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Les 20 questions les plus courantes pour préparer son entretien d'embauche
Pour vous aider à réussir votre entretien d'embauche, nous avons interrogé 4 recruteurs sur les questions les plus courantes en entretien de recrutement. Vous aurez ainsi toutes les astuces pour bien y répondre.
1. Pouvez-vous vous présenter ?
« Avec cette question, il s’agit d’évaluer comment la personne structure son parcours, explique Oualid Hathroubi, directeur adjoint chez Hays. C’est un préambule qui permet aussi d’en savoir déjà plus sur la personnalité du candidat (bavard, réservé…) et son état du moment. Une entame brouillonne peut signifier un fort état de stress. »
2. Que savez-vous de nous ?
« Il faut que le candidat se soit renseigné en amont via Internet et les réseaux sociaux, poursuit Oualid Hathroubi. On doit ressentir qu’il a travaillé son entretien d’embauche et qu’il cherche à nouer une relation de confiance. Exemple : "tout comme vous j’ai mené des études en finance…" ». La recherche doit donc se faire sur l’entreprise, mais aussi, si possible, sur la personne qui vous reçoit.
3. Pourquoi souhaitez-vous quitter votre poste actuel ?
« On teste la fiabilité du candidat avec cette interrogation, annonce Florence Paquiry, chargée de recrutement chez SGS. Si par exemple il se met à dénigrer son employeur actuel ou passé, l’entretien est déjà mal embarqué… Il faut toujours savoir rester positif, ce n’est pas parce qu’on cherche à donner un nouvel élan à sa carrière qu’il faut parler négativement du passé. »
4. Qu’est-ce qui a suscité votre intérêt dans cette offre d’emploi
« On n’exige pas des candidats qu’ils connaissent tout de l’entreprise, rassure Eléonore De Lagarde, responsable sourcing et marque employeur chez Danone France. Mais on cherche qu’il y ait au moins une adéquation entre l’offre de mission et les leviers de motivation de la personne. Il faut que la candidature soit cohérente. »
5. Parlez-moi d’une situation où…
… où vous avez réussi à dénouer un problème complexe, où vous êtes parvenu à mener un projet jusqu’au bout... Pour Eléonore De Lagarde le but de ces questionnements est de centrer l’entretien sur le vécu de la personne, sur le "je". « Un recruteur a besoin d’imaginer le candidat dans des contextes donnés, de connaître ses résultats obtenus mais aussi les leçons qu’il a pu tirer d’expériences positives ou négatives. Il peut s’agir de retours vécus dans un contexte professionnel mais aussi personnel. »
6. Quels résultats avez-vous obtenus dans vos précédentes expériences ?
« On cherche le vécu du candidat en s’appuyant sur des éléments concrets, chiffrés et quantifiables, détaille Camille Doat, responsable du recrutement et de la mobilité chez BNP Paribas Real Estate. Ces résultats sont-ils en adéquation avec les objectifs demandés ? Comment s’y est-il pris pour les obtenir ? On peut ainsi mesurer ses leviers de négociation. »
7. Comment organisez-vous votre prospection commerciale ?
« On adapte évidemment les questions aux profils recherchés, indique Camille Doat. Pour des postes de consultant par exemple, nous sommes en recherche de candidats ayant le sens commercial. Cette question permet de mieux imaginer le candidat dans son quotidien professionnel, en espérant qu’il en profite pour nous donner du factuel. »
8. De quelle négociation êtes-vous le plus fier ?
Camille Doat cherche généralement à contrebalancer les questions sur des situations difficiles ou d’échec par des questions plus positives, pour que le candidat puisse garder confiance et rester positif lors de l’entretien. C’est une question d’équilibre. »
9. Quelle est la critique la plus constructive qu’on a été amené à vous faire ?
« C’est une question permettant de mesurer la prise de recul du candidat, reconnaît Florence Paquiry. On peut ainsi voir sa capacité à s’autoévaluer, sa maturité. »
10. Si vous pouviez revenir dans le passé, feriez-vous différemment certaines choses ?
« C’est une réplique plutôt difficile, admet Florence Paquiry. Mais elle permet de briser certaines carapaces. Comme souvent, il n’y a pas de bonne ou de mauvaise réponse, on cherche seulement à voir si la personne sait tirer des leçons. »
11. Qu’aimeriez-vous faire une fois en poste ?
Dans cette situation, Eléonore De Lagarde mesure la capacité du candidat à avoir réfléchi à son projet et à sa candidature. « C’est une question qui permet aux recruteurs d’évaluer la capacité de projection des postulants. »
12. Comment comptez-vous entrer en interaction avec votre nouvel environnement de travail ?
Vous ne vous y attendez peut-être pas mais il faut se préparer à répondre à cette question très concrète, et particulièrement quand on est manager. « On teste l’esprit collaboratif du candidat, explique Camille Doat. Sa capacité à s’adapter à un nouvel environnement, avec de nouveaux collègues. ».
13. Qu’attendez-vous de votre manager ?
Encore une question qui paraît simple mais qui ne l’est pas. « Ici, on évalue la compatibilité du candidat avec un écosystème qu’il est susceptible d’intégrer, décrypte Camille Doat. Si le recruteur sait à l’avance que le futur manager du candidat est quelqu’un qui aime déléguer par exemple, on va plutôt avoir tendance à chercher des candidats qui semblent apprécier de pouvoir travailler en autonomie. ».
14. Quels sont vos axes d’amélioration ?
Il s’agit là d’une déclinaison de la question sur les qualités et défauts du candidat. « On évalue l'aptitude du candidat à prendre du recul sur lui-même, sa lucidité, en essayant de détecter des états d’esprit constructifs, de l’honnêteté et de la transparence », explique Camille Doat.
15. Quels sont vos moteurs professionnels ?
« C’est une question similaire à "qu’est-ce qui vous fait vous lever le matin ?", affirme la responsable du recrutement et de la mobilité chez BNP Paribas Real Estate. Toutes les réponses sont recevables si elles sont construites. Ce peut être la rémunération, des objectifs précis à atteindre, le goût du challenge, un environnement de travail épanouissant… La réponse nous permettra aussi de donner des informations précieuses au manager de la personne recrutée, pour qu’il puisse mieux cerner sa personnalité. »
16. Où vous voyez-vous dans cinq ans ?
Un classique chez les classiques. Avec cette interrogation Camille Doat évalue la capacité d’analyse et de réflexion du candidat, en espérant qu’il soit à la fois réfléchi et ambitieux.
17. Quelles sont vos prétentions salariales ?
« Les questions sur la rémunération permettent, là aussi, de tester le niveau de préparation et de réflexion du candidat, reconnaît. Il doit être en mesure de bien évaluer ce qu’il vaut. »
18. Quelle est votre disponibilité ?
Pour Florence Paquiry cette question n’est pas à négliger. « Elle renseigne le recruteur d’un point de vue très pratique et peut aussi permettre de juger de la motivation du candidat. S’il se met spontanément à disposition pour une nouvelle entrevue ou une entrée en poste rapide, c’est bon signe. »
19. Quels sont vos hobbies ?
« J’utilise cette question subsidiaire quand je sens que la personne est particulièrement stressée par l’exercice de l’entretien, témoigne Oualid Athroubi. Parler de ce qu’on aime peut permettre au candidat de se détendre. »
20. Avez-vous des questions ?
Souvent la dernière question, mais pas la moins importante. « Le candidat doit avoir en retour des questions à poser au recruteur, assure le dirigeant de chez Hays. Attention aux questions bateau : demander par exemple le chiffre d’affaires de l’entreprise alors qu’on a accès à cette information sur Internet. J’apprécie plus les questions de projection sur son environnement de travail, la taille de l’équipe, son ancienneté, etc. »
https://www.cadremploi.fr/editorial/conseils/conseils-candidature/entretien-embauche/detail/article/les-20-questions-les-plus-courantes-en-entretien-dembauche.html
1. Pouvez-vous vous présenter ?
« Avec cette question, il s’agit d’évaluer comment la personne structure son parcours, explique Oualid Hathroubi, directeur adjoint chez Hays. C’est un préambule qui permet aussi d’en savoir déjà plus sur la personnalité du candidat (bavard, réservé…) et son état du moment. Une entame brouillonne peut signifier un fort état de stress. »
2. Que savez-vous de nous ?
« Il faut que le candidat se soit renseigné en amont via Internet et les réseaux sociaux, poursuit Oualid Hathroubi. On doit ressentir qu’il a travaillé son entretien d’embauche et qu’il cherche à nouer une relation de confiance. Exemple : "tout comme vous j’ai mené des études en finance…" ». La recherche doit donc se faire sur l’entreprise, mais aussi, si possible, sur la personne qui vous reçoit.
3. Pourquoi souhaitez-vous quitter votre poste actuel ?
« On teste la fiabilité du candidat avec cette interrogation, annonce Florence Paquiry, chargée de recrutement chez SGS. Si par exemple il se met à dénigrer son employeur actuel ou passé, l’entretien est déjà mal embarqué… Il faut toujours savoir rester positif, ce n’est pas parce qu’on cherche à donner un nouvel élan à sa carrière qu’il faut parler négativement du passé. »
4. Qu’est-ce qui a suscité votre intérêt dans cette offre d’emploi
« On n’exige pas des candidats qu’ils connaissent tout de l’entreprise, rassure Eléonore De Lagarde, responsable sourcing et marque employeur chez Danone France. Mais on cherche qu’il y ait au moins une adéquation entre l’offre de mission et les leviers de motivation de la personne. Il faut que la candidature soit cohérente. »
5. Parlez-moi d’une situation où…
… où vous avez réussi à dénouer un problème complexe, où vous êtes parvenu à mener un projet jusqu’au bout... Pour Eléonore De Lagarde le but de ces questionnements est de centrer l’entretien sur le vécu de la personne, sur le "je". « Un recruteur a besoin d’imaginer le candidat dans des contextes donnés, de connaître ses résultats obtenus mais aussi les leçons qu’il a pu tirer d’expériences positives ou négatives. Il peut s’agir de retours vécus dans un contexte professionnel mais aussi personnel. »
6. Quels résultats avez-vous obtenus dans vos précédentes expériences ?
« On cherche le vécu du candidat en s’appuyant sur des éléments concrets, chiffrés et quantifiables, détaille Camille Doat, responsable du recrutement et de la mobilité chez BNP Paribas Real Estate. Ces résultats sont-ils en adéquation avec les objectifs demandés ? Comment s’y est-il pris pour les obtenir ? On peut ainsi mesurer ses leviers de négociation. »
7. Comment organisez-vous votre prospection commerciale ?
« On adapte évidemment les questions aux profils recherchés, indique Camille Doat. Pour des postes de consultant par exemple, nous sommes en recherche de candidats ayant le sens commercial. Cette question permet de mieux imaginer le candidat dans son quotidien professionnel, en espérant qu’il en profite pour nous donner du factuel. »
8. De quelle négociation êtes-vous le plus fier ?
Camille Doat cherche généralement à contrebalancer les questions sur des situations difficiles ou d’échec par des questions plus positives, pour que le candidat puisse garder confiance et rester positif lors de l’entretien. C’est une question d’équilibre. »
9. Quelle est la critique la plus constructive qu’on a été amené à vous faire ?
« C’est une question permettant de mesurer la prise de recul du candidat, reconnaît Florence Paquiry. On peut ainsi voir sa capacité à s’autoévaluer, sa maturité. »
10. Si vous pouviez revenir dans le passé, feriez-vous différemment certaines choses ?
« C’est une réplique plutôt difficile, admet Florence Paquiry. Mais elle permet de briser certaines carapaces. Comme souvent, il n’y a pas de bonne ou de mauvaise réponse, on cherche seulement à voir si la personne sait tirer des leçons. »
11. Qu’aimeriez-vous faire une fois en poste ?
Dans cette situation, Eléonore De Lagarde mesure la capacité du candidat à avoir réfléchi à son projet et à sa candidature. « C’est une question qui permet aux recruteurs d’évaluer la capacité de projection des postulants. »
12. Comment comptez-vous entrer en interaction avec votre nouvel environnement de travail ?
Vous ne vous y attendez peut-être pas mais il faut se préparer à répondre à cette question très concrète, et particulièrement quand on est manager. « On teste l’esprit collaboratif du candidat, explique Camille Doat. Sa capacité à s’adapter à un nouvel environnement, avec de nouveaux collègues. ».
13. Qu’attendez-vous de votre manager ?
Encore une question qui paraît simple mais qui ne l’est pas. « Ici, on évalue la compatibilité du candidat avec un écosystème qu’il est susceptible d’intégrer, décrypte Camille Doat. Si le recruteur sait à l’avance que le futur manager du candidat est quelqu’un qui aime déléguer par exemple, on va plutôt avoir tendance à chercher des candidats qui semblent apprécier de pouvoir travailler en autonomie. ».
14. Quels sont vos axes d’amélioration ?
Il s’agit là d’une déclinaison de la question sur les qualités et défauts du candidat. « On évalue l'aptitude du candidat à prendre du recul sur lui-même, sa lucidité, en essayant de détecter des états d’esprit constructifs, de l’honnêteté et de la transparence », explique Camille Doat.
15. Quels sont vos moteurs professionnels ?
« C’est une question similaire à "qu’est-ce qui vous fait vous lever le matin ?", affirme la responsable du recrutement et de la mobilité chez BNP Paribas Real Estate. Toutes les réponses sont recevables si elles sont construites. Ce peut être la rémunération, des objectifs précis à atteindre, le goût du challenge, un environnement de travail épanouissant… La réponse nous permettra aussi de donner des informations précieuses au manager de la personne recrutée, pour qu’il puisse mieux cerner sa personnalité. »
16. Où vous voyez-vous dans cinq ans ?
Un classique chez les classiques. Avec cette interrogation Camille Doat évalue la capacité d’analyse et de réflexion du candidat, en espérant qu’il soit à la fois réfléchi et ambitieux.
17. Quelles sont vos prétentions salariales ?
« Les questions sur la rémunération permettent, là aussi, de tester le niveau de préparation et de réflexion du candidat, reconnaît. Il doit être en mesure de bien évaluer ce qu’il vaut. »
18. Quelle est votre disponibilité ?
Pour Florence Paquiry cette question n’est pas à négliger. « Elle renseigne le recruteur d’un point de vue très pratique et peut aussi permettre de juger de la motivation du candidat. S’il se met spontanément à disposition pour une nouvelle entrevue ou une entrée en poste rapide, c’est bon signe. »
19. Quels sont vos hobbies ?
« J’utilise cette question subsidiaire quand je sens que la personne est particulièrement stressée par l’exercice de l’entretien, témoigne Oualid Athroubi. Parler de ce qu’on aime peut permettre au candidat de se détendre. »
20. Avez-vous des questions ?
Souvent la dernière question, mais pas la moins importante. « Le candidat doit avoir en retour des questions à poser au recruteur, assure le dirigeant de chez Hays. Attention aux questions bateau : demander par exemple le chiffre d’affaires de l’entreprise alors qu’on a accès à cette information sur Internet. J’apprécie plus les questions de projection sur son environnement de travail, la taille de l’équipe, son ancienneté, etc. »
https://www.cadremploi.fr/editorial/conseils/conseils-candidature/entretien-embauche/detail/article/les-20-questions-les-plus-courantes-en-entretien-dembauche.html
Comment préparer son entretien d'embauche ?
"Le plus important, c'est d'être naturel". A l'approche de votre entretien, c'est ce qu'on vous répète pour vous tranquilliser. Alors, faut-il aller à son entretien "les mains dans les poches" ?
Certainement pas car pour un entretien de recrutement, être naturel et crédible suppose un véritable travail de préparation en amont. Apprendre à parler de soi, de son parcours, de son projet, et en lien avec les attentes du recruteur, cela se prépare !
D'autant que si vous avez moins de 30 ans, vous ne maîtrisez pas forcément tous les les codes du monde professionnel... et que le naturel peut aussi vous jouer des tours.
Prenez du temps pour préparer votre entretien
Sans arrêter toutes vos recherches, il faut donc consacrer du temps à la préparation de l'entretien. L'idéal est de commencer dès que vous avez votre rendez-vous pour y aller par étape. Dans son ouvrage "S'entraîner à l'entretien de recrutement" (éd. Eyrolles), Claude d'Estais propose des séries de petits exercices et 7 fiches clés pour muscler sa candidature.
Première étape : bien regrouper les éléments concernant l'entreprise, et éventuellement la petite annonce à laquelle vous répondez. C'est basique, mais figurez-vous que pas mal de jeunes candidats, ayant répondu à plusieurs annonces, ne savent finalement plus pour quel poste ils postulent lorsqu'ils arrivent à l'entretien. Au contraire, reprenez bien l'annonce, et relisez-la attentivement.
Notez tous les points du profil recherché : formation, expérience, qualités (dynamique, bon vendeur, persévérant, etc.), et l'intitulé du poste en entier "Chargé d'affaires pour le secteur Graines et semences".
Renseignez-vous sur l'entreprise qui recrute
Si vous avez le nom de l'entreprise pour laquelle vous postulez, - ce qui est généralement le cas - vous devez absolument vous renseigner sur elle.
Si c'est une grosse entreprise, visitez son site internet (c'est le minimum), repérez bien quels types de produits ou de services elle propose, quelles nouveautés elle veut lancer, etc. Allez voir l'organigramme ou les noms des responsables des grands services et notez-les. Vous serez peut-être reçu en entretien par l'une de ces personnes. Si vous savez qui va vous recevoir, vous pouvez aussi consulter son profil sur LinkedIn.
Si vous postulez pour un poste de cadre, il est judicieux de savoir situer l'entreprise par son chiffre d'affaires, le nombre de ses usines ou de ses magasins. Vous pouvez consulter la presse spécialisée (sur Internet ou en bibliothèque) pour rechercher des articles éventuels sur l'entreprise.
Si vous connaissez des amis qui y ont déjà fait des stages, vous pouvez aussi les appeler pour vous renseigner sur l'ambiance, la politique de recrutement, les salaires, etc.
Pourquoi ces recherches ? Pour savoir où vous mettez les pieds, et être plus informé, plus réactif en entretien et prouver ainsi votre motivation, voire votre connaissance du secteur et du métier. Si votre interlocuteur vous parle de son nouveau produit, ou vous explique qu'il veut renforcer son équipe de commerciaux, vous serez plus à même de comprendre sa préoccupation.
Cette petite enquête vous permet aussi de voir si cette entreprise vous attire par son activité, son style, son dirigeant, sa renommée, les relations humaines qu'elle entretient. Votre motivation doit être très concrète.
Analysez votre CV et trouvez vos atouts pour le poste
Ensuite, vous devez revenir à votre CV (c'est le document que le recruteur a eu en main) et pointer tous vos points forts et tous vos points faibles pour ce poste en étant très objectif. N'hésitez pas à faire cela en prenant en papier et un crayon pour ne rien oublier.
- Mettez-vous à la place de la personne qui va vous recevoir. Qu'est-ce qui peut l'intéresser chez vous ? Avez-vous la formation demandée, oui ou non ? Si oui, c'est à noter au chapitre des atouts, mais ce n'est pas suffisant pour vous faire embaucher car d'autres candidats auront la même formation.
- Et l'expérience ? Analysez les expériences mentionnées sur votre CV et réfléchissez à ce qu'il faudra mettre en valeur face à votre interlocuteur. Que vous ont apporté ces expériences qui pourraient l'intéresser ? Que devrez-vous souligner ? Y a-t-il eu une logique, une progression qui vous amène à postuler pour le poste en question ?
- Passez ensuite à votre personnalité. Quelles "activités extra-professionnelle" avez-vous indiqué ? Démontrent-elles que vous avez les qualités requises pour le poste ? Pourquoi ? Y a-t-il d'autres éléments dans votre vie qui témoigneraient mieux de ces qualités ? Une réussite particulière dans un projet, un stage ?
Regardez vos faiblesses en face
Enfin, demandez-vous quelles sont vos faiblesses pour le poste : le recruteur les aura vues lui aussi. Il va vous interroger là-dessus. Echec, périodes de chômage, changement d'orientation, manque d'expériences satisfaisantes.
"Avoir des zones d'ombre est tout à fait normal, rassure Claude d'Estais, ancienne pro des RH et coach de cadres. Rares sont ceux qui n'en ont pas. L'important est de les connaître et de les voir travaillées avant de vous présenter devant un potentiel employeur"...
Ne vous voilez donc pas la face, mais réfléchissez à la façon dont vous allez répondre non en niant ou en dissimulant, mais en rebondissant sur du positif : "Oui, je n'ai pas encore d'expérience dans l'automobile, mais l'agro-alimentaire m'a appris à me battre sur le plan commercial et à développer les démarches qualité. J'ai très envie d'apporter mes compétences à votre secteur."
https://www.reussirmavie.net/Comment-preparer-son-entretien-d-embauche_a118.html
Certainement pas car pour un entretien de recrutement, être naturel et crédible suppose un véritable travail de préparation en amont. Apprendre à parler de soi, de son parcours, de son projet, et en lien avec les attentes du recruteur, cela se prépare !
D'autant que si vous avez moins de 30 ans, vous ne maîtrisez pas forcément tous les les codes du monde professionnel... et que le naturel peut aussi vous jouer des tours.
Prenez du temps pour préparer votre entretien
Sans arrêter toutes vos recherches, il faut donc consacrer du temps à la préparation de l'entretien. L'idéal est de commencer dès que vous avez votre rendez-vous pour y aller par étape. Dans son ouvrage "S'entraîner à l'entretien de recrutement" (éd. Eyrolles), Claude d'Estais propose des séries de petits exercices et 7 fiches clés pour muscler sa candidature.
Première étape : bien regrouper les éléments concernant l'entreprise, et éventuellement la petite annonce à laquelle vous répondez. C'est basique, mais figurez-vous que pas mal de jeunes candidats, ayant répondu à plusieurs annonces, ne savent finalement plus pour quel poste ils postulent lorsqu'ils arrivent à l'entretien. Au contraire, reprenez bien l'annonce, et relisez-la attentivement.
Notez tous les points du profil recherché : formation, expérience, qualités (dynamique, bon vendeur, persévérant, etc.), et l'intitulé du poste en entier "Chargé d'affaires pour le secteur Graines et semences".
Renseignez-vous sur l'entreprise qui recrute
Si vous avez le nom de l'entreprise pour laquelle vous postulez, - ce qui est généralement le cas - vous devez absolument vous renseigner sur elle.
Si c'est une grosse entreprise, visitez son site internet (c'est le minimum), repérez bien quels types de produits ou de services elle propose, quelles nouveautés elle veut lancer, etc. Allez voir l'organigramme ou les noms des responsables des grands services et notez-les. Vous serez peut-être reçu en entretien par l'une de ces personnes. Si vous savez qui va vous recevoir, vous pouvez aussi consulter son profil sur LinkedIn.
Si vous postulez pour un poste de cadre, il est judicieux de savoir situer l'entreprise par son chiffre d'affaires, le nombre de ses usines ou de ses magasins. Vous pouvez consulter la presse spécialisée (sur Internet ou en bibliothèque) pour rechercher des articles éventuels sur l'entreprise.
Si vous connaissez des amis qui y ont déjà fait des stages, vous pouvez aussi les appeler pour vous renseigner sur l'ambiance, la politique de recrutement, les salaires, etc.
Pourquoi ces recherches ? Pour savoir où vous mettez les pieds, et être plus informé, plus réactif en entretien et prouver ainsi votre motivation, voire votre connaissance du secteur et du métier. Si votre interlocuteur vous parle de son nouveau produit, ou vous explique qu'il veut renforcer son équipe de commerciaux, vous serez plus à même de comprendre sa préoccupation.
Cette petite enquête vous permet aussi de voir si cette entreprise vous attire par son activité, son style, son dirigeant, sa renommée, les relations humaines qu'elle entretient. Votre motivation doit être très concrète.
Analysez votre CV et trouvez vos atouts pour le poste
Ensuite, vous devez revenir à votre CV (c'est le document que le recruteur a eu en main) et pointer tous vos points forts et tous vos points faibles pour ce poste en étant très objectif. N'hésitez pas à faire cela en prenant en papier et un crayon pour ne rien oublier.
- Mettez-vous à la place de la personne qui va vous recevoir. Qu'est-ce qui peut l'intéresser chez vous ? Avez-vous la formation demandée, oui ou non ? Si oui, c'est à noter au chapitre des atouts, mais ce n'est pas suffisant pour vous faire embaucher car d'autres candidats auront la même formation.
- Et l'expérience ? Analysez les expériences mentionnées sur votre CV et réfléchissez à ce qu'il faudra mettre en valeur face à votre interlocuteur. Que vous ont apporté ces expériences qui pourraient l'intéresser ? Que devrez-vous souligner ? Y a-t-il eu une logique, une progression qui vous amène à postuler pour le poste en question ?
- Passez ensuite à votre personnalité. Quelles "activités extra-professionnelle" avez-vous indiqué ? Démontrent-elles que vous avez les qualités requises pour le poste ? Pourquoi ? Y a-t-il d'autres éléments dans votre vie qui témoigneraient mieux de ces qualités ? Une réussite particulière dans un projet, un stage ?
Regardez vos faiblesses en face
Enfin, demandez-vous quelles sont vos faiblesses pour le poste : le recruteur les aura vues lui aussi. Il va vous interroger là-dessus. Echec, périodes de chômage, changement d'orientation, manque d'expériences satisfaisantes.
"Avoir des zones d'ombre est tout à fait normal, rassure Claude d'Estais, ancienne pro des RH et coach de cadres. Rares sont ceux qui n'en ont pas. L'important est de les connaître et de les voir travaillées avant de vous présenter devant un potentiel employeur"...
Ne vous voilez donc pas la face, mais réfléchissez à la façon dont vous allez répondre non en niant ou en dissimulant, mais en rebondissant sur du positif : "Oui, je n'ai pas encore d'expérience dans l'automobile, mais l'agro-alimentaire m'a appris à me battre sur le plan commercial et à développer les démarches qualité. J'ai très envie d'apporter mes compétences à votre secteur."
https://www.reussirmavie.net/Comment-preparer-son-entretien-d-embauche_a118.html
I had a black dog
I had a black dog
En France, on estime que près d’une personne sur cinq a souffert ou souffrira d’une dépression au cours de sa vie.
La dépression est une maladie qui touche tous les âges, depuis l’enfance jusque très tard dans la vie. En 2010, 7,5 % des 15-85 ans auraient vécu un épisode dépressif, avec une prévalence deux fois plus importante chez les femmes que chez les hommes (Source : Institut national de prévention et d’éducation pour la santé)
Cependant, la dépression ne concerne pas que les adultes. La prévalence des troubles dépressifs est estimée entre 2,1 à 3,4 % chez l’enfant et à 14 % chez l’adolescent.
Les chiffres et statistiques des troubles dépressifs dans le monde
L’OMS (Organisation mondiale pour la Santé) estime que les troubles dépressifs représentent le 1er facteur de morbidité et d’incapacité sur le plan mondial (communiqué de mars 2017). Ainsi, on compte plus de 300 millions de personnes dans le monde souffrant de dépression soit une augmentation de plus de 18 % de 2005 à 2015
En France, on estime que près d’une personne sur cinq a souffert ou souffrira d’une dépression au cours de sa vie.
La dépression est une maladie qui touche tous les âges, depuis l’enfance jusque très tard dans la vie. En 2010, 7,5 % des 15-85 ans auraient vécu un épisode dépressif, avec une prévalence deux fois plus importante chez les femmes que chez les hommes (Source : Institut national de prévention et d’éducation pour la santé)
Cependant, la dépression ne concerne pas que les adultes. La prévalence des troubles dépressifs est estimée entre 2,1 à 3,4 % chez l’enfant et à 14 % chez l’adolescent.
Les chiffres et statistiques des troubles dépressifs dans le monde
L’OMS (Organisation mondiale pour la Santé) estime que les troubles dépressifs représentent le 1er facteur de morbidité et d’incapacité sur le plan mondial (communiqué de mars 2017). Ainsi, on compte plus de 300 millions de personnes dans le monde souffrant de dépression soit une augmentation de plus de 18 % de 2005 à 2015
Les symptômes de la dépression nerveuse : comment s'en sortir
Les symptômes de la dépression nerveuse
Tout d’abord il est bon de distinguer la déprime de la dépression. En effet, la déprime n’est souvent que très passagère tandis que la dépression se traduit par de l’apathie ou un sentiment de désespoir qui refuse de disparaitre, un sentiment qui nous empêche d’apprécier la vie au quotidien. Dans ce cas un traitement et une aide psychologique s’avèrent indispensables.
La première étapes pour résoudre ce problème est de savoir repérer à temps les premiers signes et symptômes de la dépression.
Chacun d’entre nous connait des hauts et des bas dans son existence, se sentir triste face à certaines épreuves est parfaitement normal. Mais tant que ces sentiments finissent par s’en aller et ne nuisent pas au cours de notre existence il n’y a pas de quoi s’inquiéter. Toutefois la tristesse n’est pas forcément ressentie dans les cas de dépressions nerveuses.
La dépression nerveuse se caractérise davantage par le sentiment que la vie est vide de sens. La personne sujet à la dépression n’éprouve guère de plaisir, ni même l’envie de faire quoi que ce soit. Evidemment, les signes et symptômes de la dépression varient d’une personne à l’autre.
De manière générale notons toutefois que les personnes atteintes de dépression ont une faible estime d’eux-mêmes et une piètre image d’eux-mêmes. Ils posent un regard plutôt sombre et pessimistes en ce qui leur avenir. Ils sont incapables de regarder les circonstances de leur vie avec recul et finissent par ne plus voir que leurs problèmes auxquels ils donnent une importance démesurée, ce qui parfois peut les conduire vers des pensées suicidaires.
La dépression peut se manifester à tout âge de manière différente. Chez un adolescent par exemple elle peut se manifester par des accès de colère ou d’agressivité, des céphalées inexpliqués sont autant de symptômes qui peuvent révéler une dépression nerveuse.
La dépression, qui touchent deux fois plus de femmes que d’hommes, se manifestera chez elles par une prise de poids, un besoin de dormir beaucoup plus important que d’ordinaire mais aussi par un sentiments de culpabilité. tandis que chez les hommes la dépressions nerveuses s’exprimera par de l’agressivité, un comportement violent, une dépression que souvent ils essaient vainement de résoudre par l’alcool ou l’excès de travail.
Il serait bien trop long de s’étendre ici sur le phénomène de dépression, il existe une littérature suffisamment importante sur le sujet pour que nous nous limitions à l’essentiel de ce qu’il faut savoir sur la dépression
Le traitement de la dépression
La psychothérapie : Eventuellement en complément d’un traitement médicamenteux la psychothérapie aidera la personne à avoir le recul qu’elle ne parvient plus à obtenir seul. Ce traitement sera plus ou moins long selon les personnes mais l’aidera à y voir plus clair dans sa vie
La thérapie comportementale : l’aidera à trouver d’autres modes de fonctionnements, plus adaptés aux situations qu’elle rencontre, elle l’aidera à analyser ses pensées négatives pour ensuite remplacer par des pensées positives. qui iront dans le sens d’une meilleure estime de soi.
Les antidépresseurs, qui doivent être administré par un médecin, seul habilité à préconiser ce genre de traitement, représentent parfois une alternative lorsque la personne est entrée dans la dépression.
Les antidépresseurs sont nombreux, ils ont leurs indications et contre-indications, d’où la nécessité de consulter votre médecin pour leur prescription et leur surveillance.
Les stages de méditation : cela pourrait prêter à sourire, pourtant le fait de sortir de son cadre habituel et de se retrouver dans un environnement sain et paisible peut aider la personne a retrouver goût à la vie.
Voir à ce propos le témoignage vidéo ci-contre d’un participant à un stage de méditation avec Bruno Lallement qui lui a redonné « une raison de vivre ».
Des cours de sophrologie peuvent aider dans le cadre de la dépression nerveuse mais surtout pendant la phase de « convalescence » pour ne pas retomber dans les vieux travers
Ce développement sur la dépression loin d’être exhaustif est simplement là pour donner un début d’information sur le sujet
https://www.ressources-actualisation.com/psychologie/la-depression-nerveuse/
Tout d’abord il est bon de distinguer la déprime de la dépression. En effet, la déprime n’est souvent que très passagère tandis que la dépression se traduit par de l’apathie ou un sentiment de désespoir qui refuse de disparaitre, un sentiment qui nous empêche d’apprécier la vie au quotidien. Dans ce cas un traitement et une aide psychologique s’avèrent indispensables.
La première étapes pour résoudre ce problème est de savoir repérer à temps les premiers signes et symptômes de la dépression.
Chacun d’entre nous connait des hauts et des bas dans son existence, se sentir triste face à certaines épreuves est parfaitement normal. Mais tant que ces sentiments finissent par s’en aller et ne nuisent pas au cours de notre existence il n’y a pas de quoi s’inquiéter. Toutefois la tristesse n’est pas forcément ressentie dans les cas de dépressions nerveuses.
La dépression nerveuse se caractérise davantage par le sentiment que la vie est vide de sens. La personne sujet à la dépression n’éprouve guère de plaisir, ni même l’envie de faire quoi que ce soit. Evidemment, les signes et symptômes de la dépression varient d’une personne à l’autre.
De manière générale notons toutefois que les personnes atteintes de dépression ont une faible estime d’eux-mêmes et une piètre image d’eux-mêmes. Ils posent un regard plutôt sombre et pessimistes en ce qui leur avenir. Ils sont incapables de regarder les circonstances de leur vie avec recul et finissent par ne plus voir que leurs problèmes auxquels ils donnent une importance démesurée, ce qui parfois peut les conduire vers des pensées suicidaires.
La dépression peut se manifester à tout âge de manière différente. Chez un adolescent par exemple elle peut se manifester par des accès de colère ou d’agressivité, des céphalées inexpliqués sont autant de symptômes qui peuvent révéler une dépression nerveuse.
La dépression, qui touchent deux fois plus de femmes que d’hommes, se manifestera chez elles par une prise de poids, un besoin de dormir beaucoup plus important que d’ordinaire mais aussi par un sentiments de culpabilité. tandis que chez les hommes la dépressions nerveuses s’exprimera par de l’agressivité, un comportement violent, une dépression que souvent ils essaient vainement de résoudre par l’alcool ou l’excès de travail.
Il serait bien trop long de s’étendre ici sur le phénomène de dépression, il existe une littérature suffisamment importante sur le sujet pour que nous nous limitions à l’essentiel de ce qu’il faut savoir sur la dépression
Le traitement de la dépression
La psychothérapie : Eventuellement en complément d’un traitement médicamenteux la psychothérapie aidera la personne à avoir le recul qu’elle ne parvient plus à obtenir seul. Ce traitement sera plus ou moins long selon les personnes mais l’aidera à y voir plus clair dans sa vie
La thérapie comportementale : l’aidera à trouver d’autres modes de fonctionnements, plus adaptés aux situations qu’elle rencontre, elle l’aidera à analyser ses pensées négatives pour ensuite remplacer par des pensées positives. qui iront dans le sens d’une meilleure estime de soi.
Les antidépresseurs, qui doivent être administré par un médecin, seul habilité à préconiser ce genre de traitement, représentent parfois une alternative lorsque la personne est entrée dans la dépression.
Les antidépresseurs sont nombreux, ils ont leurs indications et contre-indications, d’où la nécessité de consulter votre médecin pour leur prescription et leur surveillance.
Les stages de méditation : cela pourrait prêter à sourire, pourtant le fait de sortir de son cadre habituel et de se retrouver dans un environnement sain et paisible peut aider la personne a retrouver goût à la vie.
Voir à ce propos le témoignage vidéo ci-contre d’un participant à un stage de méditation avec Bruno Lallement qui lui a redonné « une raison de vivre ».
Des cours de sophrologie peuvent aider dans le cadre de la dépression nerveuse mais surtout pendant la phase de « convalescence » pour ne pas retomber dans les vieux travers
Ce développement sur la dépression loin d’être exhaustif est simplement là pour donner un début d’information sur le sujet
https://www.ressources-actualisation.com/psychologie/la-depression-nerveuse/
Comment faire pour bien gérer les attaques de panique ?
Respirez
Les attaques de panique vous font vous sentir hors de contrôle, et la respiration est un bon moyen de se reconnecter à soi-même.
Respirez profondément, par le nez et imaginez votre corps se remplir d’air tel un ballon. Puis, expirer lentement par la bouche jusqu’à sentir que tout l’air s’est échappé de votre corps.
Répétez cela 10 fois et restez toujours
Prenez la "vague"
Les attaques de panique surviennent souvent par vagues de sensations et d’émotions.
La plupart des gens vont instinctivement chercher à s’en échapper, ce qui peut les amener à se sortir encore plus impuissants face à cette crise.
Pourtant, un bon moyen de calmer l’attaque est de prendre le temps d’observer ce qu’il se passe.
Ainsi, lorsque vous sentez la crise de panique arriver, tentez de visualiser chaque sentiment comme une vague que vous prendriez. Acceptez ce sentiment et rappelez-vous que chaque vague va finir par s’échouer.
Sollicitez votre cerveau
Lors d’une attaque de panique, le stress et les émotions envahissent votre cerveau et votre corps est en mode survie.
Solliciter la partie logique du cerveau est une très bonne manière de prendre le pas sur les émotions.
Raisonnez votre crise : dites-vous « je suis en train de faire une crise de panique, voilà ce que je ressens, mais ce sera très bientôt terminé. »
Vous pouvez également faire une activité qui requiert vos capacités cognitives ou motrices.
En prévention, le yoga et la méditation
Bien qu’on ne puisse pas prévenir efficacement les crises d’angoisses, celles-ci survenant de manière imprévisible, on peut jouer sur notre niveau d’anxiété au quotidien.
Et contre le stress et l’anxiété, le yoga et la méditation ont fait leurs preuves.
La méditation a des effets prouvés sur le stress et l’anxiété (1)-(3). En méditant, on apprend à se poser, à renouer avec soi-même et à se détendre.
Quant au yoga, il influence positivement les niveaux d’anxiété et de stress et l’état de bien-être. Il est considéré comme un traitement complémentaire efficace en cas de troubles anxieux (4)-(7).
https://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/DossierComplexe.aspx?doc=bien-gerer-les-attaques-de-panique-en-prevention-le-yoga-et-la-meditation
Les attaques de panique vous font vous sentir hors de contrôle, et la respiration est un bon moyen de se reconnecter à soi-même.
Respirez profondément, par le nez et imaginez votre corps se remplir d’air tel un ballon. Puis, expirer lentement par la bouche jusqu’à sentir que tout l’air s’est échappé de votre corps.
Répétez cela 10 fois et restez toujours
Prenez la "vague"
Les attaques de panique surviennent souvent par vagues de sensations et d’émotions.
La plupart des gens vont instinctivement chercher à s’en échapper, ce qui peut les amener à se sortir encore plus impuissants face à cette crise.
Pourtant, un bon moyen de calmer l’attaque est de prendre le temps d’observer ce qu’il se passe.
Ainsi, lorsque vous sentez la crise de panique arriver, tentez de visualiser chaque sentiment comme une vague que vous prendriez. Acceptez ce sentiment et rappelez-vous que chaque vague va finir par s’échouer.
Sollicitez votre cerveau
Lors d’une attaque de panique, le stress et les émotions envahissent votre cerveau et votre corps est en mode survie.
Solliciter la partie logique du cerveau est une très bonne manière de prendre le pas sur les émotions.
Raisonnez votre crise : dites-vous « je suis en train de faire une crise de panique, voilà ce que je ressens, mais ce sera très bientôt terminé. »
Vous pouvez également faire une activité qui requiert vos capacités cognitives ou motrices.
En prévention, le yoga et la méditation
Bien qu’on ne puisse pas prévenir efficacement les crises d’angoisses, celles-ci survenant de manière imprévisible, on peut jouer sur notre niveau d’anxiété au quotidien.
Et contre le stress et l’anxiété, le yoga et la méditation ont fait leurs preuves.
La méditation a des effets prouvés sur le stress et l’anxiété (1)-(3). En méditant, on apprend à se poser, à renouer avec soi-même et à se détendre.
Quant au yoga, il influence positivement les niveaux d’anxiété et de stress et l’état de bien-être. Il est considéré comme un traitement complémentaire efficace en cas de troubles anxieux (4)-(7).
https://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/DossierComplexe.aspx?doc=bien-gerer-les-attaques-de-panique-en-prevention-le-yoga-et-la-meditation
Inti - Street art
Issu de la scène Street art sud-américaine, INTI (traduisez littéralement ‘soleil’ en langue quechua) est un artiste peintre chilien, né en 1982 à Valparaíso (Santiago, Chili). Il étudie à l’École des Beaux-Arts de Viña Del Mar, avant d’imposer son style poétique et surréaliste en Amérique du Sud, aux États-Unis et en Europe, tant dans les rues que dans les galeries. Lorsqu’il n’est pas en voyage pour son travail, il vit entre la France (Saint Etienne) et le Chili.
http://www.blog.stripart.com/art-urbain/inti-street-artiste-chilien/
http://artsdumonde.canalblog.com/archives/2016/02/15/33373830.html
http://www.blog.stripart.com/art-urbain/inti-street-artiste-chilien/
http://artsdumonde.canalblog.com/archives/2016/02/15/33373830.html
Informatique: 93 millions de milliards d'opérations par seconde!
La puissance informatique maximale disponible sur terre a été multipliée par près de 100 millions de milliards en quatre-vingts ans. Nous devons user avec sagesse de notre pouvoir démiurgique: et, pour cela, la philosophie des sciences doit être apprise dès l'école. Demain sera vertigineux par Laurent Alexandre.
En 1938, l'ordinateur le plus puissant sur terre, le Z1, inventé par l'ingénieur allemand Konrad Zuse, réalise une opération par seconde. 2017: le TaihuLight Sunway chinois atteint 93 millions de milliards d'opérations par seconde. La puissance informatique maximale disponible sur terre a été multipliée par près de 100 millions de milliards en quatre-vingts ans. Les machines réalisant 1 milliard de milliards d'opérations par seconde sont attendues pour 2020. Certains envisagent que des ordinateurs effectuant 1 milliard de milliards de milliards d'opérations par seconde seront entre nos mains vers 2050.
La loi de Moore, théorisée par le cofondateur d'Intel, avait anticipé une croissance exponentielle de la puissance des circuits intégrés. En 1951, un transistor faisait 10 millimètres de large; en 1971, 10 microns, soit le centième d'un millimètre; en 2017, les fabricants sortent les premiers microprocesseurs gravés en transistors de 10 nanomètres; donc 100000 fois plus fins que 1 millimètre. 10000 transistors tiendraient dans la largeur d'un cheveu.
Des exploits inconcevables hier
Cette explosion de la puissance se heurte désormais à des limites physiques: la consommation énergétique devient problématique et les transistors ne font plus que 50 atomes de large. Mais, grâce à de nouvelles techniques de gravure des transistors, grâce à l'envol de l'intelligence artificielle et, à partir de 2050, à l'ordinateur quantique, la puissance de calcul va continuer à grimper pendant encore longtemps. Il faut préciser que la loi de Moore n'était pas en elle-même une loi "physique", mais bien plutôt une prophétie autoréalisatrice: les industriels ont mobilisé d'immenses ressources pour suivre les prédictions de cette loi.
Cette puissance informatique rend possibles des exploits impensables il y a seulement vingt ans: la lecture de notre ADN, dont le coût a été divisé par 3 millions en dix ans; le séquençage des chromosomes des fossiles des espèces disparues; l'analyse de la trajectoire et de la composition des exoplanètes; la compréhension de l'origine de notre univers, les voitures autonomes...
https://www.lexpress.fr/actualite/sciences/informatique-93-millions-de-milliards-d-operations-par-seconde_1895989.html
En 1938, l'ordinateur le plus puissant sur terre, le Z1, inventé par l'ingénieur allemand Konrad Zuse, réalise une opération par seconde. 2017: le TaihuLight Sunway chinois atteint 93 millions de milliards d'opérations par seconde. La puissance informatique maximale disponible sur terre a été multipliée par près de 100 millions de milliards en quatre-vingts ans. Les machines réalisant 1 milliard de milliards d'opérations par seconde sont attendues pour 2020. Certains envisagent que des ordinateurs effectuant 1 milliard de milliards de milliards d'opérations par seconde seront entre nos mains vers 2050.
La loi de Moore, théorisée par le cofondateur d'Intel, avait anticipé une croissance exponentielle de la puissance des circuits intégrés. En 1951, un transistor faisait 10 millimètres de large; en 1971, 10 microns, soit le centième d'un millimètre; en 2017, les fabricants sortent les premiers microprocesseurs gravés en transistors de 10 nanomètres; donc 100000 fois plus fins que 1 millimètre. 10000 transistors tiendraient dans la largeur d'un cheveu.
Des exploits inconcevables hier
Cette explosion de la puissance se heurte désormais à des limites physiques: la consommation énergétique devient problématique et les transistors ne font plus que 50 atomes de large. Mais, grâce à de nouvelles techniques de gravure des transistors, grâce à l'envol de l'intelligence artificielle et, à partir de 2050, à l'ordinateur quantique, la puissance de calcul va continuer à grimper pendant encore longtemps. Il faut préciser que la loi de Moore n'était pas en elle-même une loi "physique", mais bien plutôt une prophétie autoréalisatrice: les industriels ont mobilisé d'immenses ressources pour suivre les prédictions de cette loi.
Cette puissance informatique rend possibles des exploits impensables il y a seulement vingt ans: la lecture de notre ADN, dont le coût a été divisé par 3 millions en dix ans; le séquençage des chromosomes des fossiles des espèces disparues; l'analyse de la trajectoire et de la composition des exoplanètes; la compréhension de l'origine de notre univers, les voitures autonomes...
https://www.lexpress.fr/actualite/sciences/informatique-93-millions-de-milliards-d-operations-par-seconde_1895989.html
- "Derrière les gens et les visages" paroles Louis Chedid
Derrière les gens et les visages
Derrière les mots, derrière les phrases
Il existe un autre langage,
D'autres lumières, d'autres images
Dessous la flanelle et la soie
Lorsque tout le vernis s'en va
Il y a vous, il y a moi
Derrière les mots, derrière les phrases
Il existe un autre langage,
D'autres lumières, d'autres images
Dessous la flanelle et la soie
Lorsque tout le vernis s'en va
Il y a vous, il y a moi
Mais on n'regarde que les vitrines
On n'lit jamais entre les lignes
A toujours marcher de profil
Tout doucement le cœur s'abîme
On n'lit jamais entre les lignes
A toujours marcher de profil
Tout doucement le cœur s'abîme
Et l'on entend sans écouter
On s'évite, on passe à côté
Combien de chaleur gaspillée?
Combien de pudeur déplacée?
Combien de rendez-vous manqués?
On s'évite, on passe à côté
Combien de chaleur gaspillée?
Combien de pudeur déplacée?
Combien de rendez-vous manqués?
A n'regarder que les vitrines
Ne jamais lire entre les lignes
A toujours marcher de profil
Tout doucement le cœur s'abîme
Ne jamais lire entre les lignes
A toujours marcher de profil
Tout doucement le cœur s'abîme
Hernando de Soto
Hernando de Soto est un économiste péruvien né en 1941 à Arequipa. Ne pas confondre avec l'explorateur espagnol Hernando de Soto (1500-1542), ni avec l'économiste espagnol Jesús Huerta de Soto.
Son ouvrage majeur est Le mystère du capital : Pourquoi le capitalisme triomphe en Occident et échoue partout ailleurs, publié en 2000. Il y explique que les difficultés et les succès du capitalisme s'expliquent non par la culture, la religion ou la mentalité des hommes, mais par l'existence ou non d'un système de droits de propriété clairement définis et garantis. L'absence de ce système n'empêche pas l'existence d'activités extra-légales très développées, mais destinées à rester marginales (du « capital mort ») faute d'être reconnues par un système légal universel facile d'accès.
Le problème de la pauvreté n'est pas celui du désœuvrement, de l'ignorance, de l'indolence ou d'une supposée incapacité du capitalisme à s'acclimater sous certaines latitudes. Les pauvres sont souvent des entrepreneurs qui travaillent et survivent. La régularisation de leurs droits de propriété leur permettrait, selon de Soto, de revenir dans la légalité et de sortir de la pauvreté.
Hernando de Soto appelle donc avec insistance les gouvernements à mettre fin à l'"apartheid juridique" qui pénalise les pauvres et les empêche de profiter eux aussi des bienfaits du capitalisme et de la mondialisation, réservés pour le moment à une petite élite sous « cloche de verre ». Il soutient sa thèse sur le plan de l'utilitarisme économique et non sur le droit naturel. 80% de la population mondiale ne dispose pas de Droits de propriété, c'est-à-dire qu'ils n'ont pas de titre mais ils peuvent continuer à utiliser cette propriété. S'ils n'ont pas de titres de propriété, ils ne peuvent pas donc vendre leur propriété, l'assurer ou s'en servir comme hypothèque ou caution pour emprunter. Dans la logique de l'utilitarisme conséquentialiste, Hernando de Soto déplore que ce sont des milliards d'actifs qui sont gelés et qui ne servent pas à la croissance économique. Si sa position est justifiée, elle est aussi instable sur ses fondations. Car, ces droits de propriété, selon l'acceptation de l'utilitarisme démocratique (« le plus grand bonheur pour le plus grand nombre »), implique de faire accepter ses Droits de Propriété par la majorité ou par une minorité agissante. Sans la reconnaissance du Droit naturel à la propriété, nul ne peut créer, définir, défendre, développer et échanger des Droits de propriété qui sont souvent composites, pluriels et qui évoluent plus rapidement que les gardiens de l'utilitarisme économique peuvent prétendre s'en préoccuper.
Ces théories ont rencontré un très large écho et il a conseillé plusieurs dizaines de dirigeants à travers le monde sur les réformes à mettre en oeuvre pour sortir du sous-développement. En particulier, par l'intermédiaire de son organisation, l'Institute for Liberty and Democracy, il a conseillé au début des années 2000 les gouvernements du Mexique, des Philippines, du Honduras, de l'Egypte ou d'Haiti[1].
Il s'est également opposé, au péril de sa vie, au terrorisme du Sentier lumineux au Pérou. Il a échappé à trois tentatives d'assassinat de la part du groupe terroriste
C'est le frère du diplomate péruvien Álvaro de Soto.
https://www.wikiberal.org/wiki/Hernando_de_Soto
Son ouvrage majeur est Le mystère du capital : Pourquoi le capitalisme triomphe en Occident et échoue partout ailleurs, publié en 2000. Il y explique que les difficultés et les succès du capitalisme s'expliquent non par la culture, la religion ou la mentalité des hommes, mais par l'existence ou non d'un système de droits de propriété clairement définis et garantis. L'absence de ce système n'empêche pas l'existence d'activités extra-légales très développées, mais destinées à rester marginales (du « capital mort ») faute d'être reconnues par un système légal universel facile d'accès.
Le problème de la pauvreté n'est pas celui du désœuvrement, de l'ignorance, de l'indolence ou d'une supposée incapacité du capitalisme à s'acclimater sous certaines latitudes. Les pauvres sont souvent des entrepreneurs qui travaillent et survivent. La régularisation de leurs droits de propriété leur permettrait, selon de Soto, de revenir dans la légalité et de sortir de la pauvreté.
Hernando de Soto appelle donc avec insistance les gouvernements à mettre fin à l'"apartheid juridique" qui pénalise les pauvres et les empêche de profiter eux aussi des bienfaits du capitalisme et de la mondialisation, réservés pour le moment à une petite élite sous « cloche de verre ». Il soutient sa thèse sur le plan de l'utilitarisme économique et non sur le droit naturel. 80% de la population mondiale ne dispose pas de Droits de propriété, c'est-à-dire qu'ils n'ont pas de titre mais ils peuvent continuer à utiliser cette propriété. S'ils n'ont pas de titres de propriété, ils ne peuvent pas donc vendre leur propriété, l'assurer ou s'en servir comme hypothèque ou caution pour emprunter. Dans la logique de l'utilitarisme conséquentialiste, Hernando de Soto déplore que ce sont des milliards d'actifs qui sont gelés et qui ne servent pas à la croissance économique. Si sa position est justifiée, elle est aussi instable sur ses fondations. Car, ces droits de propriété, selon l'acceptation de l'utilitarisme démocratique (« le plus grand bonheur pour le plus grand nombre »), implique de faire accepter ses Droits de Propriété par la majorité ou par une minorité agissante. Sans la reconnaissance du Droit naturel à la propriété, nul ne peut créer, définir, défendre, développer et échanger des Droits de propriété qui sont souvent composites, pluriels et qui évoluent plus rapidement que les gardiens de l'utilitarisme économique peuvent prétendre s'en préoccuper.
Ces théories ont rencontré un très large écho et il a conseillé plusieurs dizaines de dirigeants à travers le monde sur les réformes à mettre en oeuvre pour sortir du sous-développement. En particulier, par l'intermédiaire de son organisation, l'Institute for Liberty and Democracy, il a conseillé au début des années 2000 les gouvernements du Mexique, des Philippines, du Honduras, de l'Egypte ou d'Haiti[1].
Il s'est également opposé, au péril de sa vie, au terrorisme du Sentier lumineux au Pérou. Il a échappé à trois tentatives d'assassinat de la part du groupe terroriste
C'est le frère du diplomate péruvien Álvaro de Soto.
https://www.wikiberal.org/wiki/Hernando_de_Soto
Banksy ou l'impossibilité d'être anticapitaliste
Banksy ou l'impossibilité d'être anticapitaliste
En détruisant sa toile vendredi 5 octobre chez Sotheby's, l'artiste en a vu la valeur multipliée par deux. Comme quoi les principes du marché resurgissent spontanément dans les interstices des projets alternatifs. Et c'est tant mieux.
Il vous aura été épargné, cher lecteur, des considérations grandiloquentes sur l'obsolescence de la Ve République, l'évolution de la culture roumaine ou la montée de l'extrême droite dans le monde : place à Banksy ! En lacérant à distance sa propre toile en pleine vente aux enchères , le roi du street art londonien renoue avec le canular artistique, à mi-chemin entre l'humour de Marcel Duchamp et l'élégance machiavélique de Pierce Brosnan dans « The Thomas Crown Affair ». Anonyme et encapuchonné à l'heure des selfies, Banksy surprend, amuse, et cela seul mérite un éclat de rire planétaire.
Il est probable que Banksy, fidèle à sa dénonciation du consumérisme, ait voulu montrer par ce coup d'éclat l'inanité du marché de l'art. Il s'était déjà illustré, il y a une dizaine d'années, en mettant en scène la vente aux enchères d'un tableau portant comme seule inscription : « I can't believe you morons actually buy this shit. » Dans une mise en abyme au énième degré, les imprimés signés de ce dessin se vendent aujourd'hui pour des sommes conséquentes. Les collectionneurs adorent qu'on les conchie : so chic. Leur revanche, c'est d'acheter leurs critiques, subtile dialectique où le maso se fait dominant et où l'artiste rebelle devient bouffon du roi. Le marché de l'art avale ses contraires, transformant l'art en business et faisant du business un art, selon l'impérissable formule d'Andy Warhol.
Rattrapé par la réalité
Ainsi, en l'espace d'un week-end, le piège mis patiemment au point par Banksy, qui, si l'on en croit sa vidéo, avait installé une broyeuse dans le cadre de son tableau dès 2006, s'est refermé sur son créateur. En effet, on estime que la toile déchirée a déjà doublé de valeur ! Le marteau du commissaire-priseur est retombé, le mécanisme s'est déclenché en faisant hurler une sirène, les distingués acheteurs de Sotheby's ont brandi une forêt de téléphones portables, et voilà qu'en quelques secondes un heureux collectionneur (à moins que ce ne soit Banksy lui-même ?) a acquis un tableau, perdu une oeuvre, et enregistré un profit substantiel. Telle est peut-être la signification véritable de la Balloon Girl, cette petite fille qui lâche un ballon en forme de coeur : les sentiments s'envolent, l'innocence se fatigue. Il ne faut se fier ni aux enfants ni aux artistes.
https://www.lesechos.fr/idees-debats/editos-analyses/0302377484980-banksy-ou-limpossibilite-detre-anticapitaliste-2212428.php
En détruisant sa toile vendredi 5 octobre chez Sotheby's, l'artiste en a vu la valeur multipliée par deux. Comme quoi les principes du marché resurgissent spontanément dans les interstices des projets alternatifs. Et c'est tant mieux.
Il vous aura été épargné, cher lecteur, des considérations grandiloquentes sur l'obsolescence de la Ve République, l'évolution de la culture roumaine ou la montée de l'extrême droite dans le monde : place à Banksy ! En lacérant à distance sa propre toile en pleine vente aux enchères , le roi du street art londonien renoue avec le canular artistique, à mi-chemin entre l'humour de Marcel Duchamp et l'élégance machiavélique de Pierce Brosnan dans « The Thomas Crown Affair ». Anonyme et encapuchonné à l'heure des selfies, Banksy surprend, amuse, et cela seul mérite un éclat de rire planétaire.
Il est probable que Banksy, fidèle à sa dénonciation du consumérisme, ait voulu montrer par ce coup d'éclat l'inanité du marché de l'art. Il s'était déjà illustré, il y a une dizaine d'années, en mettant en scène la vente aux enchères d'un tableau portant comme seule inscription : « I can't believe you morons actually buy this shit. » Dans une mise en abyme au énième degré, les imprimés signés de ce dessin se vendent aujourd'hui pour des sommes conséquentes. Les collectionneurs adorent qu'on les conchie : so chic. Leur revanche, c'est d'acheter leurs critiques, subtile dialectique où le maso se fait dominant et où l'artiste rebelle devient bouffon du roi. Le marché de l'art avale ses contraires, transformant l'art en business et faisant du business un art, selon l'impérissable formule d'Andy Warhol.
Rattrapé par la réalité
Ainsi, en l'espace d'un week-end, le piège mis patiemment au point par Banksy, qui, si l'on en croit sa vidéo, avait installé une broyeuse dans le cadre de son tableau dès 2006, s'est refermé sur son créateur. En effet, on estime que la toile déchirée a déjà doublé de valeur ! Le marteau du commissaire-priseur est retombé, le mécanisme s'est déclenché en faisant hurler une sirène, les distingués acheteurs de Sotheby's ont brandi une forêt de téléphones portables, et voilà qu'en quelques secondes un heureux collectionneur (à moins que ce ne soit Banksy lui-même ?) a acquis un tableau, perdu une oeuvre, et enregistré un profit substantiel. Telle est peut-être la signification véritable de la Balloon Girl, cette petite fille qui lâche un ballon en forme de coeur : les sentiments s'envolent, l'innocence se fatigue. Il ne faut se fier ni aux enfants ni aux artistes.
https://www.lesechos.fr/idees-debats/editos-analyses/0302377484980-banksy-ou-limpossibilite-detre-anticapitaliste-2212428.php
Comment mesurer la performance du social selling ?
Comme toute action marketing, il faut connaître les leviers qui performent le plus. Il n’y a pas une donnée ou un calcul savant qui permet de mesurer au complet l’apport du social selling dans votre business, mais c’est un agrégat de plusieurs statistiques qui vous permettra de suivre et de piloter votre stratégie. Voici quelques données intéressantes à suivre :
• Gain d’audience sur votre site et / ou blog
• Abonnement à votre newsletter
• Trafic sur des pages produit / service spécifiques
• Augmentation des followers, des relations LinkedIn
• Nombre de téléchargements d’un livre blanc
• Nombre de prises de contact, de likes, de commentaires, etc.
• Nombre de calls découverte suite au social selling
Pour approfondir le sujet, je vous conseille d’aller voir notre petit cas de social selling illustré, et aussi de regarder cette vidéo du Hub Day avec l’intervention d’un responsable du social selling chez Microsoft France et chez Axa !
http://invox.fr/ressources/quest-ce-que-le-social-selling/
• Gain d’audience sur votre site et / ou blog
• Abonnement à votre newsletter
• Trafic sur des pages produit / service spécifiques
• Augmentation des followers, des relations LinkedIn
• Nombre de téléchargements d’un livre blanc
• Nombre de prises de contact, de likes, de commentaires, etc.
• Nombre de calls découverte suite au social selling
Pour approfondir le sujet, je vous conseille d’aller voir notre petit cas de social selling illustré, et aussi de regarder cette vidéo du Hub Day avec l’intervention d’un responsable du social selling chez Microsoft France et chez Axa !
http://invox.fr/ressources/quest-ce-que-le-social-selling/
André Kertesz surréalisme et distorsion
André Kertész (1894-1985) est un photographe hongrois émigré à Paris en 1925 avant de partir pour les Etats Unis en 1936. Il fréquente la multitude d’artistes qui vivent à Paris pendant toute cette période. Il est alors considéré comme un photographe d’avant-garde. Il forme Man Ray et Brassaï, initiant ce dernier à la photographie de nuit. Il inspira également beaucoup Henri Cartier-Bresson qui le cita souvent.
Au cours de son séjour à Paris, Kertész photographie les thèmes de la nature morte, du nu ainsi que du portrait, qu’il pratique essentiellement en studio. Influencé par le surréalisme, il expérimente de nombreux effets visuels : ombres, miroirs, reflets et distorsions. Il les utilise pour ses recherches personnelles, trouvant davantage d’expression dans des corps déformés plutôt que dans leur banale réalité. Ses nus déformés par des reflets dans des miroirs figurent parmi ses œuvres les plus connues.
Au cours de son séjour à Paris, Kertész photographie les thèmes de la nature morte, du nu ainsi que du portrait, qu’il pratique essentiellement en studio. Influencé par le surréalisme, il expérimente de nombreux effets visuels : ombres, miroirs, reflets et distorsions. Il les utilise pour ses recherches personnelles, trouvant davantage d’expression dans des corps déformés plutôt que dans leur banale réalité. Ses nus déformés par des reflets dans des miroirs figurent parmi ses œuvres les plus connues.
Donner, Recevoir, Rendre : La Formule Magique Pour Retrouver Un Juste Rapport Aux Autres Et Au Monde
Pour Adam Smith, « la tendance de chaque homme à améliorer sans cesse son sort »[1], c’est-à-dire la recherche de l’intérêt individuel, aboutit à la meilleure organisation économique possible. Par un processus naturel, l’intérêt particulier de chacun participe à l’intérêt général en vertu d’un principe régulateur, la célèbre « main invisible ». Mais n’y a-t-il pas un mobile plus puissant encore que l’« égoïsme » au fondement des échanges humains, du Marché et de la société dans son ensemble ? Un mobile à comprendre et utiliser pour améliorer sa relation aux autres et au monde.
Le 5 octobre dernier, Jean Tirole publiait une tribune dans Le Monde titrée L’homo economicus a vécu. « L’abstraction de l’homo economicus s’est avérée très utile, mais elle ne fait pourtant pas longtemps illusion lorsqu’elle est soumise à l’épreuve de certains faits. Nous ne nous comportons pas toujours aussi rationnellement que le suppose la théorie, et avons des objectifs complexes, qui diffèrent entre individus », peut-on lire sous la plume du prix Nobel[2] 2014 d’économie. L’homo economicus[3], que Jean Tirole qualifie d’« abstraction », se révèle davantage une fiction. Fiction que démontent aujourd’hui de nombreuses recherches en psychologie sociale, notamment celles de Daniel Kahneman, autre prix Nobel d’économie.
Pourtant, la théorie de l’homo économicus ne résistait pas aux enseignements déjà anciens issus de l’anthropologie.
Un réseau d’obligations mutuelles
En 1923, dans son Essai sur le don, l’un des textes les plus importants de l’anthropologie, Marcel Mauss, rapporte des faits qui concernent les populations issues des Samoa, de Nouvelle-Calédonie, de Nouvelle-Guinée ou encore des tribus indiennes du Nord-Ouest de l’Amérique. Dans ces sociétés, la place du don y est centrale.
En analysant la chaîne ininterrompue de la kula des îles Trobriand et le potlatch des tribus de Colombie-Britannique, Mauss met au jour la structure de ces systèmes sociaux, articulée autour de trois obligations : donner, de recevoir et de rendre. « Voilà donc ce que l’on trouverait au bout de ces recherches. Les sociétés ont progressé dans la mesure où elles-mêmes, leurs sous-groupes et enfin leurs individus, ont su stabiliser leurs rapports, donner, recevoir, et enfin, rendre. Pour commencer, il fallut d’abord savoir poser les lances. C’est alors qu’on a réussi à échanger les biens et les personnes, non plus seulement de clans à clans, mais de tribus à tribus et de nations à nations et — surtout — d’individus à individus. C’est seulement ensuite que les gens ont su se créer, se satisfaire mutuellement des intérêts, et enfin, les défendre sans avoir à recourir aux armes. »[4]
Les sociétés occidentales ne fonctionnent pas autrement ; partout dans le monde, les rapports sociaux passent par le don, forme archaïque de l’échange. Dans les sphères privée et publique, les réseaux d’échanges fonctionnent au don et à la dette, et non pas à l’équivalence, comme dans le marché. Parce qu’il est reçu gratuitement, le don oblige et le contre-don agit comme une forme de devoir. Les dons circulent, maillent la société entière et fabriquent le sentiment de solidarité. « Nous sommes humains parce que nos ancêtres ont appris à mettre en commun compétences et nourriture dans le cadre d’un réseau d’obligations mutuelles », précise le paléoanthropologue kényan Richard Leakey[5].
« Mais si je donne, objecterez-vous, c’est bien dans l’optique d’en tirer ultérieurement profit en recevant ? » L’intérêt apparaît alors en réalité comme la motivation première. D’ailleurs, une personne qui donne à plusieurs reprises, mais qui ne reçoit rien en retour va très vite se décourager, comprenant très rapidement que son intérêt n’y est pas. Le fameux dilemme du prisonnier, un modèle très simple tiré de la théorie des jeux, montre cependant que coopérer inconditionnellement s’avère une stratégie plus efficace que conditionner son engagement aux bénéfices que l’on peut tirer d’une situation. Si je sais que mon adversaire ne coopère jamais, j’ai intérêt à ne pas coopérer non plus, car je serais toujours floué. En revanche, si je sais que mon adversaire coopère toujours quoi qu’il arrive, j’ai intérêt à mal me comporter en ne coopérant jamais afin de maximiser mon gain. Finalement, la stratégie du donnant-donnant, qui consiste à coopérer au premier coup, puis à copier le comportement de mon interlocuteur (tu coopères/je coopère, tu ne coopères pas/je ne coopère pas), s’avère la plus efficace. La volonté de coopérer est première et décisive. « Le dilemme des rationalistes qui ne pensent qu’à leur intérêt, c’est que par leur comportement, ils tendent à s’exclure de nombreux échanges très profitables ! »[6], conclut l’économiste américain Robert H. Frank. « Donner, pour ensuite prendre », comme l’enseigne l’antique sagesse chinoise…
Homo donator versus homo oeconomicus
Avant de devenir un animal économique calculant rationnellement ses intérêts, l’homme est donc régi par cette triple obligation morale de donner, recevoir et rendre. La puissance de cette triple obligation réside dans le fait que nous n’échangeons pas que des biens ou des services, mais aussi du symbolique. Dans l’échange, c’est un peu de nous qui est échangé. En étudiant les Maoris de Polynésie, Mauss met en évidence le hau, cette force magique qui imprègne chaque bien qui circule. Dans le bien donné, il y a toujours un peu de l’esprit de celui qui a donné. C’est la raison pour laquelle il est difficile de refuser un don, vecteur de reconnaissance à la fois pour celui qui donne et
pour celui qui reçoit.
Les relations sociales, les échanges, les contrats ne sont donc pas réductibles à leur matérialité. Ils supposent toujours une part d’informel. C’est la leçon qu’Emile Durkheim, trente ans exactement avant la publication de l’Essai sur le don, nous livrait. En 1893, dans De la division du travail social, le père de la sociologie française — et par ailleurs oncle de Marcel Mauss — montrait en effet que les avantages de la division du travail étaient moraux avant d’être économiques : la véritable fonction de la division du travail consiste à « créer entre deux ou plusieurs personnes un lien de solidarité »[7].
L’homo economicus apparaît alors comme une fiction pratique pour les sciences économiques. L’économiste David Cayla résume parfaitement le problème. « Alors que les autres sciences sociales proposent des modèles essentiellement descriptifs et spécifiques aux sociétés étudiées, la plupart des économistes entendent construire une modélisation généralisable, susceptible de permettre des prévisions et d’aboutir à des recommandations politiques. Or, cette quête implique d’énormes simplifications. Elle contraint notamment à faire abstraction de tout l’environnement socioculturel des phénomènes étudiés ».[8] Une approche pluridisciplinaire de la question, intégrant en particulier l’anthropologie, la sociologie et la psychologie, permet de renouer avec la complexité d’homo sapiens sapiens que quelques siècles de capitalisme et d’individualisme croissant n’ont pas encore complètement réduit en froide machine à calculer. Car notre nature profonde, ce n’est pas l’appât du gain, mais bien « l’appât du don », pour reprendre l’expression du sociologue québécois Jacques T. Godbout, cette pulsion qui nous pousse à donner et à recevoir.
Manager par le don ?
Le management moderne, gouverné par une rationalité instrumentale que vient amortir le recours à des pratiques de développement personnel psychologisantes, peut se nourrir de cette approche anthropologique en intégrant cette idée aussi simple que fondamentale. Le dernier ouvrage d’Alain Caillé et Jean-Edouard Grésy[9] nous y invite avec beaucoup d’humour. Le cycle du don, pour ceux qui s’y adonnent, peut constituer la véritable source de la coopération efficace, de la confiance et de la reconnaissance. Les blocages relationnels sont décryptés à la lumière de cette nouvelle — et immémoriale — grille de lecture. « Ainsi, nous demandons trop (nous sommes exigeants) ou trop peu (nous sommes timides) ; nous donnons trop (nous sommes grandioses) ou trop peu (nous sommes calculateurs) ; nous n’acceptons pas de recevoir (nous sommes blasés) ou surestimons toujours ce qu’on nous donne (nous sommes extasiés) ; nous ne savons pas rendre (nous sommes ingrats) ou ne supportons pas d’être en dette (nous sommes tourmentés) », affirment les auteurs, désireux de montrer la mécanique de la donativité, cette capacité à vivre harmonieusement, en toute fluidité, le cycle du don : bien donner, accepter et reconnaître les dons qui nous sont faits, donner « à due proportion, en temps et en heure ». Plus que l’égoïsme, cette générosité bien comprise se révèle la clé de l’efficacité.
https://www.forbes.fr/lifestyle/donner-recevoir-rendre-la-formule-magique-pour-retrouver-un-juste-rapport-aux-autres-et-au-monde/
Le 5 octobre dernier, Jean Tirole publiait une tribune dans Le Monde titrée L’homo economicus a vécu. « L’abstraction de l’homo economicus s’est avérée très utile, mais elle ne fait pourtant pas longtemps illusion lorsqu’elle est soumise à l’épreuve de certains faits. Nous ne nous comportons pas toujours aussi rationnellement que le suppose la théorie, et avons des objectifs complexes, qui diffèrent entre individus », peut-on lire sous la plume du prix Nobel[2] 2014 d’économie. L’homo economicus[3], que Jean Tirole qualifie d’« abstraction », se révèle davantage une fiction. Fiction que démontent aujourd’hui de nombreuses recherches en psychologie sociale, notamment celles de Daniel Kahneman, autre prix Nobel d’économie.
Pourtant, la théorie de l’homo économicus ne résistait pas aux enseignements déjà anciens issus de l’anthropologie.
Un réseau d’obligations mutuelles
En 1923, dans son Essai sur le don, l’un des textes les plus importants de l’anthropologie, Marcel Mauss, rapporte des faits qui concernent les populations issues des Samoa, de Nouvelle-Calédonie, de Nouvelle-Guinée ou encore des tribus indiennes du Nord-Ouest de l’Amérique. Dans ces sociétés, la place du don y est centrale.
En analysant la chaîne ininterrompue de la kula des îles Trobriand et le potlatch des tribus de Colombie-Britannique, Mauss met au jour la structure de ces systèmes sociaux, articulée autour de trois obligations : donner, de recevoir et de rendre. « Voilà donc ce que l’on trouverait au bout de ces recherches. Les sociétés ont progressé dans la mesure où elles-mêmes, leurs sous-groupes et enfin leurs individus, ont su stabiliser leurs rapports, donner, recevoir, et enfin, rendre. Pour commencer, il fallut d’abord savoir poser les lances. C’est alors qu’on a réussi à échanger les biens et les personnes, non plus seulement de clans à clans, mais de tribus à tribus et de nations à nations et — surtout — d’individus à individus. C’est seulement ensuite que les gens ont su se créer, se satisfaire mutuellement des intérêts, et enfin, les défendre sans avoir à recourir aux armes. »[4]
Les sociétés occidentales ne fonctionnent pas autrement ; partout dans le monde, les rapports sociaux passent par le don, forme archaïque de l’échange. Dans les sphères privée et publique, les réseaux d’échanges fonctionnent au don et à la dette, et non pas à l’équivalence, comme dans le marché. Parce qu’il est reçu gratuitement, le don oblige et le contre-don agit comme une forme de devoir. Les dons circulent, maillent la société entière et fabriquent le sentiment de solidarité. « Nous sommes humains parce que nos ancêtres ont appris à mettre en commun compétences et nourriture dans le cadre d’un réseau d’obligations mutuelles », précise le paléoanthropologue kényan Richard Leakey[5].
« Mais si je donne, objecterez-vous, c’est bien dans l’optique d’en tirer ultérieurement profit en recevant ? » L’intérêt apparaît alors en réalité comme la motivation première. D’ailleurs, une personne qui donne à plusieurs reprises, mais qui ne reçoit rien en retour va très vite se décourager, comprenant très rapidement que son intérêt n’y est pas. Le fameux dilemme du prisonnier, un modèle très simple tiré de la théorie des jeux, montre cependant que coopérer inconditionnellement s’avère une stratégie plus efficace que conditionner son engagement aux bénéfices que l’on peut tirer d’une situation. Si je sais que mon adversaire ne coopère jamais, j’ai intérêt à ne pas coopérer non plus, car je serais toujours floué. En revanche, si je sais que mon adversaire coopère toujours quoi qu’il arrive, j’ai intérêt à mal me comporter en ne coopérant jamais afin de maximiser mon gain. Finalement, la stratégie du donnant-donnant, qui consiste à coopérer au premier coup, puis à copier le comportement de mon interlocuteur (tu coopères/je coopère, tu ne coopères pas/je ne coopère pas), s’avère la plus efficace. La volonté de coopérer est première et décisive. « Le dilemme des rationalistes qui ne pensent qu’à leur intérêt, c’est que par leur comportement, ils tendent à s’exclure de nombreux échanges très profitables ! »[6], conclut l’économiste américain Robert H. Frank. « Donner, pour ensuite prendre », comme l’enseigne l’antique sagesse chinoise…
Homo donator versus homo oeconomicus
Avant de devenir un animal économique calculant rationnellement ses intérêts, l’homme est donc régi par cette triple obligation morale de donner, recevoir et rendre. La puissance de cette triple obligation réside dans le fait que nous n’échangeons pas que des biens ou des services, mais aussi du symbolique. Dans l’échange, c’est un peu de nous qui est échangé. En étudiant les Maoris de Polynésie, Mauss met en évidence le hau, cette force magique qui imprègne chaque bien qui circule. Dans le bien donné, il y a toujours un peu de l’esprit de celui qui a donné. C’est la raison pour laquelle il est difficile de refuser un don, vecteur de reconnaissance à la fois pour celui qui donne et
pour celui qui reçoit.
Les relations sociales, les échanges, les contrats ne sont donc pas réductibles à leur matérialité. Ils supposent toujours une part d’informel. C’est la leçon qu’Emile Durkheim, trente ans exactement avant la publication de l’Essai sur le don, nous livrait. En 1893, dans De la division du travail social, le père de la sociologie française — et par ailleurs oncle de Marcel Mauss — montrait en effet que les avantages de la division du travail étaient moraux avant d’être économiques : la véritable fonction de la division du travail consiste à « créer entre deux ou plusieurs personnes un lien de solidarité »[7].
L’homo economicus apparaît alors comme une fiction pratique pour les sciences économiques. L’économiste David Cayla résume parfaitement le problème. « Alors que les autres sciences sociales proposent des modèles essentiellement descriptifs et spécifiques aux sociétés étudiées, la plupart des économistes entendent construire une modélisation généralisable, susceptible de permettre des prévisions et d’aboutir à des recommandations politiques. Or, cette quête implique d’énormes simplifications. Elle contraint notamment à faire abstraction de tout l’environnement socioculturel des phénomènes étudiés ».[8] Une approche pluridisciplinaire de la question, intégrant en particulier l’anthropologie, la sociologie et la psychologie, permet de renouer avec la complexité d’homo sapiens sapiens que quelques siècles de capitalisme et d’individualisme croissant n’ont pas encore complètement réduit en froide machine à calculer. Car notre nature profonde, ce n’est pas l’appât du gain, mais bien « l’appât du don », pour reprendre l’expression du sociologue québécois Jacques T. Godbout, cette pulsion qui nous pousse à donner et à recevoir.
Manager par le don ?
Le management moderne, gouverné par une rationalité instrumentale que vient amortir le recours à des pratiques de développement personnel psychologisantes, peut se nourrir de cette approche anthropologique en intégrant cette idée aussi simple que fondamentale. Le dernier ouvrage d’Alain Caillé et Jean-Edouard Grésy[9] nous y invite avec beaucoup d’humour. Le cycle du don, pour ceux qui s’y adonnent, peut constituer la véritable source de la coopération efficace, de la confiance et de la reconnaissance. Les blocages relationnels sont décryptés à la lumière de cette nouvelle — et immémoriale — grille de lecture. « Ainsi, nous demandons trop (nous sommes exigeants) ou trop peu (nous sommes timides) ; nous donnons trop (nous sommes grandioses) ou trop peu (nous sommes calculateurs) ; nous n’acceptons pas de recevoir (nous sommes blasés) ou surestimons toujours ce qu’on nous donne (nous sommes extasiés) ; nous ne savons pas rendre (nous sommes ingrats) ou ne supportons pas d’être en dette (nous sommes tourmentés) », affirment les auteurs, désireux de montrer la mécanique de la donativité, cette capacité à vivre harmonieusement, en toute fluidité, le cycle du don : bien donner, accepter et reconnaître les dons qui nous sont faits, donner « à due proportion, en temps et en heure ». Plus que l’égoïsme, cette générosité bien comprise se révèle la clé de l’efficacité.
https://www.forbes.fr/lifestyle/donner-recevoir-rendre-la-formule-magique-pour-retrouver-un-juste-rapport-aux-autres-et-au-monde/
Esmaël Bahrani
Aujourd’hui quand je peins je ne réfléchis pas, les pensées me viennent toutes seules, la Syrie, la guerre, la dictature. Je ne cherche pas à être politique mais ce sont des sentiments et des images qui me viennent car le pouvoir politique agit directement sur nos vies
Esmaël Bahrani est un artiste iranien. Né en 1978, il entre à l’Université d’Art et d’Architecture de Téhéran mais se détourne rapidement du dogmatisme des cours pour tracer sa propre voie.
Il découvre le graffiti au début des années 2000 au travers de magazines occidentaux. Fasciné par cet art d’essence libertaire, il commence à peindre la nuit clandestinement dans différentes villes en Iran.
Parallèlement à ses expéditions nocturnes, l’artiste travaille également en atelier. Semblables à des cris, ses oeuvres puissantes dénoncent l’oppression d’un régime théocratique omniprésent et le manque de liberté d’une jeunesse rebelle. Libre, il l’est également dans l’utilisation des techniques, passant du dessin à la peinture, mixant la bombe aérosol et le pinceau, recouvrant ses toiles de cire pour mieux les gratter et faire apparaître des personnages torturés dans un environnement chaotique.
En 2005, il présente pour la première fois quelques peintures dans une exposition solo à la galerie Azad Art de Téhéran. Sa carrière est lancée. En 2012, son exposition personnelle à la galerie Dastans Basement à Téhéran est un succès.
Son premier voyage en France date de 2007. Invité par l’artiste Hervé Di Rosa, il investit le MIAM(Musée International des Arts Modestes) dans le cadre d’une exposition collective sur le graffiti. Il rencontre de nombreux artistes urbains (Jonone, Nunca, Psyckoze, Alexone) et trouve une famille artistique. Au cours de ce premier voyage, il réalise un diptyque pour la collection Gallizia. Il est le seul artiste du Moyen-Orient à exposer dans le cadre de l’exposition « Tag au Grand Palais » en 2009, un événement clef dans la reconnaissance institutionnelle du mouvement street art.
Invité par l’Institut du Monde Arabe au printemps 2015, il saisit sa chance. Las de la répression et des menaces dont il fait l’objet, il décide de quitter l’Iran pour rejoindre la France. Aujourd’hui, réfugié à Paris, il développe son art où se télescopent Orient et Occident, mythes ancestraux et rébellion punk, art brut et street art.
Depuis deux ans le travail d’Esmaël Bahrani est représenté et soutenu par la galerie Berthéas sur le marché national et international.
Espoir adapté
Bah ouais c’est sur c’est la merde, c’est pas trop ça ce qui était prévu
Nos ambitions sont en berne et notre avenir en garde à vue
Et si c’est vrai que l’intelligence est la capacité d’adaptation
Il va falloir la jouer rusé face à certaines situations
Avec une enclume sur le dos, les pieds liés et le vent de face
C’est déjà plus dur d’aimer la vie, de faire des sourires dans la glace
On a perdu la première manche mais le même joueur rejoue
Le destin nous a giflé, on n'veut pas tendre l’autre joue
Alors va falloir inventer avec du courage plein les poches
Trouver autre chose à raconter pour pas louper un deuxième coche
Y’avait surement plusieurs options mais finalement on a opté
Pour accepter cette position, trouver un espoir adapté
Alors on va relever les yeux, quand nos regrets prendront la fuite
On se fixera des objectifs à mobilité réduite
Là bas au bout des couloirs, il y aura de la lumière à capter
On va tenter d’aller la voir avec un espoir adapté
Can you hear me? I am awake
Can you see all the fights that happen through my eyes
Don’t lie I reach the light and hope will guide me
Un espoir adapté, c’est l’envie de croire qui résiste
Même en milieu hostile c’est la victoire qui existe
Ces cinq potes un peu perdues qui tentent de battre encore des ailes
C’est retrouver le gout de la sueur entre deux barres parallèles
Un espoir adapté, c’est de l’espoir bousculé
Parce qu’on est dos au mur, y’a plus de place pour reculer
Comme un instinct de survie on pense encore à avancer
À la fin de quelque chose il y a bien un truc à commencer
Après avoir nagé au cœur des points d’interrogations
On va sortir de la torpeur certains diront reconversion
Là bas au bout des couloirs, y’aura de la lumière à capter
On va tenter d’aller la voir avec un espoir adapté
I’ve been trying to let it go
Been trying to free my soul
But all the friends that I have lost
And all the scars that I have left
My body, embodies all my sorrows
My bones mirror my own morals
Now I don’t need nothing more than to feel my heart pounding
I’ll hold on to this second chance I’ll breathe it
Retrouver un espoir sans oublier ceux qui saignent
Car dans cette quête on est pas tous logés à la même enseigne
Moi j'ai eu ma deuxième chance et même si je peux la rendre belle
Je pense souvent à la tristesse du dernier sourire de noël
Un espoir adapté c’est faire le deuil de tous les autres
Sourire encore ne serai-ce qu’en hommage à tous les nôtres
Ceux qui étaient là, qui m’ont porté au propre comme au figuré
Ceux qui ont adapté leurs vies pour rendre la mienne moins compliquée
Can you hear me? I am awake
Can you see all the fights that happen through my eyes
Don’t lie I reach the light and hope will guide
Can you hear me? I am awake
Can you see all the fights that happen through my eyes
Don’t lie I reach the light and hope will guide me
Nos ambitions sont en berne et notre avenir en garde à vue
Et si c’est vrai que l’intelligence est la capacité d’adaptation
Il va falloir la jouer rusé face à certaines situations
Avec une enclume sur le dos, les pieds liés et le vent de face
C’est déjà plus dur d’aimer la vie, de faire des sourires dans la glace
On a perdu la première manche mais le même joueur rejoue
Le destin nous a giflé, on n'veut pas tendre l’autre joue
Alors va falloir inventer avec du courage plein les poches
Trouver autre chose à raconter pour pas louper un deuxième coche
Y’avait surement plusieurs options mais finalement on a opté
Pour accepter cette position, trouver un espoir adapté
Alors on va relever les yeux, quand nos regrets prendront la fuite
On se fixera des objectifs à mobilité réduite
Là bas au bout des couloirs, il y aura de la lumière à capter
On va tenter d’aller la voir avec un espoir adapté
Can you hear me? I am awake
Can you see all the fights that happen through my eyes
Don’t lie I reach the light and hope will guide me
Un espoir adapté, c’est l’envie de croire qui résiste
Même en milieu hostile c’est la victoire qui existe
Ces cinq potes un peu perdues qui tentent de battre encore des ailes
C’est retrouver le gout de la sueur entre deux barres parallèles
Un espoir adapté, c’est de l’espoir bousculé
Parce qu’on est dos au mur, y’a plus de place pour reculer
Comme un instinct de survie on pense encore à avancer
À la fin de quelque chose il y a bien un truc à commencer
Après avoir nagé au cœur des points d’interrogations
On va sortir de la torpeur certains diront reconversion
Là bas au bout des couloirs, y’aura de la lumière à capter
On va tenter d’aller la voir avec un espoir adapté
I’ve been trying to let it go
Been trying to free my soul
But all the friends that I have lost
And all the scars that I have left
My body, embodies all my sorrows
My bones mirror my own morals
Now I don’t need nothing more than to feel my heart pounding
I’ll hold on to this second chance I’ll breathe it
Retrouver un espoir sans oublier ceux qui saignent
Car dans cette quête on est pas tous logés à la même enseigne
Moi j'ai eu ma deuxième chance et même si je peux la rendre belle
Je pense souvent à la tristesse du dernier sourire de noël
Un espoir adapté c’est faire le deuil de tous les autres
Sourire encore ne serai-ce qu’en hommage à tous les nôtres
Ceux qui étaient là, qui m’ont porté au propre comme au figuré
Ceux qui ont adapté leurs vies pour rendre la mienne moins compliquée
Can you hear me? I am awake
Can you see all the fights that happen through my eyes
Don’t lie I reach the light and hope will guide
Can you hear me? I am awake
Can you see all the fights that happen through my eyes
Don’t lie I reach the light and hope will guide me
Le street artist Hopare
Le street artist Hopare, originaire de la banlieue parisienne (91), figure parmi les artistes en pleine ascension. Régulièrement sollicité pour participer à des expositions ou autres festivals à travers le monde, le jeune homme semble continuer son bonhomme de chemin en toute sérénité. Collaborant avec les éditions Lézarts urbains, spécialisés dans la réalisation de lithographies, Hopare fait l’objet d’un petit reportage vidéo au cours duquel on assiste à la production d’une de ses œuvres réalisée chez Idem Paris. Haut lieux de la lithographie ayant vu passer pas mal de noms prestigieux (Picasso, Jonone, JR, Jef Aerosol…). L’artiste s’étend également sur son parcours et sa manière de travailler.
http://wankr.fr/hopare-se-confie-sur-sa-premiere-lithographie/
http://wankr.fr/hopare-se-confie-sur-sa-premiere-lithographie/
6 tableaux à ne pas louper durant sa visite de l'expo Basquiat à la Fondation Louis Vuitton
Mercredi 3 octobre s'est ouverte à la Fondation Louis Vuitton une grande exposition sur Jean-Michel Basquiat. On vous présente 6 tableaux et autant de bonnes raisons d'aller jusque dans le 16ième pour aller la voir
Cette semaine, la Fondation Louis Vuitton a ouvert les portes de son exposition magistrale sur Jean-Michel Basquiat, le peintre afro-américain décédé tragiquement d'une overdose en août 1988. Si Basquiat continue à marquer les esprits, c'est parce que c'est l'un des premiers artistes noir à atteindre le niveau d'artiste mainstream, autrement dit, connut de tous. Source d'inspiration de nombreux artistes, de ses contemporains à ceux d'aujourd'hui, il a marqué les années 80 de son nom.
Son époque, c'est celle du New-York des années 80, où il a croisé Debbie Harry, David Bowie mais surtout Andy Warhol, figure de proue du Pop Art qui l'a introduit au milieu de l'art. Un melting-pot festif où les industries de l'art, de la mode, le monde de la nuit et celui de la musique se sont mêlés en un joyeux bazar, dissipant les frontières fictives propres à chaque pratique. C'est l'époque du sample, chacun puise dans des ressources qui ne viennent pas forcément de son milieu.
Il est intéressant de voir une exposition sur Basquiat se tenir à l'heure où les discussions autour du racisme et de son systémisme font rage en France comme ailleurs. "Par la peinture, le collage, le dessin, avec des images et des mots, Basquiat s'approprie avec rage des enjeux sociaux et économiques cruciaux. Ce faisant, il cherche à donner au corps noir une visibilité physique, politique et symbolique, en se confrontant au racisme persistant, à la violence, à l'exploitation et à la société de consommation", peut-on lire dans le communiqué de presse sur l'exposition.
C'est d'ailleurs sans doute ce qui fait de Basquiat un artiste si apprécié. Sous son apparence "naïve", c'est tout le tumulte que ressent un homme noir vivant dans une société majoritairement blanche qui nous est dévoilé. Les doutes, les peurs, les connaissances et victoires de l'artiste sont ainsi exposés, nous regardent droit dans les yeux.
L'exposition se tenant sur la totalité des étages de la Fondation Vuitton, nous avons sélectionné 6 tableaux qu'il serait dommage de louper lors de votre visite.
1-Les Vanités (1981, 1982, 1983)
C'est sur elles que s'ouvre l'exposition sur Jean-Michel Basquiat. Trois têtes monumentales, réunies pour la première fois dans une exposition, qui dévoilent directement à quoi s'attendre lorsqu'il s'agit du peintre. Nous savons que suite à un accident de voiture à l'âge de 7 ans, il doit rester aliter plusieurs semaine. Sa mère lui offre alors Gray's Anatomy, bible de la médecine américaine qui montre et étudie les différentes parties du corps humain. De cette période, Basquiat garde une obsession pour les têtes dont il réalise au moins cinq tableaux. Mais la signification des tableaux n'est pas connue, fidèle à la manie du peintre noir-américain de ne jamais expliquer ses œuvres. Alors, s'agit-il d'un autoportrait ? D'une réflexion sur la place de la figure noire ?
2-Irony of a Negro Policeman (1981)
Ce tableau est à lire dans son sens littéral : "l'ironie du policier noir". Par ce titre, Jean-Michel Basquiat interroge la possibilité pour un noir d'être policier alors que la police ne vient pas en aide aux communautés noires, qu'elle les contrôlent voire les déciment. C'est cette complicité de certains noirs envers les institutions racistes de l'ère post-Jim Crow que critique l'artiste. Pour lui, l'ironie vient du fait que le policier noir entend faire respecter des règles conçues par une société blanche pour asservir les noirs. Peau noire, masque blanc aurait dit le psychiatre et essayiste martiniquais Frantz Fanon. Le tableau, même si achevé en 1981, continue à avoir une forte résonance à l'heure où le racisme systémique des institution juridiques et policières est remis en question aux États-Unis comme en Europe.
3-Untitled (Boxer) (1982)
Basquiat a peint de nombreux boxers de Sugar Ray Robinson à Cassius Clay a.k.a Mohammed Ali. Cet intérêt pour la boxe, le peintre noir américain n'était pas le seul de sa communauté à l'éprouver. La boxe a été le seul sport et donc le seul moment où un homme noir pouvait affronter un homme blanc sur un pied d'égalité. Seul jeu où ce qui comptait, c'était la capacité à prendre et rendre les coups, autrement dit, seul moment où il était possible pour un noir de se défendre. En 2008, le tableau est vendu chez Christies - la maison de ventes aux enchères - à 13,5 millions de dollars. On lit alors : "Les bras levés du boxeur dans cette peinture invoquent non seulement l'attitude victorieuse du vainqueur d'un match de boxe, mais aussi un doublement du poing levé du salut Black Power. Bien que ses bras soient levés victorieux, le boxeur de Basquiat semble également marqué par la vulnérabilité de son corps monolithique transpercé dans des zones qui exposent une grille squelettique abstraite, tandis que son visage en forme de masque suggère un spectre de mort ressemblant à un crâne. En fait, les bras étendus évoquent également la pose du Christ sur la croix, tandis que le halo pourrait se transformer en couronne d'épines. À la fois vainqueur et victime, le boxeur qui domine le cadre de la peinture monumentale de Basquiat est une figure complexe en conflit."
4-Grillo (1984)
En Afrique, le Griot est une figure quasi-mythique dont le rôle est de transmettre le savoir. C'est par lui (ou elle), que l'information circule, que les traditions et la transmission des récits familiaux s'ancrent à travers une communauté. Jean-Michel Basquiat a été fortement attiré par cette figure majeure durant l'hiver 1983 à 1984 et en fait d'ailleurs le sujet de plusieurs œuvres dont Gold Griot (1984), également exposé à la Fondation. En réinterprétant cette image, Basquiat devient un Griot, utilisant la peinture pour langage, il transmet l'histoire noire, l'immortalise et lui fait accéder au rang des mythes et des références religieuses et culturelles occidentales.
5-Dos Cabezas (1982)
S'il y a une relation entre deux artistes qui continue de fasciner, aujourd'hui encore le monde l'art, c'est bien celle d'Andy Warhol et de Jean-Michel Basquiat. Le premier, Warhol est le chantre des nuits underground new-yorkaises. Basquiat, le second, est la figure de proue d'une nouvelle mouvance artistique dont l'art impose la figure et la culture noire comme sujet légitime. Les deux hommes se connaissent d'ailleurs très bien et éprouvent une fascination mutuelle. Entre 1982 et 1985, ils affirment cette fascination à travers une série d'œuvres conçues à quatre mains. La salle qui renferme ces productions est introduite par Dos Cabezas, double portrait réalisé par Basquiat après avoir rencontré Warhol.
6- Riding with Death (1988)
Cette ouvre fait partie des dernières qui ont été réalisées par Jean-Michel Basquiat. Présentée pour la première fois à Paris, les critiques voient en elle des références à des peintres qu'admiraient Basquiat à l'instart de Léonard de Vinci, Albrecht Dürer ou encore Rembrandt. Basquiat l'a réalisée peu de temps après avoir appris la mort d'Andy Warhol, son mentor, celui qui l'avait initié à la scène artistique new-yorkaise. Nombreux sont ceux à voir dans Riding with Death une peinture presque prémonitoire, symbole de la vie décousue de Basquiat et la manière dont celle-ci s'est achevée.
Cette semaine, la Fondation Louis Vuitton a ouvert les portes de son exposition magistrale sur Jean-Michel Basquiat, le peintre afro-américain décédé tragiquement d'une overdose en août 1988. Si Basquiat continue à marquer les esprits, c'est parce que c'est l'un des premiers artistes noir à atteindre le niveau d'artiste mainstream, autrement dit, connut de tous. Source d'inspiration de nombreux artistes, de ses contemporains à ceux d'aujourd'hui, il a marqué les années 80 de son nom.
Son époque, c'est celle du New-York des années 80, où il a croisé Debbie Harry, David Bowie mais surtout Andy Warhol, figure de proue du Pop Art qui l'a introduit au milieu de l'art. Un melting-pot festif où les industries de l'art, de la mode, le monde de la nuit et celui de la musique se sont mêlés en un joyeux bazar, dissipant les frontières fictives propres à chaque pratique. C'est l'époque du sample, chacun puise dans des ressources qui ne viennent pas forcément de son milieu.
Il est intéressant de voir une exposition sur Basquiat se tenir à l'heure où les discussions autour du racisme et de son systémisme font rage en France comme ailleurs. "Par la peinture, le collage, le dessin, avec des images et des mots, Basquiat s'approprie avec rage des enjeux sociaux et économiques cruciaux. Ce faisant, il cherche à donner au corps noir une visibilité physique, politique et symbolique, en se confrontant au racisme persistant, à la violence, à l'exploitation et à la société de consommation", peut-on lire dans le communiqué de presse sur l'exposition.
C'est d'ailleurs sans doute ce qui fait de Basquiat un artiste si apprécié. Sous son apparence "naïve", c'est tout le tumulte que ressent un homme noir vivant dans une société majoritairement blanche qui nous est dévoilé. Les doutes, les peurs, les connaissances et victoires de l'artiste sont ainsi exposés, nous regardent droit dans les yeux.
L'exposition se tenant sur la totalité des étages de la Fondation Vuitton, nous avons sélectionné 6 tableaux qu'il serait dommage de louper lors de votre visite.
1-Les Vanités (1981, 1982, 1983)
C'est sur elles que s'ouvre l'exposition sur Jean-Michel Basquiat. Trois têtes monumentales, réunies pour la première fois dans une exposition, qui dévoilent directement à quoi s'attendre lorsqu'il s'agit du peintre. Nous savons que suite à un accident de voiture à l'âge de 7 ans, il doit rester aliter plusieurs semaine. Sa mère lui offre alors Gray's Anatomy, bible de la médecine américaine qui montre et étudie les différentes parties du corps humain. De cette période, Basquiat garde une obsession pour les têtes dont il réalise au moins cinq tableaux. Mais la signification des tableaux n'est pas connue, fidèle à la manie du peintre noir-américain de ne jamais expliquer ses œuvres. Alors, s'agit-il d'un autoportrait ? D'une réflexion sur la place de la figure noire ?
2-Irony of a Negro Policeman (1981)
Ce tableau est à lire dans son sens littéral : "l'ironie du policier noir". Par ce titre, Jean-Michel Basquiat interroge la possibilité pour un noir d'être policier alors que la police ne vient pas en aide aux communautés noires, qu'elle les contrôlent voire les déciment. C'est cette complicité de certains noirs envers les institutions racistes de l'ère post-Jim Crow que critique l'artiste. Pour lui, l'ironie vient du fait que le policier noir entend faire respecter des règles conçues par une société blanche pour asservir les noirs. Peau noire, masque blanc aurait dit le psychiatre et essayiste martiniquais Frantz Fanon. Le tableau, même si achevé en 1981, continue à avoir une forte résonance à l'heure où le racisme systémique des institution juridiques et policières est remis en question aux États-Unis comme en Europe.
3-Untitled (Boxer) (1982)
Basquiat a peint de nombreux boxers de Sugar Ray Robinson à Cassius Clay a.k.a Mohammed Ali. Cet intérêt pour la boxe, le peintre noir américain n'était pas le seul de sa communauté à l'éprouver. La boxe a été le seul sport et donc le seul moment où un homme noir pouvait affronter un homme blanc sur un pied d'égalité. Seul jeu où ce qui comptait, c'était la capacité à prendre et rendre les coups, autrement dit, seul moment où il était possible pour un noir de se défendre. En 2008, le tableau est vendu chez Christies - la maison de ventes aux enchères - à 13,5 millions de dollars. On lit alors : "Les bras levés du boxeur dans cette peinture invoquent non seulement l'attitude victorieuse du vainqueur d'un match de boxe, mais aussi un doublement du poing levé du salut Black Power. Bien que ses bras soient levés victorieux, le boxeur de Basquiat semble également marqué par la vulnérabilité de son corps monolithique transpercé dans des zones qui exposent une grille squelettique abstraite, tandis que son visage en forme de masque suggère un spectre de mort ressemblant à un crâne. En fait, les bras étendus évoquent également la pose du Christ sur la croix, tandis que le halo pourrait se transformer en couronne d'épines. À la fois vainqueur et victime, le boxeur qui domine le cadre de la peinture monumentale de Basquiat est une figure complexe en conflit."
4-Grillo (1984)
En Afrique, le Griot est une figure quasi-mythique dont le rôle est de transmettre le savoir. C'est par lui (ou elle), que l'information circule, que les traditions et la transmission des récits familiaux s'ancrent à travers une communauté. Jean-Michel Basquiat a été fortement attiré par cette figure majeure durant l'hiver 1983 à 1984 et en fait d'ailleurs le sujet de plusieurs œuvres dont Gold Griot (1984), également exposé à la Fondation. En réinterprétant cette image, Basquiat devient un Griot, utilisant la peinture pour langage, il transmet l'histoire noire, l'immortalise et lui fait accéder au rang des mythes et des références religieuses et culturelles occidentales.
5-Dos Cabezas (1982)
S'il y a une relation entre deux artistes qui continue de fasciner, aujourd'hui encore le monde l'art, c'est bien celle d'Andy Warhol et de Jean-Michel Basquiat. Le premier, Warhol est le chantre des nuits underground new-yorkaises. Basquiat, le second, est la figure de proue d'une nouvelle mouvance artistique dont l'art impose la figure et la culture noire comme sujet légitime. Les deux hommes se connaissent d'ailleurs très bien et éprouvent une fascination mutuelle. Entre 1982 et 1985, ils affirment cette fascination à travers une série d'œuvres conçues à quatre mains. La salle qui renferme ces productions est introduite par Dos Cabezas, double portrait réalisé par Basquiat après avoir rencontré Warhol.
6- Riding with Death (1988)
Cette ouvre fait partie des dernières qui ont été réalisées par Jean-Michel Basquiat. Présentée pour la première fois à Paris, les critiques voient en elle des références à des peintres qu'admiraient Basquiat à l'instart de Léonard de Vinci, Albrecht Dürer ou encore Rembrandt. Basquiat l'a réalisée peu de temps après avoir appris la mort d'Andy Warhol, son mentor, celui qui l'avait initié à la scène artistique new-yorkaise. Nombreux sont ceux à voir dans Riding with Death une peinture presque prémonitoire, symbole de la vie décousue de Basquiat et la manière dont celle-ci s'est achevée.
Le management de la qualité dans une start-up
La question qui est souvent posée est la suivante : une "start-up" peut-elle introduire une démarche qualité en même temps qu’elle développe une idée originale avec des moyens limités, pour en faire un produit ou un service innovant, en associant la conception d’un système de production et d’un vecteur de pénétration du marché.
La réponse est « oui » à condition de concevoir une démarche qualité spécifique à chaque "start-up" et « naturellement » intégrée à son management.
La démarche qualité est au service du projet et non l’inverse.
Le but d’une démarche qualité dans une "start-up" est de guider le processus de création de valeur pour
• Produire un jugement qualité des acteurs du marché qui assurent les retours sur investissement conformes au " business model"
• Atteindre une configuration finale de l’innovation qui respecte les normes et réglementations
• Eviter que la concurrence neutralise l’effet de l’innovation sur le jugement qualité attendu des acteurs du marché et perturbe les retours sur investissement
• Eviter les rétro bouclages inutiles en traçant les informations essentielles
• Assurer la faisabilité de la production de la future prestation qui intégrera l’innovation.
Elle doit se limiter à quatre modes d’actions :
1/ Imaginer à chaque étape de la configuration de l’innovation le niveau de séduction du jugement qualité que les clients doivent porter sur le futur produit ou service pour accepter d’être des pionniers de son achat et de sa consommation malgré la concurrence et leurs habitudes de consommation. (Marketing qualité)
2/ Tracer avec suffisamment de précisions les difficultés, et les opportunités exploitables rencontrées au cours du déroulement du processus d’innovation pour utiliser en temps réel les retours d’expériences. (Réactivité exploitant l'apprentissage)
3/ Imaginer en configurant progressivement le produit ou le service les réponses aux normes et réglementations exigées pour pénétrer le marché visé. (Assurance qualité externe)
4/ Anticiper les risques d’une future production du produit ou service qui ne pourrait pas valoriser d'une manière suffisamment rentable les facteurs de compétitivité de l’innovation. (Assurance qualité interne)
https://www.lesechos.fr/idees-debats/cercle/cercle-187437-le-management-de-la-qualite-dans-une-start-up-2211470.php
La réponse est « oui » à condition de concevoir une démarche qualité spécifique à chaque "start-up" et « naturellement » intégrée à son management.
La démarche qualité est au service du projet et non l’inverse.
Le but d’une démarche qualité dans une "start-up" est de guider le processus de création de valeur pour
• Produire un jugement qualité des acteurs du marché qui assurent les retours sur investissement conformes au " business model"
• Atteindre une configuration finale de l’innovation qui respecte les normes et réglementations
• Eviter que la concurrence neutralise l’effet de l’innovation sur le jugement qualité attendu des acteurs du marché et perturbe les retours sur investissement
• Eviter les rétro bouclages inutiles en traçant les informations essentielles
• Assurer la faisabilité de la production de la future prestation qui intégrera l’innovation.
Elle doit se limiter à quatre modes d’actions :
1/ Imaginer à chaque étape de la configuration de l’innovation le niveau de séduction du jugement qualité que les clients doivent porter sur le futur produit ou service pour accepter d’être des pionniers de son achat et de sa consommation malgré la concurrence et leurs habitudes de consommation. (Marketing qualité)
2/ Tracer avec suffisamment de précisions les difficultés, et les opportunités exploitables rencontrées au cours du déroulement du processus d’innovation pour utiliser en temps réel les retours d’expériences. (Réactivité exploitant l'apprentissage)
3/ Imaginer en configurant progressivement le produit ou le service les réponses aux normes et réglementations exigées pour pénétrer le marché visé. (Assurance qualité externe)
4/ Anticiper les risques d’une future production du produit ou service qui ne pourrait pas valoriser d'une manière suffisamment rentable les facteurs de compétitivité de l’innovation. (Assurance qualité interne)
https://www.lesechos.fr/idees-debats/cercle/cercle-187437-le-management-de-la-qualite-dans-une-start-up-2211470.php
Ce Français Veut Révolutionner La Collecte De Données Médicales
Ce Français Veut Révolutionner La Collecte De Données Médicales
A 26 ans, le Français Anthony Munoz Cifuentes veut faire de Prism Protocol, la première plateforme de collecte et de gestion des données médicales basée sur la technologie Blockchain.
Ce matin du 9 septembre, Anthony Munoz Cifientes, le CEO de PrismProtocol, vient à peine de débarquer du vol de Bangkok, qu’il saute dans un taxi. Direction l’hôtel Conrad à Séoul. Dans deux heures, il va « pitcher » devant une communauté d’investisseurs et d’experts réunis par NULS, l’une des « blockchains » chinoises les plus prometteuses.
Alors avant de se lancer, il révise une dernière fois ses fiches. Par acquis de conscience, plus que par nécessité ! Car le jeune français de 26 ans, CEO de PrismProtocol, a depuis longtemps parfaitement rodé sa présentation.
Une plateforme basée sur la technologie blockchain
San Francisco, Singapour, Shanghai, Pékin, depuis plusieurs mois, il ne ménage ni sa peine, ni son temps, pour expliquer son projet de plateforme de collectes et de gestion de données médicales basée sur la technologie Blockchain.
Car il y a urgence. Dans le domaine de la santé, la bataille des données est déclarée. Les grandes manœuvres ont débuté. Les forces s’organisent. Coté géant du net, Google met les bouchées doubles pour avancer sur le sujet. Il a décidé de multiplier par 15 les salaires des spécialistes de la santé qu’il débauche. Apple a mis la collecte des données de santé au cœur de sa nouvelle montre…
Et en France, le gouvernement mise sur une de nos belles ressources, la Sécu ! La plus belle base de données santé au monde, issue de la carte Vitale, pourrait permettre d’avancer très vite sur le sujet.
C’est loin de la France, en Thaïlande, qu’Anthony Munoz Cifuentes a décidé de concevoir, de son côté, un projet tout aussi ambitieux : utiliser les formidables possibilités et ressources de la blockchain pour collecter et sécuriser la plus grande base de données médicales du monde.
Au départ rien ne prédestinait ce trader, diplômé en finance de l’Université de Paris Dauphine, passé chez Goldman Sachs et Commerzbank, à se lancer dans ce type de projet.
Collecter des données médicales de personnes en bonne santé
Mais très tôt, il identifie le formidable potentiel de la technologie Blockchain, surtout connue pour servir de bases techniques à l’échange des crypto-monnaies comme le Bitcoin ou l’Ethéreum.
Alors en 2017, il décide de rejoindre son oncle, Fabrice Cifuentes, serial entrepreneur du Web, installé à Phuket en Thaïlande, conscient que c’est en Asie que ce type de projet peut se développer aujourd’hui.
« Actuellement la collecte de données médicales se fait essentiellement dans les établissements de soin, hôpitaux, cliniques, médecins…etc. » explique Anthony Munoz Cifuentes.
Avec les deux biais que cela comporte. La collecte de data se fait une fois que la maladie est déclarée.
Surtout, les données restent la propriété… de l’hôpital. « Les informations des malades ne leur appartiennent pas, continu de s’étonner Anthony. Impossible de les transférer d’un établissement à l’autre ou de les utiliser à des fins de recherche.
Un étonnement qui s’est transformé en conviction. La blockchain est la technologie idéale pour collecter les données médicales, les stocker de façon sécurisée et d’en permettre leur exploitation.
Car Prism souhaite se positionner bien en amont. La start-up va collecter de la data auprès de personnes en bonne santé, en mode préventif. A terme, cela permet de créer une « norme » qui permet de déclencher des alertes quand les courbes en sortent.
Anthony en est convaincu, la prévention permet d’entrer dans un cercle vertueux. La personne augmente les possibilités de guérisons à un stade précoce. Le corps médical intervient moins lourdement sur la pathologie. Ce qui engendre un coût moindre pour les assurances.
De cette conviction est née Prism Protocol, une plateforme de données médicales standardisées.
Restait à la mettre en musique. D’abord trouver une « blockchain » capable d’accueillir le projet. Très vite son choix se porte sur NULS, une technologie chinoise à l’architecture ouverte qui fonctionne un peu comme les logiciels libres. Chacun peut y ajouter une couche de services pour l’enrichir. L’objectif étant de composer un écosystème complet.
Une ICO en fin d’année
Convaincu par Anthony, NULS a d’ailleurs investi, aux côtés du fonds d’investissement technologique Icora.asia, près d’un million de dollars dans son projet.
Parallèlement Anthony commence son tour du monde pour séduire les futurs partenaires, assureurs, mutuelles, professionnels de la santé, fabricants d’appareils de mesure.
Car le cœur de son dispositif est de mettre à disposition des personnes intéressées, des outils de mesure et de prélèvement standardisés. Des minitesteurs, comme des spectromètres qui permettront d’envoyer en continu et en temps réels les données de façon totalement sécurisée.
Pour financer son projet, Anthony Munoz Cifuentes prépare une ICO, une levée de fonds en crypto-monnaies, de 35 millions de dollars, en fin d’année.
Il n’a donc pas fini d’arpenter les scènes des grands hôtels du monde entier.
https://www.forbes.fr/entrepreneurs/ce-francais-veut-revolutionner-la-collecte-de-donnees-medicales/
A 26 ans, le Français Anthony Munoz Cifuentes veut faire de Prism Protocol, la première plateforme de collecte et de gestion des données médicales basée sur la technologie Blockchain.
Ce matin du 9 septembre, Anthony Munoz Cifientes, le CEO de PrismProtocol, vient à peine de débarquer du vol de Bangkok, qu’il saute dans un taxi. Direction l’hôtel Conrad à Séoul. Dans deux heures, il va « pitcher » devant une communauté d’investisseurs et d’experts réunis par NULS, l’une des « blockchains » chinoises les plus prometteuses.
Alors avant de se lancer, il révise une dernière fois ses fiches. Par acquis de conscience, plus que par nécessité ! Car le jeune français de 26 ans, CEO de PrismProtocol, a depuis longtemps parfaitement rodé sa présentation.
Une plateforme basée sur la technologie blockchain
San Francisco, Singapour, Shanghai, Pékin, depuis plusieurs mois, il ne ménage ni sa peine, ni son temps, pour expliquer son projet de plateforme de collectes et de gestion de données médicales basée sur la technologie Blockchain.
Car il y a urgence. Dans le domaine de la santé, la bataille des données est déclarée. Les grandes manœuvres ont débuté. Les forces s’organisent. Coté géant du net, Google met les bouchées doubles pour avancer sur le sujet. Il a décidé de multiplier par 15 les salaires des spécialistes de la santé qu’il débauche. Apple a mis la collecte des données de santé au cœur de sa nouvelle montre…
Et en France, le gouvernement mise sur une de nos belles ressources, la Sécu ! La plus belle base de données santé au monde, issue de la carte Vitale, pourrait permettre d’avancer très vite sur le sujet.
C’est loin de la France, en Thaïlande, qu’Anthony Munoz Cifuentes a décidé de concevoir, de son côté, un projet tout aussi ambitieux : utiliser les formidables possibilités et ressources de la blockchain pour collecter et sécuriser la plus grande base de données médicales du monde.
Au départ rien ne prédestinait ce trader, diplômé en finance de l’Université de Paris Dauphine, passé chez Goldman Sachs et Commerzbank, à se lancer dans ce type de projet.
Collecter des données médicales de personnes en bonne santé
Mais très tôt, il identifie le formidable potentiel de la technologie Blockchain, surtout connue pour servir de bases techniques à l’échange des crypto-monnaies comme le Bitcoin ou l’Ethéreum.
Alors en 2017, il décide de rejoindre son oncle, Fabrice Cifuentes, serial entrepreneur du Web, installé à Phuket en Thaïlande, conscient que c’est en Asie que ce type de projet peut se développer aujourd’hui.
« Actuellement la collecte de données médicales se fait essentiellement dans les établissements de soin, hôpitaux, cliniques, médecins…etc. » explique Anthony Munoz Cifuentes.
Avec les deux biais que cela comporte. La collecte de data se fait une fois que la maladie est déclarée.
Surtout, les données restent la propriété… de l’hôpital. « Les informations des malades ne leur appartiennent pas, continu de s’étonner Anthony. Impossible de les transférer d’un établissement à l’autre ou de les utiliser à des fins de recherche.
Un étonnement qui s’est transformé en conviction. La blockchain est la technologie idéale pour collecter les données médicales, les stocker de façon sécurisée et d’en permettre leur exploitation.
Car Prism souhaite se positionner bien en amont. La start-up va collecter de la data auprès de personnes en bonne santé, en mode préventif. A terme, cela permet de créer une « norme » qui permet de déclencher des alertes quand les courbes en sortent.
Anthony en est convaincu, la prévention permet d’entrer dans un cercle vertueux. La personne augmente les possibilités de guérisons à un stade précoce. Le corps médical intervient moins lourdement sur la pathologie. Ce qui engendre un coût moindre pour les assurances.
De cette conviction est née Prism Protocol, une plateforme de données médicales standardisées.
Restait à la mettre en musique. D’abord trouver une « blockchain » capable d’accueillir le projet. Très vite son choix se porte sur NULS, une technologie chinoise à l’architecture ouverte qui fonctionne un peu comme les logiciels libres. Chacun peut y ajouter une couche de services pour l’enrichir. L’objectif étant de composer un écosystème complet.
Une ICO en fin d’année
Convaincu par Anthony, NULS a d’ailleurs investi, aux côtés du fonds d’investissement technologique Icora.asia, près d’un million de dollars dans son projet.
Parallèlement Anthony commence son tour du monde pour séduire les futurs partenaires, assureurs, mutuelles, professionnels de la santé, fabricants d’appareils de mesure.
Car le cœur de son dispositif est de mettre à disposition des personnes intéressées, des outils de mesure et de prélèvement standardisés. Des minitesteurs, comme des spectromètres qui permettront d’envoyer en continu et en temps réels les données de façon totalement sécurisée.
Pour financer son projet, Anthony Munoz Cifuentes prépare une ICO, une levée de fonds en crypto-monnaies, de 35 millions de dollars, en fin d’année.
Il n’a donc pas fini d’arpenter les scènes des grands hôtels du monde entier.
https://www.forbes.fr/entrepreneurs/ce-francais-veut-revolutionner-la-collecte-de-donnees-medicales/
RNST, Street artiste
Street acteur et sérigraffichiste, adepte des cultures alternatives, RNST explore et s’amuse avec l’art urbain sous diverses formes : graffiti, affiches, collages, pochoirs. Il investi réelement la rue avec la sérigraphie (affichage) et le pochoir. Son atelier est un laboratoire dans lequel il mélange les recettes, les couleurs et les genres. Le discours et l’œuvre de RNST sont imprégnés de deux constantes : provoc et romantisme. D’influences multiples, amateur de supports en tous genres et surtout de récupération, son travail de création est un lien direct entre la rue et l’atelier. L’actualité et l’espace public ne doivent pas nous échapper, c’est bien là que l’artiste vient se positionner. RNST envisage ses créations comme de véritable passerelles entre le monde et son univers intime afin de poser question, déranger et interroger…
Mais son engagement ne se limite pas au fait de prendre parti pour une cause. Son discours révèle en effet une multitude d’influences qui viennent nourrir son travail. RNST s’amuse à mêler des éléments a priori sans lien entre eux, qui, lorsqu’il les assemble, atteignent une toute autre dimension que leur premier niveau de lecture .
« Mon art ne m’appartient pas. Je préfère que les gens s’interrogent et fassent leur propre interprétation »
Cette manie de déposséder l’œuvre de son auteur s’invite même dans les supports de travail qu’il privilégie, c’est à dire des objets retrouvés dans la rue : » J’ai récupéré une porte de frigo, des bidons, des panneaux de signalisation… J’aime l’idée que ces objets ont déjà leur histoire.
Enfin, la force de l’art de RNST provient sans aucun doute d’une implication technique très importante : il maîtrise le collage, le pochoir, la sérigraphie, la peinture et le graffiti. A coups de décomposition et de recomposition, cette pluridisciplinarité garantit un visuel puissant, avec des couleurs solides qui viennent remplacer le trait. Un résultat parfois violent, mais tellement poétique ! Les couleurs ont l’air vieillies, comme au travers de ce filtre romantique : les rouges sont bordeaux, les bleus sont gris, les verts sont kakis… histoire d’atténuer la violence et de faire justement exploser la fragilité chère à RNST.
RNST est donc cet artiste complet qui préfèrera toujours le symbole au nom, l’œuvre à l’homme.
http://rnst.fr
Mais son engagement ne se limite pas au fait de prendre parti pour une cause. Son discours révèle en effet une multitude d’influences qui viennent nourrir son travail. RNST s’amuse à mêler des éléments a priori sans lien entre eux, qui, lorsqu’il les assemble, atteignent une toute autre dimension que leur premier niveau de lecture .
« Mon art ne m’appartient pas. Je préfère que les gens s’interrogent et fassent leur propre interprétation »
Cette manie de déposséder l’œuvre de son auteur s’invite même dans les supports de travail qu’il privilégie, c’est à dire des objets retrouvés dans la rue : » J’ai récupéré une porte de frigo, des bidons, des panneaux de signalisation… J’aime l’idée que ces objets ont déjà leur histoire.
Enfin, la force de l’art de RNST provient sans aucun doute d’une implication technique très importante : il maîtrise le collage, le pochoir, la sérigraphie, la peinture et le graffiti. A coups de décomposition et de recomposition, cette pluridisciplinarité garantit un visuel puissant, avec des couleurs solides qui viennent remplacer le trait. Un résultat parfois violent, mais tellement poétique ! Les couleurs ont l’air vieillies, comme au travers de ce filtre romantique : les rouges sont bordeaux, les bleus sont gris, les verts sont kakis… histoire d’atténuer la violence et de faire justement exploser la fragilité chère à RNST.
RNST est donc cet artiste complet qui préfèrera toujours le symbole au nom, l’œuvre à l’homme.
http://rnst.fr
L'inclusion des personnes autistes dans la société
L’état actuelle des connaissances sur l’autisme
L’autisme vu comme un trouble
Le spectre de l’autisme est une condition complexe actuellement vue comme un trouble précoce du neurodéveloppement qui dure habituellement toute la vie, et qui se manifeste par des particularités de la communication et des interactions sociales, ainsi que par des intérêts et comportements dits restreints et répétitifs incluant également des spécificités sensorielles.
Le trouble du spectre de l’autisme (ou TSA) est souvent accompagné d’autres conditions neurodéveloppementales, médicales, génétiques ou psychiatriques (aussi appelées comorbidités), comme par exemple un déficit intellectuel (présent dans environ 30% des cas d’autisme).
Les causes de l’autisme sont encore mal connues, mais l’on sait aujourd’hui que ses déterminants sont en grande partie d’origine génétique.
Pour en savoir plus sur l’état actuel des connaissances scientifiques sur l’autisme, je vous invite à regarder cette intervention de Franck Ramus, chercheur au CNRS.
Une partie dominante de la communauté scientifique, ainsi que la plupart des professionnels de santé et le grand public appréhendent donc aujourd’hui l’autisme dans une perspective « déficitaire », c’est-à-dire comme un trouble dont les signes permettant d’en faire le diagnostic doivent être corrigés et diminués. La normalisation du comportement des personnes autistes leur permettrait alors de mieux s’adapter aux standards de la société et d’interagir de façon plus adaptée avec les personnes « neurotypiques » (c’est-à-dire non autistes), ces dernières étant quant à elles considérées comme ayant une bonne santé neurologique et psychologique. A la décharge des partisans d’un autisme « pathologique », il est vrai que les troubles associés n’aident pas à imaginer l’autisme comme une condition impliquant aussi des compétences cognitives et des talents. C’est pourtant dans cette perspective que se dirige une autre partie des acteurs de la recherche et de la prise en charge qui commencent à envisager l’autisme non plus comme un trouble, mais comme l’expression d’une neurodiversité humaine…
Une autre vision de l’autisme
De plus en plus, l’autisme est donc vu comme une condition résultant d’un fonctionnement neurologique, certes atypique et dont l’expression engendre des difficultés d’adaptation au quotidien, mais qui présenterait aussi certains avantages. Il est vrai que les nombreuses biographies écrites par des adultes autistes évoquent à la fois leurs difficultés, mais aussi les aspects positifs de leur autisme.
Les compétences techniques et sociales des personnes autistes
Des compétences techniques
Bien que les forces et les difficultés relatives des personnes autistes soient spécifiques à chaque individu, il existe néanmoins de nombreux points communs. Par exemple, de nombreuses personnes autistes ont des difficultés pour gérer plusieurs tâches en même temps, comprendre les nuances sociales, filtrer les stimuli sensoriels concurrents ou planifier les tâches de leur vie quotidienne. En contrepartie, elles possèdent des compétences mémorielles, analytiques et perceptives améliorées. Par exemple : une focalisation extrême sur les détails, une sensibilité olfactive et tactile accrue, une capacité plus importante à différencier les mouvements et les sons. En pratique ces forces se manifestent par une plus grande capacité de concentration, des compétences améliorées en mathématiques, en physique-chimie, en ingénierie, en technologies de l’information ou en droit.
Des compétences sociales
Ce fonctionnement cognitif différent rend difficile pour les personnes autistes la compréhension de situations émotionnelles et sociales complexes. L’autiste a la réputation d’être désintéressé par le social et il est vrai qu’il a souvent une manière atypique d’entrer en relation avec autrui. La personne autiste ne s’isole pas parce qu’elle n’aime pas être en compagnie des autres, mais parce qu’elle ne sait pas comment interagir, que les autres ne partagent pas ses intérêts et aussi parce qu’elle est le plus souvent exclue. On pensait encore récemment que les personnes autistes avaient un défaut de théorie de l’esprit (c’est-à-dire qu’elles avaient des difficultés à identifier les pensées et états mentaux des autres, ce que l’on pourrait appeler vulgairement l’empathie). Or les études d'activation cérébrale montrent que les réponses du cerveau empathique ne sont pas absentes chez eux mais qu’elles sont plus basées sur l’utilisation des règles et de la logique. Les personnes autistes dépendent de leur fonctionnement logique pour répondre aux sollicitations émotionnelles des autres, c’est pourquoi elles donnent souvent l’impression d’un manque d’empathie ou d’amabilité. En contrepartie, cette façon de fonctionner permet le développement d’autres compétences sociales spécifiques. Ainsi, la précision et la logique de communication des personnes autistes leur permettent au contraire de créer des situations communicationnelles bien plus claires et d’éviter tous les malentendus sociaux et relationnels finalement très fréquents dans nos sociétés (les sous-entendus, les interprétations approximatives du discours, les doubles sens sont souvent à l’origine des nombreux conflits relationnels entre personnes non autistes). Autres avantages : une facilité à rester rationnel en cas de crise, une fidélité aux règles et principes sociaux, une meilleure résistance au conformisme social permettant une plus grande indépendance aux jugements erronés d'une autorité ou d’un groupe par exemple (voir ici une expérience étonnante sur les effets du conformisme social dont sont régulièrement victimes les neurotypiques).
Ainsi, bien qu'une approche logique et morale des interactions sociales ne conduise peut-être pas à créer des interactions sociales fluides et prévenantes comme le font les neurotypiques, les personnes autistes n’y perdent pas au change.
https://blog.francetvinfo.fr/dans-vos-tetes/2017/04/15/de-limportance-dinclure-les-personnes-autistes-dans-la-societe.html
L’autisme vu comme un trouble
Le spectre de l’autisme est une condition complexe actuellement vue comme un trouble précoce du neurodéveloppement qui dure habituellement toute la vie, et qui se manifeste par des particularités de la communication et des interactions sociales, ainsi que par des intérêts et comportements dits restreints et répétitifs incluant également des spécificités sensorielles.
Le trouble du spectre de l’autisme (ou TSA) est souvent accompagné d’autres conditions neurodéveloppementales, médicales, génétiques ou psychiatriques (aussi appelées comorbidités), comme par exemple un déficit intellectuel (présent dans environ 30% des cas d’autisme).
Les causes de l’autisme sont encore mal connues, mais l’on sait aujourd’hui que ses déterminants sont en grande partie d’origine génétique.
Pour en savoir plus sur l’état actuel des connaissances scientifiques sur l’autisme, je vous invite à regarder cette intervention de Franck Ramus, chercheur au CNRS.
Une partie dominante de la communauté scientifique, ainsi que la plupart des professionnels de santé et le grand public appréhendent donc aujourd’hui l’autisme dans une perspective « déficitaire », c’est-à-dire comme un trouble dont les signes permettant d’en faire le diagnostic doivent être corrigés et diminués. La normalisation du comportement des personnes autistes leur permettrait alors de mieux s’adapter aux standards de la société et d’interagir de façon plus adaptée avec les personnes « neurotypiques » (c’est-à-dire non autistes), ces dernières étant quant à elles considérées comme ayant une bonne santé neurologique et psychologique. A la décharge des partisans d’un autisme « pathologique », il est vrai que les troubles associés n’aident pas à imaginer l’autisme comme une condition impliquant aussi des compétences cognitives et des talents. C’est pourtant dans cette perspective que se dirige une autre partie des acteurs de la recherche et de la prise en charge qui commencent à envisager l’autisme non plus comme un trouble, mais comme l’expression d’une neurodiversité humaine…
Une autre vision de l’autisme
De plus en plus, l’autisme est donc vu comme une condition résultant d’un fonctionnement neurologique, certes atypique et dont l’expression engendre des difficultés d’adaptation au quotidien, mais qui présenterait aussi certains avantages. Il est vrai que les nombreuses biographies écrites par des adultes autistes évoquent à la fois leurs difficultés, mais aussi les aspects positifs de leur autisme.
Les compétences techniques et sociales des personnes autistes
Des compétences techniques
Bien que les forces et les difficultés relatives des personnes autistes soient spécifiques à chaque individu, il existe néanmoins de nombreux points communs. Par exemple, de nombreuses personnes autistes ont des difficultés pour gérer plusieurs tâches en même temps, comprendre les nuances sociales, filtrer les stimuli sensoriels concurrents ou planifier les tâches de leur vie quotidienne. En contrepartie, elles possèdent des compétences mémorielles, analytiques et perceptives améliorées. Par exemple : une focalisation extrême sur les détails, une sensibilité olfactive et tactile accrue, une capacité plus importante à différencier les mouvements et les sons. En pratique ces forces se manifestent par une plus grande capacité de concentration, des compétences améliorées en mathématiques, en physique-chimie, en ingénierie, en technologies de l’information ou en droit.
Des compétences sociales
Ce fonctionnement cognitif différent rend difficile pour les personnes autistes la compréhension de situations émotionnelles et sociales complexes. L’autiste a la réputation d’être désintéressé par le social et il est vrai qu’il a souvent une manière atypique d’entrer en relation avec autrui. La personne autiste ne s’isole pas parce qu’elle n’aime pas être en compagnie des autres, mais parce qu’elle ne sait pas comment interagir, que les autres ne partagent pas ses intérêts et aussi parce qu’elle est le plus souvent exclue. On pensait encore récemment que les personnes autistes avaient un défaut de théorie de l’esprit (c’est-à-dire qu’elles avaient des difficultés à identifier les pensées et états mentaux des autres, ce que l’on pourrait appeler vulgairement l’empathie). Or les études d'activation cérébrale montrent que les réponses du cerveau empathique ne sont pas absentes chez eux mais qu’elles sont plus basées sur l’utilisation des règles et de la logique. Les personnes autistes dépendent de leur fonctionnement logique pour répondre aux sollicitations émotionnelles des autres, c’est pourquoi elles donnent souvent l’impression d’un manque d’empathie ou d’amabilité. En contrepartie, cette façon de fonctionner permet le développement d’autres compétences sociales spécifiques. Ainsi, la précision et la logique de communication des personnes autistes leur permettent au contraire de créer des situations communicationnelles bien plus claires et d’éviter tous les malentendus sociaux et relationnels finalement très fréquents dans nos sociétés (les sous-entendus, les interprétations approximatives du discours, les doubles sens sont souvent à l’origine des nombreux conflits relationnels entre personnes non autistes). Autres avantages : une facilité à rester rationnel en cas de crise, une fidélité aux règles et principes sociaux, une meilleure résistance au conformisme social permettant une plus grande indépendance aux jugements erronés d'une autorité ou d’un groupe par exemple (voir ici une expérience étonnante sur les effets du conformisme social dont sont régulièrement victimes les neurotypiques).
Ainsi, bien qu'une approche logique et morale des interactions sociales ne conduise peut-être pas à créer des interactions sociales fluides et prévenantes comme le font les neurotypiques, les personnes autistes n’y perdent pas au change.
https://blog.francetvinfo.fr/dans-vos-tetes/2017/04/15/de-limportance-dinclure-les-personnes-autistes-dans-la-societe.html
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