social selling

Pour approfondir le sujet, je vous conseille d’aller voir notre petit cas de social selling illustré, et aussi de regarder cette vidéo du Hub Day avec l’intervention d’un responsable du social selling chez Microsoft France et chez Axa !



http://invox.fr/ressources/quest-ce-que-le-social-selling/

André Kertesz surréalisme et distorsion

André Kertész (1894-1985) est un photographe hongrois émigré à Paris en 1925 avant de partir pour les Etats Unis en 1936. Il fréquente la multitude d’artistes qui vivent à Paris pendant toute cette période. Il est alors considéré comme un photographe d’avant-garde. Il forme Man Ray et Brassaï, initiant ce dernier à la photographie de nuit. Il inspira également beaucoup Henri Cartier-Bresson qui le cita souvent.

Au cours de son séjour à Paris, Kertész photographie les thèmes de la nature morte, du nu ainsi que du portrait, qu’il pratique essentiellement en studio. Influencé par le surréalisme, il expérimente de nombreux effets visuels : ombres, miroirs, reflets et distorsions. Il les utilise pour ses recherches personnelles, trouvant davantage d’expression dans des corps déformés plutôt que dans leur banale réalité. Ses nus déformés par des reflets dans des miroirs figurent parmi ses œuvres les plus connues.




Donner, Recevoir, Rendre : La Formule Magique Pour Retrouver Un Juste Rapport Aux Autres Et Au Monde

Pour Adam Smith, « la tendance de chaque homme à améliorer sans cesse son sort »[1], c’est-à-dire la recherche de l’intérêt individuel, aboutit à la meilleure organisation économique possible. Par un processus naturel, l’intérêt particulier de chacun participe à l’intérêt général en vertu d’un principe régulateur, la célèbre « main invisible ». Mais n’y a-t-il pas un mobile plus puissant encore que l’« égoïsme » au fondement des échanges humains, du Marché et de la société dans son ensemble ? Un mobile à comprendre et utiliser pour améliorer sa relation aux autres et au monde.
Le 5 octobre dernier, Jean Tirole publiait une tribune dans Le Monde titrée L’homo economicus a vécu. « L’abstraction de l’homo economicus s’est avérée très utile, mais elle ne fait pourtant pas longtemps illusion lorsqu’elle est soumise à l’épreuve de certains faits. Nous ne nous comportons pas toujours aussi rationnellement que le suppose la théorie, et avons des objectifs complexes, qui diffèrent entre individus », peut-on lire sous la plume du prix Nobel[2] 2014 d’économie. L’homo economicus[3], que Jean Tirole qualifie d’« abstraction », se révèle davantage une fiction. Fiction que démontent aujourd’hui de nombreuses recherches en psychologie sociale, notamment celles de Daniel Kahneman, autre prix Nobel d’économie.

Pourtant, la théorie de l’homo économicus ne résistait pas aux enseignements déjà anciens issus de l’anthropologie.

Un réseau d’obligations mutuelles
En 1923, dans son Essai sur le don, l’un des textes les plus importants de l’anthropologie, Marcel Mauss, rapporte des faits qui concernent les populations issues des Samoa, de Nouvelle-Calédonie, de Nouvelle-Guinée ou encore des tribus indiennes du Nord-Ouest de l’Amérique. Dans ces sociétés, la place du don y est centrale.



En analysant la chaîne ininterrompue de la kula des îles Trobriand et le potlatch des tribus de Colombie-Britannique, Mauss met au jour la structure de ces systèmes sociaux, articulée autour de trois obligations : donner, de recevoir et de rendre. « Voilà donc ce que l’on trouverait au bout de ces recherches. Les sociétés ont progressé dans la mesure où elles-mêmes, leurs sous-groupes et enfin leurs individus, ont su stabiliser leurs rapports, donner, recevoir, et enfin, rendre. Pour commencer, il fallut d’abord savoir poser les lances. C’est alors qu’on a réussi à échanger les biens et les personnes, non plus seulement de clans à clans, mais de tribus à tribus et de nations à nations et — surtout — d’individus à individus. C’est seulement ensuite que les gens ont su se créer, se satisfaire mutuellement des intérêts, et enfin, les défendre sans avoir à recourir aux armes. »[4]
Les sociétés occidentales ne fonctionnent pas autrement ; partout dans le monde, les rapports sociaux passent par le don, forme archaïque de l’échange. Dans les sphères privée et publique, les réseaux d’échanges fonctionnent au don et à la dette, et non pas à l’équivalence, comme dans le marché. Parce qu’il est reçu gratuitement, le don oblige et le contre-don agit comme une forme de devoir. Les dons circulent, maillent la société entière et fabriquent le sentiment de solidarité. « Nous sommes humains parce que nos ancêtres ont appris à mettre en commun compétences et nourriture dans le cadre d’un réseau d’obligations mutuelles », précise le paléoanthropologue kényan Richard Leakey[5].

 « Mais si je donne, objecterez-vous, c’est bien dans l’optique d’en tirer ultérieurement profit en recevant ? » L’intérêt apparaît alors en réalité comme la motivation première. D’ailleurs, une personne qui donne à plusieurs reprises, mais qui ne reçoit rien en retour va très vite se décourager, comprenant très rapidement que son intérêt n’y est pas. Le fameux dilemme du prisonnier, un modèle très simple tiré de la théorie des jeux, montre cependant que coopérer inconditionnellement s’avère une stratégie plus efficace que conditionner son engagement aux bénéfices que l’on peut tirer d’une situation. Si je sais que mon adversaire ne coopère jamais, j’ai intérêt à ne pas coopérer non plus, car je serais toujours floué. En revanche, si je sais que mon adversaire coopère toujours quoi qu’il arrive, j’ai intérêt à mal me comporter en ne coopérant jamais afin de maximiser mon gain. Finalement, la stratégie du donnant-donnant, qui consiste à coopérer au premier coup, puis à copier le comportement de mon interlocuteur (tu coopères/je coopère, tu ne coopères pas/je ne coopère pas), s’avère la plus efficace. La volonté de coopérer est première et décisive. « Le dilemme des rationalistes qui ne pensent qu’à leur intérêt, c’est que par leur comportement, ils tendent à s’exclure de nombreux échanges très profitables ! »[6], conclut l’économiste américain Robert H. Frank. « Donner, pour ensuite prendre », comme l’enseigne l’antique sagesse chinoise…

Homo donator versus homo oeconomicus
Avant de devenir un animal économique calculant rationnellement ses intérêts, l’homme est donc régi par cette triple obligation morale de donner, recevoir et rendre. La puissance de cette triple obligation réside dans le fait que nous n’échangeons pas que des biens ou des services, mais aussi du symbolique. Dans l’échange, c’est un peu de nous qui est échangé. En étudiant les Maoris de Polynésie, Mauss met en évidence le hau, cette force magique qui imprègne chaque bien qui circule. Dans le bien donné, il y a toujours un peu de l’esprit de celui qui a donné. C’est la raison pour laquelle il est difficile de refuser un don, vecteur de reconnaissance à la fois pour celui qui donne et
pour celui qui reçoit.

Les relations sociales, les échanges, les contrats ne sont donc pas réductibles à leur matérialité. Ils supposent toujours une part d’informel. C’est la leçon qu’Emile Durkheim, trente ans exactement avant la publication de l’Essai sur le don, nous livrait. En 1893, dans De la division du travail social, le père de la sociologie française — et par ailleurs oncle de Marcel Mauss — montrait en effet que les avantages de la division du travail étaient moraux avant d’être économiques : la véritable fonction de la division du travail consiste à « créer entre deux ou plusieurs personnes un lien de solidarité »[7].
L’homo economicus apparaît alors comme une fiction pratique pour les sciences économiques. L’économiste David Cayla résume parfaitement le problème. « Alors que les autres sciences sociales proposent des modèles essentiellement descriptifs et spécifiques aux sociétés étudiées, la plupart des économistes entendent construire une modélisation généralisable, susceptible de permettre des prévisions et d’aboutir à des recommandations politiques. Or, cette quête implique d’énormes simplifications. Elle contraint notamment à faire abstraction de tout l’environnement socioculturel des phénomènes étudiés ».[8] Une approche pluridisciplinaire de la question, intégrant en particulier l’anthropologie, la sociologie et la psychologie, permet de renouer avec la complexité d’homo sapiens sapiens que quelques siècles de capitalisme et d’individualisme croissant n’ont pas encore complètement réduit en froide machine à calculer. Car notre nature profonde, ce n’est pas l’appât du gain, mais bien « l’appât du don », pour reprendre l’expression du sociologue québécois Jacques T. Godbout, cette pulsion qui nous pousse à donner et à recevoir.

Manager par le don ?
Le management moderne, gouverné par une rationalité instrumentale que vient amortir le recours à des pratiques de développement personnel psychologisantes, peut se nourrir de cette approche anthropologique en intégrant cette idée aussi simple que fondamentale. Le dernier ouvrage d’Alain Caillé et Jean-Edouard Grésy[9] nous y invite avec beaucoup d’humour. Le cycle du don, pour ceux qui s’y adonnent, peut constituer la véritable source de la coopération efficace, de la confiance et de la reconnaissance. Les blocages relationnels sont décryptés à la lumière de cette nouvelle — et immémoriale — grille de lecture. « Ainsi, nous demandons trop (nous sommes exigeants) ou trop peu (nous sommes timides) ; nous donnons trop (nous sommes grandioses) ou trop peu (nous sommes calculateurs) ; nous n’acceptons pas de recevoir (nous sommes blasés) ou surestimons toujours ce qu’on nous donne (nous sommes extasiés) ; nous ne savons pas rendre (nous sommes ingrats) ou ne supportons pas d’être en dette (nous sommes tourmentés) », affirment les auteurs, désireux de montrer la mécanique de la donativité, cette capacité à vivre harmonieusement, en toute fluidité, le cycle du don : bien donner, accepter et reconnaître les dons qui nous sont faits, donner « à due proportion, en temps et en heure ». Plus que l’égoïsme, cette générosité bien comprise se révèle la clé de l’efficacité.

https://www.forbes.fr/lifestyle/donner-recevoir-rendre-la-formule-magique-pour-retrouver-un-juste-rapport-aux-autres-et-au-monde/

Esmaël Bahrani

Aujourd’hui quand je peins je ne réfléchis pas, les pensées me viennent toutes seules, la Syrie, la guerre, la dictature. Je ne cherche pas à être politique mais ce sont des sentiments et des images qui me viennent car le pouvoir politique agit directement sur nos vies



Esmaël Bahrani est un artiste iranien. Né en 1978, il entre à l’Université d’Art et d’Architecture de Téhéran mais se détourne rapidement du dogmatisme des cours pour tracer sa propre voie.
Il découvre le graffiti au début des années 2000 au travers de magazines occidentaux. Fasciné par cet art d’essence libertaire, il commence à peindre la nuit clandestinement dans différentes villes en Iran.

Parallèlement à ses expéditions nocturnes, l’artiste travaille également en atelier. Semblables à des cris, ses oeuvres puissantes dénoncent l’oppression d’un régime théocratique omniprésent et le manque de liberté d’une jeunesse rebelle. Libre, il l’est également dans l’utilisation des techniques, passant du dessin à la peinture, mixant la bombe aérosol et le pinceau, recouvrant ses toiles de cire pour mieux les gratter et faire apparaître des personnages torturés dans un environnement chaotique.

En 2005, il présente pour la première fois quelques peintures dans une exposition solo à la galerie Azad Art de Téhéran. Sa carrière est lancée. En 2012, son exposition personnelle à la galerie Dastans Basement à Téhéran est un succès.

Son premier voyage en France date de 2007. Invité par l’artiste Hervé Di Rosa, il investit le MIAM(Musée International des Arts Modestes) dans le cadre d’une exposition collective sur le graffiti. Il rencontre de nombreux artistes urbains (Jonone, Nunca, Psyckoze, Alexone) et trouve une famille artistique. Au cours de ce premier voyage, il réalise un diptyque pour la collection Gallizia. Il est le seul artiste du Moyen-Orient à exposer dans le cadre de l’exposition « Tag au Grand Palais » en 2009, un événement clef dans la reconnaissance institutionnelle du mouvement street art.

Invité par l’Institut du Monde Arabe au printemps 2015, il saisit sa chance. Las de la répression et des menaces dont il fait l’objet, il décide de quitter l’Iran pour rejoindre la France. Aujourd’hui, réfugié à Paris, il développe son art où se télescopent Orient et Occident, mythes ancestraux et rébellion punk, art brut et street art.

Depuis deux ans le travail d’Esmaël Bahrani est représenté et soutenu par la galerie Berthéas sur le marché national et international.

Espoir adapté

Bah ouais c’est sur c’est la merde, c’est pas trop ça ce qui était prévu
Nos ambitions sont en berne et notre avenir en garde à vue
Et si c’est vrai que l’intelligence est la capacité d’adaptation
Il va falloir la jouer rusé face à certaines situations
Avec une enclume sur le dos, les pieds liés et le vent de face
C’est déjà plus dur d’aimer la vie, de faire des sourires dans la glace
On a perdu la première manche mais le même joueur rejoue

Le destin nous a giflé, on n'veut pas tendre l’autre joue
Alors va falloir inventer avec du courage plein les poches
Trouver autre chose à raconter pour pas louper un deuxième coche
Y’avait surement plusieurs options mais finalement on a opté
Pour accepter cette position, trouver un espoir adapté
Alors on va relever les yeux, quand nos regrets prendront la fuite
On se fixera des objectifs à mobilité réduite

Là bas au bout des couloirs, il y aura de la lumière à capter
On va tenter d’aller la voir avec un espoir adapté

Can you hear me? I am awake
Can you see all the fights that happen through my eyes
Don’t lie I reach the light and hope will guide me

Un espoir adapté, c’est l’envie de croire qui résiste
Même en milieu hostile c’est la victoire qui existe
Ces cinq potes un peu perdues qui tentent de battre encore des ailes
C’est retrouver le gout de la sueur entre deux barres parallèles
Un espoir adapté, c’est de l’espoir bousculé

Parce qu’on est dos au mur, y’a plus de place pour reculer
Comme un instinct de survie on pense encore à avancer
À la fin de quelque chose il y a bien un truc à commencer
Après avoir nagé au cœur des points d’interrogations
On va sortir de la torpeur certains diront reconversion
Là bas au bout des couloirs, y’aura de la lumière à capter
On va tenter d’aller la voir avec un espoir adapté

I’ve been trying to let it go
Been trying to free my soul
But all the friends that I have lost
And all the scars that I have left
My body, embodies all my sorrows
My bones mirror my own morals
Now I don’t need nothing more than to feel my heart pounding
I’ll hold on to this second chance I’ll breathe it

Retrouver un espoir sans oublier ceux qui saignent
Car dans cette quête on est pas tous logés à la même enseigne
Moi j'ai eu ma deuxième chance et même si je peux la rendre belle
Je pense souvent à la tristesse du dernier sourire de noël
Un espoir adapté c’est faire le deuil de tous les autres

Sourire encore ne serai-ce qu’en hommage à tous les nôtres
Ceux qui étaient là, qui m’ont porté au propre comme au figuré
Ceux qui ont adapté leurs vies pour rendre la mienne moins compliquée

Can you hear me? I am awake
Can you see all the fights that happen through my eyes
Don’t lie I reach the light and hope will guide
Can you hear me? I am awake
Can you see all the fights that happen through my eyes
Don’t lie I reach the light and hope will guide me


Le street artist Hopare

Le street artist Hopare, originaire de la banlieue parisienne (91), figure parmi les artistes en pleine ascension. Régulièrement sollicité pour participer à des expositions ou autres festivals à travers le monde, le jeune homme semble continuer son bonhomme de chemin en toute sérénité. Collaborant avec les éditions Lézarts urbains, spécialisés dans la réalisation de lithographies, Hopare fait l’objet d’un petit reportage vidéo au cours duquel on assiste à la production d’une de ses œuvres réalisée chez Idem Paris. Haut lieux de la lithographie ayant vu passer pas mal de noms prestigieux (Picasso, Jonone, JR, Jef Aerosol…). L’artiste s’étend également sur son parcours et sa manière de travailler.

http://wankr.fr/hopare-se-confie-sur-sa-premiere-lithographie/