6 tableaux à ne pas louper durant sa visite de l'expo Basquiat à la Fondation Louis Vuitton

Mercredi 3 octobre s'est ouverte à la Fondation Louis Vuitton une grande exposition sur Jean-Michel Basquiat. On vous présente 6 tableaux et autant de bonnes raisons d'aller jusque dans le 16ième pour aller la voir

Cette semaine, la Fondation Louis Vuitton a ouvert les portes de son exposition magistrale sur Jean-Michel Basquiat, le peintre afro-américain décédé tragiquement d'une overdose en août 1988. Si Basquiat continue à marquer les esprits, c'est parce que c'est l'un des premiers artistes noir à atteindre le niveau d'artiste mainstream, autrement dit, connut de tous. Source d'inspiration de nombreux artistes, de ses contemporains à ceux d'aujourd'hui, il a marqué les années 80 de son nom.

Son époque, c'est celle du New-York des années 80, où il a croisé Debbie Harry, David Bowie mais surtout Andy Warhol, figure de proue du Pop Art qui l'a introduit au milieu de l'art. Un melting-pot festif où les industries de l'art, de la mode, le monde de la nuit et celui de la musique se sont mêlés en un joyeux bazar, dissipant les frontières fictives propres à chaque pratique. C'est l'époque du sample, chacun puise dans des ressources qui ne viennent pas forcément de son milieu.



Il est intéressant de voir une exposition sur Basquiat se tenir à l'heure où les discussions autour du racisme et de son systémisme font rage en France comme ailleurs. "Par la peinture, le collage, le dessin, avec des images et des mots, Basquiat s'approprie avec rage des enjeux sociaux et économiques cruciaux. Ce faisant, il cherche à donner au corps noir une visibilité physique, politique et symbolique, en se confrontant au racisme persistant, à la violence, à l'exploitation et à la société de consommation", peut-on lire dans le communiqué de presse sur l'exposition.

C'est d'ailleurs sans doute ce qui fait de Basquiat un artiste si apprécié. Sous son apparence "naïve", c'est tout le tumulte que ressent un homme noir vivant dans une société majoritairement blanche qui nous est dévoilé. Les doutes, les peurs, les connaissances et victoires de l'artiste sont ainsi exposés, nous regardent droit dans les yeux.

L'exposition se tenant sur la totalité des étages de la Fondation Vuitton, nous avons sélectionné 6 tableaux qu'il serait dommage de louper lors de votre visite.

1-Les Vanités (1981, 1982, 1983)

C'est sur elles que s'ouvre l'exposition sur Jean-Michel Basquiat. Trois têtes monumentales, réunies pour la première fois dans une exposition, qui dévoilent directement à quoi s'attendre lorsqu'il s'agit du peintre. Nous savons que suite à un accident de voiture à l'âge de 7 ans, il doit rester aliter plusieurs semaine. Sa mère lui offre alors Gray's Anatomy, bible de la médecine américaine qui montre et étudie les différentes parties du corps humain. De cette période, Basquiat garde une obsession pour les têtes dont il réalise au moins cinq tableaux. Mais la signification des tableaux n'est pas connue, fidèle à la manie du peintre noir-américain de ne jamais expliquer ses œuvres. Alors, s'agit-il d'un autoportrait ? D'une réflexion sur la place de la figure noire ?



2-Irony of a Negro Policeman (1981)

Ce tableau est à lire dans son sens littéral : "l'ironie du policier noir". Par ce titre, Jean-Michel Basquiat interroge la possibilité pour un noir d'être policier alors que la police ne vient pas en aide aux communautés noires, qu'elle les contrôlent voire les déciment. C'est cette complicité de certains noirs envers les institutions racistes de l'ère post-Jim Crow que critique l'artiste. Pour lui, l'ironie vient du fait que le policier noir entend faire respecter des règles conçues par une société blanche pour asservir les noirs. Peau noire, masque blanc aurait dit le psychiatre et essayiste martiniquais Frantz Fanon. Le tableau, même si achevé en 1981, continue à avoir une forte résonance à l'heure où le racisme systémique des institution juridiques et policières est remis en question aux États-Unis comme en Europe.

3-Untitled (Boxer) (1982)

Basquiat a peint de nombreux boxers de Sugar Ray Robinson à Cassius Clay a.k.a Mohammed Ali. Cet intérêt pour la boxe, le peintre noir américain n'était pas le seul de sa communauté à l'éprouver. La boxe a été le seul sport et donc le seul moment où un homme noir pouvait affronter un homme blanc sur un pied d'égalité. Seul jeu où ce qui comptait, c'était la capacité à prendre et rendre les coups, autrement dit, seul moment où il était possible pour un noir de se défendre. En 2008, le tableau est vendu chez Christies - la maison de ventes aux enchères - à 13,5 millions de dollars. On lit alors : "Les bras levés du boxeur dans cette peinture invoquent non seulement l'attitude victorieuse du vainqueur d'un match de boxe, mais aussi un doublement du poing levé du salut Black Power. Bien que ses bras soient levés victorieux, le boxeur de Basquiat semble également marqué par la vulnérabilité de son corps monolithique transpercé dans des zones qui exposent une grille squelettique abstraite, tandis que son visage en forme de masque suggère un spectre de mort ressemblant à un crâne. En fait, les bras étendus évoquent également la pose du Christ sur la croix, tandis que le halo pourrait se transformer en couronne d'épines. À la fois vainqueur et victime, le boxeur qui domine le cadre de la peinture monumentale de Basquiat est une figure complexe en conflit."

4-Grillo (1984)

En Afrique, le Griot est une figure quasi-mythique dont le rôle est de transmettre le savoir. C'est par lui (ou elle), que l'information circule, que les traditions et la transmission des récits familiaux s'ancrent à travers une communauté. Jean-Michel Basquiat a été fortement attiré par cette figure majeure durant l'hiver 1983 à 1984 et en fait d'ailleurs le sujet de plusieurs œuvres dont Gold Griot (1984), également exposé à la Fondation. En réinterprétant cette image, Basquiat devient un Griot, utilisant la peinture pour langage, il transmet l'histoire noire, l'immortalise et lui fait accéder au rang des mythes et des références religieuses et culturelles occidentales.

5-Dos Cabezas (1982)

S'il y a une relation entre deux artistes qui continue de fasciner, aujourd'hui encore le monde l'art, c'est bien celle d'Andy Warhol et de Jean-Michel Basquiat. Le premier, Warhol est le chantre des nuits underground new-yorkaises. Basquiat, le second, est la figure de proue d'une nouvelle mouvance artistique dont l'art impose la figure et la culture noire comme sujet légitime. Les deux hommes se connaissent d'ailleurs très bien et éprouvent une fascination mutuelle. Entre 1982 et 1985, ils affirment cette fascination à travers une série d'œuvres conçues à quatre mains. La salle qui renferme ces productions est introduite par Dos Cabezas, double portrait réalisé par Basquiat après avoir rencontré Warhol.

6- Riding with Death (1988)

Cette ouvre fait partie des dernières qui ont été réalisées par Jean-Michel Basquiat. Présentée pour la première fois à Paris, les critiques voient en elle des références à des peintres qu'admiraient Basquiat à l'instart de Léonard de Vinci, Albrecht Dürer ou encore Rembrandt. Basquiat l'a réalisée peu de temps après avoir appris la mort d'Andy Warhol, son mentor, celui qui l'avait initié à la scène artistique new-yorkaise. Nombreux sont ceux à voir dans Riding with Death une peinture presque prémonitoire, symbole de la vie décousue de Basquiat et la manière dont celle-ci s'est achevée.

Le management de la qualité dans une start-up

La question qui est souvent posée est la suivante : une "start-up" peut-elle introduire une démarche qualité en même temps qu’elle développe une idée originale avec des moyens limités, pour en faire un produit ou un service innovant, en associant la conception d’un système de production et d’un vecteur de pénétration du marché.

La réponse est « oui » à condition de concevoir une démarche qualité spécifique à chaque "start-up" et « naturellement » intégrée à son management.
La démarche qualité est au service du projet et non l’inverse.
Le but d’une démarche qualité dans une "start-up" est de guider le processus de création de valeur pour
• Produire un jugement qualité des acteurs du marché qui assurent les retours sur investissement conformes au " business model"
•  Atteindre une configuration finale de l’innovation qui respecte les normes et réglementations
•  Eviter que la concurrence neutralise l’effet de l’innovation sur le jugement qualité attendu des acteurs du marché et perturbe les retours sur investissement
•  Eviter les rétro bouclages inutiles en traçant les informations essentielles
•  Assurer la faisabilité de la production de la future prestation qui intégrera l’innovation.

Elle doit se limiter à quatre modes d’actions :

1/ Imaginer à chaque étape de la configuration de l’innovation le niveau de séduction du jugement qualité que les clients doivent porter sur le futur produit ou service pour accepter d’être des pionniers de son achat et de sa consommation malgré la concurrence et leurs habitudes de consommation. (Marketing qualité)
2/ Tracer avec suffisamment de précisions les difficultés, et les opportunités exploitables rencontrées au cours du déroulement du processus d’innovation pour utiliser en temps réel les retours d’expériences. (Réactivité exploitant l'apprentissage)
3/ Imaginer en configurant progressivement le produit ou le service les réponses aux normes et réglementations exigées pour pénétrer le marché visé.  (Assurance qualité externe)
4/ Anticiper les risques d’une future production du produit ou service qui ne pourrait pas valoriser d'une manière suffisamment rentable les facteurs de compétitivité de l’innovation. (Assurance qualité interne)

https://www.lesechos.fr/idees-debats/cercle/cercle-187437-le-management-de-la-qualite-dans-une-start-up-2211470.php

Ce Français Veut Révolutionner La Collecte De Données Médicales

Ce Français Veut Révolutionner La Collecte De Données Médicales

A 26 ans, le Français Anthony Munoz Cifuentes veut faire de Prism Protocol, la première plateforme de collecte et de gestion des données médicales basée sur la technologie Blockchain.
Ce matin du 9 septembre, Anthony Munoz Cifientes, le CEO de PrismProtocol, vient à peine de débarquer du vol de Bangkok, qu’il saute dans un taxi. Direction l’hôtel Conrad à Séoul. Dans deux heures, il va « pitcher » devant une communauté d’investisseurs et d’experts réunis par NULS, l’une des « blockchains » chinoises les plus prometteuses.

Alors avant de se lancer, il révise une dernière fois ses fiches. Par acquis de conscience, plus que par nécessité ! Car le jeune français de 26 ans, CEO de PrismProtocol, a depuis longtemps parfaitement rodé sa présentation.

Une plateforme basée sur la technologie blockchain
San Francisco, Singapour, Shanghai, Pékin, depuis plusieurs mois, il ne ménage ni sa peine, ni son temps, pour expliquer son projet de plateforme de collectes et de gestion de données médicales basée sur la technologie Blockchain.
Car il y a urgence. Dans le domaine de la santé, la bataille des données est déclarée. Les grandes manœuvres ont débuté. Les forces s’organisent. Coté géant du net, Google met les bouchées doubles pour avancer sur le sujet. Il a décidé de multiplier par 15 les salaires des spécialistes de la santé qu’il débauche. Apple a mis la collecte des données de santé au cœur de sa nouvelle montre…
Et en France, le gouvernement mise sur une de nos belles ressources, la Sécu ! La plus belle base de données santé au monde, issue de la carte Vitale, pourrait permettre d’avancer très vite sur le sujet.
C’est loin de la France, en Thaïlande, qu’Anthony Munoz Cifuentes a décidé de concevoir, de son côté, un projet tout aussi ambitieux : utiliser les formidables possibilités et ressources de la blockchain pour collecter et sécuriser la plus grande base de données médicales du monde.
Au départ rien ne prédestinait ce trader, diplômé en finance de l’Université de Paris Dauphine, passé chez Goldman Sachs et Commerzbank, à se lancer dans ce type de projet.

Collecter des données médicales de personnes en bonne santé
Mais très tôt, il identifie le formidable potentiel de la technologie Blockchain, surtout connue pour servir de bases techniques à l’échange des crypto-monnaies comme le Bitcoin ou l’Ethéreum.
Alors en 2017, il décide de rejoindre son oncle, Fabrice Cifuentes, serial entrepreneur du Web, installé à Phuket en Thaïlande, conscient que c’est en Asie que ce type de projet peut se développer aujourd’hui.
« Actuellement la collecte de données médicales se fait essentiellement dans les établissements de soin, hôpitaux, cliniques, médecins…etc. » explique Anthony Munoz Cifuentes.
Avec les deux biais que cela comporte. La collecte de data se fait une fois que la maladie est déclarée.
Surtout, les données restent la propriété… de l’hôpital. « Les informations des malades ne leur appartiennent pas, continu de s’étonner Anthony. Impossible de les transférer d’un établissement à l’autre ou de les utiliser à des fins de recherche.
Un étonnement qui s’est transformé en conviction. La blockchain est la technologie idéale pour collecter les données médicales, les stocker de façon sécurisée et d’en permettre leur exploitation.
Car Prism souhaite se positionner bien en amont. La start-up va collecter de la data auprès de personnes en bonne santé, en mode préventif. A terme, cela permet de créer une « norme » qui permet de déclencher des alertes quand les courbes en sortent.
Anthony en est convaincu, la prévention permet d’entrer dans un cercle vertueux. La personne augmente les possibilités de guérisons à un stade précoce. Le corps médical intervient moins lourdement sur la pathologie. Ce qui engendre un coût moindre pour les assurances.
De cette conviction est née Prism Protocol, une plateforme de données médicales standardisées.
Restait à la mettre en musique. D’abord trouver une « blockchain » capable d’accueillir le projet. Très vite son choix se porte sur NULS, une technologie chinoise à l’architecture ouverte qui fonctionne un peu comme les logiciels libres. Chacun peut y ajouter une couche de services pour l’enrichir. L’objectif étant de composer un écosystème complet.

Une ICO en fin d’année
Convaincu par Anthony, NULS a d’ailleurs investi, aux côtés du fonds d’investissement technologique Icora.asia, près d’un million de dollars dans son projet.
Parallèlement Anthony commence son tour du monde pour séduire les futurs partenaires, assureurs, mutuelles, professionnels de la santé, fabricants d’appareils de mesure.
Car le cœur de son dispositif est de mettre à disposition des personnes intéressées, des outils de mesure et de prélèvement standardisés. Des minitesteurs, comme des spectromètres qui permettront d’envoyer en continu et en temps réels les données de façon totalement sécurisée.
Pour financer son projet, Anthony Munoz Cifuentes prépare une ICO, une levée de fonds en crypto-monnaies, de 35 millions de dollars, en fin d’année.
Il n’a donc pas fini d’arpenter les scènes des grands hôtels du monde entier.

https://www.forbes.fr/entrepreneurs/ce-francais-veut-revolutionner-la-collecte-de-donnees-medicales/

RNST, Street artiste

Street acteur et sérigraffichiste, adepte des cultures alternatives, RNST explore et s’amuse avec l’art urbain sous diverses formes : graffiti, affiches, collages, pochoirs. Il investi réelement la rue avec la sérigraphie (affichage) et le pochoir. Son atelier est un laboratoire dans lequel il mélange les recettes, les couleurs et les genres. Le discours et l’œuvre de RNST sont imprégnés de deux constantes : provoc et romantisme.  D’influences multiples, amateur de supports en tous genres et surtout de récupération, son travail de création est un lien direct entre la rue et l’atelier. L’actualité et l’espace public ne doivent pas nous échapper, c’est bien là que l’artiste vient se positionner. RNST envisage ses créations comme de véritable passerelles entre le monde et son univers intime afin de poser question, déranger et interroger…



Mais son engagement ne se limite pas au fait de prendre parti pour une cause. Son discours révèle en effet une multitude d’influences qui viennent nourrir son travail. RNST s’amuse à mêler des éléments a priori sans lien entre eux, qui, lorsqu’il les assemble, atteignent une toute autre dimension que leur premier niveau de lecture .

« Mon art ne m’appartient pas. Je préfère que les gens s’interrogent et fassent leur propre interprétation »
Cette manie de déposséder l’œuvre de son auteur s’invite même dans les supports de travail qu’il privilégie, c’est à dire des objets retrouvés dans la rue :  » J’ai récupéré une porte de frigo, des bidons, des panneaux de signalisation… J’aime l’idée que ces objets ont déjà leur histoire.



Enfin, la force de l’art de RNST provient sans aucun doute d’une implication technique très importante : il maîtrise le collage, le pochoir, la sérigraphie, la peinture et le graffiti. A coups de décomposition et de recomposition, cette pluridisciplinarité garantit un visuel puissant, avec des couleurs solides qui viennent remplacer le trait. Un résultat parfois violent, mais tellement poétique ! Les couleurs ont l’air vieillies, comme au travers de ce filtre romantique : les rouges sont bordeaux, les bleus sont gris, les verts sont kakis… histoire d’atténuer la violence et de faire justement exploser la fragilité chère à RNST.



RNST est donc cet artiste complet qui préfèrera toujours le symbole au nom, l’œuvre à l’homme.

http://rnst.fr

L'inclusion des personnes autistes dans la société

L’état actuelle des connaissances sur l’autisme

L’autisme vu comme un trouble
Le spectre de l’autisme est une condition complexe actuellement vue comme un trouble précoce du neurodéveloppement qui dure habituellement toute la vie, et qui se manifeste par des particularités de la communication et des interactions sociales, ainsi que par des intérêts et comportements dits restreints et répétitifs incluant également des spécificités sensorielles.
Le trouble du spectre de l’autisme (ou TSA) est souvent accompagné d’autres conditions neurodéveloppementales, médicales, génétiques ou psychiatriques (aussi appelées comorbidités), comme par exemple un déficit intellectuel (présent dans environ 30% des cas d’autisme).
Les causes de l’autisme sont encore mal connues, mais l’on sait aujourd’hui que ses déterminants sont en grande partie d’origine génétique.
Pour en savoir plus sur l’état actuel des connaissances scientifiques sur l’autisme, je vous invite à regarder cette intervention de Franck Ramus, chercheur au CNRS.



Une partie dominante de la communauté scientifique, ainsi que la plupart des professionnels de santé et le grand public appréhendent donc aujourd’hui l’autisme dans une perspective « déficitaire », c’est-à-dire comme un trouble dont les signes permettant d’en faire le diagnostic doivent être corrigés et diminués. La normalisation du comportement des personnes autistes leur permettrait alors de mieux s’adapter aux standards de la société et d’interagir de façon plus adaptée avec les personnes « neurotypiques » (c’est-à-dire non autistes), ces dernières étant quant à elles considérées comme ayant une bonne santé neurologique et psychologique. A la décharge des partisans d’un autisme « pathologique », il est vrai que les troubles associés n’aident pas à imaginer l’autisme comme une condition impliquant aussi des compétences cognitives et des talents. C’est pourtant dans cette perspective que se dirige une autre partie des acteurs de la recherche et de la prise en charge qui commencent à envisager l’autisme non plus comme un trouble, mais comme l’expression d’une neurodiversité humaine…

Une autre vision de l’autisme
De plus en plus, l’autisme est donc vu comme une condition résultant d’un fonctionnement neurologique, certes atypique et dont l’expression engendre des difficultés d’adaptation au quotidien, mais qui présenterait aussi certains avantages. Il est vrai que les nombreuses biographies écrites par des adultes autistes évoquent à la fois leurs difficultés, mais aussi les aspects positifs de leur autisme.
Les compétences techniques et sociales des personnes autistes

Des compétences techniques
Bien que les forces et les difficultés relatives des personnes autistes soient spécifiques à chaque individu, il existe néanmoins de nombreux points communs. Par exemple, de nombreuses personnes autistes ont des difficultés pour gérer plusieurs tâches en même temps, comprendre les nuances sociales, filtrer les stimuli sensoriels concurrents ou planifier les tâches de leur vie quotidienne. En contrepartie, elles possèdent des compétences mémorielles, analytiques et perceptives améliorées. Par exemple : une focalisation extrême sur les détails, une sensibilité olfactive et tactile accrue, une capacité plus importante à différencier les mouvements et les sons. En pratique ces forces se manifestent par une plus grande capacité de concentration, des compétences améliorées en mathématiques, en physique-chimie, en ingénierie, en technologies de l’information ou en droit.

Des compétences sociales
Ce fonctionnement cognitif différent rend difficile pour les personnes autistes la compréhension de situations émotionnelles et sociales complexes. L’autiste a la réputation d’être désintéressé par le social et il est vrai qu’il a souvent une manière atypique d’entrer en relation avec autrui. La personne autiste ne s’isole pas parce qu’elle n’aime pas être en compagnie des autres, mais parce qu’elle ne sait pas comment interagir, que les autres ne partagent pas ses intérêts et aussi parce qu’elle est le plus souvent exclue. On pensait encore récemment que les personnes autistes avaient un défaut de théorie de l’esprit (c’est-à-dire qu’elles avaient des difficultés à identifier les pensées et états mentaux des autres, ce que l’on pourrait appeler vulgairement l’empathie). Or les études d'activation cérébrale montrent que les réponses du cerveau empathique ne sont pas absentes chez eux mais qu’elles sont plus basées sur l’utilisation des règles et de la logique. Les personnes autistes dépendent de leur fonctionnement logique pour répondre aux sollicitations émotionnelles des autres, c’est pourquoi elles donnent souvent l’impression d’un manque d’empathie ou d’amabilité. En contrepartie, cette façon de fonctionner permet le développement d’autres compétences sociales spécifiques. Ainsi, la précision et la logique de communication des personnes autistes leur permettent au contraire de créer des situations communicationnelles bien plus claires et d’éviter tous les malentendus sociaux et relationnels finalement très fréquents dans nos sociétés (les sous-entendus, les interprétations approximatives du discours, les doubles sens sont souvent à l’origine des nombreux conflits relationnels entre personnes non autistes). Autres avantages : une facilité à rester rationnel en cas de crise, une fidélité aux règles et principes sociaux, une meilleure résistance au conformisme social permettant une plus grande indépendance aux jugements erronés d'une autorité ou d’un groupe par exemple (voir ici une expérience étonnante sur les effets du conformisme social dont sont régulièrement victimes les neurotypiques).

Ainsi, bien qu'une approche logique et morale des interactions sociales ne conduise peut-être pas à créer des interactions sociales fluides et prévenantes comme le font les neurotypiques, les personnes autistes n’y perdent pas au change.

https://blog.francetvinfo.fr/dans-vos-tetes/2017/04/15/de-limportance-dinclure-les-personnes-autistes-dans-la-societe.html

Entretien d’embauche : les 10 questions les plus fréquentes

Question n°1 – Pouvez-vous me parler de vous ?
En d’autres termes, votre interlocuteur vous demande de vous présenter, professionnellement parlant. L’exercice n’est pas compliqué si ce n’est qu’il doit suivre certaines règles.
Veillez à rester synthétique et ne pas monopoliser la parole plus de quelques minutes.
Vous devez donc être précis en un délai assez court : pour cela, ne parlez que des expériences en lien direct avec le poste proposé.

Question n°2 – Pourquoi avez-vous quitté votre dernier poste ?
Et sous-entendu : Que pensez-vous de la dernière entreprise pour laquelle vous avez travaillé ?
Le but ici n’est pas de critiquer votre ancien emploi ou entreprise. En étant positif, vous pourrez exposer brièvement les raisons de votre départ.
Les recruteurs recherchent des candidats positifs, loyaux et aptes au travail d’équipe.
Cette question rejoint souvent la précédente. L’objectif est de voir ce que vous avez retiré de votre précédente expérience, quel est votre état d’esprit vis-à-vis de votre ancienne structure, de vos anciens collègues et employeurs.
Les recruteurs ont besoin de voir si pouvez rester concentré(e) sur ce que cet ancien poste vous a apporté de bénéfique.

Question n°3 – Quels sont vos succès / échecs ?
Il s’agit là de succès ou échecs professionnels. Pour les succès, cela peut aller de l’obtention d’un poste que vous souhaitiez particulièrement à la réussite d’un projet important.
Quant aux échecs, l’important est de montrer comment vous les avez surmontés.
Veillez pour chacun des évènements à apporter des arguments précis, idéalement chiffrés.

Question n°4 – Quels sont vos qualités et vos défauts ?
Répondez honnêtement à la question. Sans devenir votre pire critique, n’allez pas jusqu’à dire que vous n’avez pas de défaut et faire votre propre apologie.
Vous devez montrer au recruteur que vous vous connaissez bien et que vous êtes sincère.
Chacune de vos réponses doit être argumentée d’exemples. Choisissez des exemples professionnels et pour vos défauts, montrez comment vous travaillez à vous améliorer.
Par exemple, pour faire face à une gestion de projets toujours plus nombreux et améliorer votre gestion du temps, vous lisez certains ouvrages ou revues (à citer)…
Évitez de mentir ou de citer un faux défaut (“je m’investis trop professionnellement”), le recruteur n’apprécierait pas la tentative de supercherie.
Si votre interlocuteur vous demande qualités et défauts : limitez-vous à une qualité et un défaut.
Si la question ne porte que sur l’un ou l’autre, vous pouvez allez jusqu’à trois maximum.

Question n°5 – Pourquoi voulez-vous travailler chez nous ?
Comme vous le savez, il est primordial de bien vous renseigner sur l’entreprise qui vous reçoit (voir notre article : Entretien d’embauche : Ce qu’il faut savoir à propos de l’entreprise).
Ce sont ces informations qui vous permettront de répondre à cette question.
Son activité, son histoire… sont autant d’éléments qui vous donnent envie de la rejoindre et leur connaissance vont démontrer votre intérêt au recruteur.

Question n°6 – Que savez-vous sur notre activité ?
Cette question arrive généralement à la suite de la n°5 : vous avez montré que vous connaissiez un minimum l’entreprise, assez pour être intéressé(e).
Du coup, le recruteur veut creuser plus loin : que savez-vous réellement à part les quelques informations de leur page d’accueil du site ? Votre intérêt est-il réel ou feint ?
C’est à ce moment que vous devez prouver que vous êtes réellement intéressé(e) et que vous avez recherché de l’information pour votre entretien.
C’est aussi l’occasion de poser une question si un élément ne vous a pas paru assez clair suite à votre recherche.

Question n°7 – Qu’attendez-vous de ce poste ?
A vous de jouer franc jeu : vous recherchez un poste au sein duquel vous pourrez vous épanouir professionnellement, avec une bonne dynamique d’équipe et un environnement de travail agréable ?
Parlez-en ! Si la rémunération est un facteur important pour vous, cela peut aussi être le moment pour aborder le sujet.

Question n°8 – Qu’est-ce qui vous motive pour ce poste ?
Pour répondre, vous pouvez réutiliser ce que vous aura appris le recruteur sur le poste au début de votre entretien ainsi que le descriptif des missions dans l’annonce.
S’il s’agit d’un projet en général, ou encore d’un contexte particulier vous pouvez bien sûr le mentionner.
À éviter cependant de mettre trop l’accent sur la rémunération, notamment si elle est le facteur principal de votre motivation.

Question n°9 – Où vous voyez-vous dans cinq ans ?
Cette question sera posée dans le cadre d’un poste à pourvoir en CDI.
Permettez-vous une certaine ambition, tout en étant réaliste. Vous pouvez parler de votre envie de gagner en responsabilités, de développer vos compétences…
S’il s’agit d’une société au sein de laquelle vous pouvez gravir régulièrement des échelons et que cela fait partie de vos motivations, vous pouvez l’évoquer.
Si ce n’est pas le cas – et que cela vous convient – soyez plus modéré(e) dans l’expression de vos ambitions hiérarchiques et parlez donc de nouvelles missions et responsabilités.

Question n°10 – Avez-vous des questions ?
LA question inévitable, posée en fin d’entretien.
Il se peut que vous ayez déjà posé vos questions pendant le reste de l’entretien ; cependant, lorsque que vous vous préparez (voir notre article : L’entretien d’embauche : comment s’y préparer ?), pensez à garder une question pour la fin.
Que ce soit sur la société en elle-même, le groupe ou encore son site internet, il est préférable de terminer sur une question.

https://blog.comptalia.com/10-questions-entretien-embauche.html

Social selling: 4 étapes pour bien prospecter sur les réseaux sociaux

Internet et les réseaux sociaux ont profondément modifié les comportements des consommateurs, chamboulant les méthodes de prospection commerciale traditionnelles jugées trop intrusives par les consommateurs. Le guide Digital marketing 2018 de l'EBG vous donnent les clés du social selling.

Internet et les réseaux sociaux ont entraîné un changement de paradigme en transférant le pouvoir du commercial au client. Désormais, 70 % des achats sont réalisés sans même l'intervention d'un vendeur et, en BtoB, 60 % de la décision d'achat du consommateur est prise avant de rencontrer un commercial.
Le consommateur préfère désormais rechercher lui-même l'information sur internet plutôt que de se la voir imposer via des actions de prospection agressives qu'il n'a pas demandées. Ce changement de paradigme soulève deux enjeux pour votre entreprise.

D'abord, votre entreprise doit être visible sur Internet pour avoir une chance d'attirer l'attention du consommateur et le convaincre de mettre la main au portefeuille. Ensuite, vos commerciaux doivent revoir leurs méthodes pour séduire un consommateur toujours plus sauvage et sur-sollicité.
Ils ne peuvent plus se contenter de décrocher leur téléphone et réaliser des présentations commerciales pour atteindre leurs objectifs. Désormais, vos consommateurs en savent au moins autant que vos commerciaux sur vos produits et services. Ils ont épluché votre site internet. Ils ne souhaitent pas que vous rabâchiez ce qu'ils ont déjà lu, mais ont plutôt désormais besoin d'être rassurés et convaincus que votre entreprise est bien la meilleure pour les aider à atteindre leurs objectifs ou résoudre leurs problématiques.
La personnalisation est donc la clé de la réussite. Pour prospecter avec succès, vous devez désormais mener des actions visant à établir une relation de qualité avec vos consommateurs bien avant qu'ils aient même conscience d'avoir un besoin. Ensuite, vous devez entretenir cette relation en adaptant vos actions tout au long de leur processus d'achat.

Le processus d'achat : un parcours en 3 temps
Pour prospecter efficacement sur les réseaux sociaux et sur le Web en général, il est important d'appréhender le parcours d'achat de vos consommateurs dans son intégralité. Le parcours d'achat du consommateur se compose de 3 étapes-clés : la prise de conscience d'une problématique, l'analyse des solutions et la prise de décision.
Durant l'étape de la prise de conscience, l'acheteur identifie une problématique à laquelle il est confronté. Il décide alors si cette problématique est suffisamment importante pour être résolue ou si elle ne l'est pas suffisamment pour être traitée.
Lors de l'étape suivante, l'acheteur est convaincu qu'il doit résoudre la problématique qu'il rencontre et analyse les solutions qui se présentent à lui. Il compare les méthodes et évalue les offres à sa disposition. Bien souvent, ces deux étapes sont réalisées avant de rencontrer un commercial.

Pour finir, au moment d'attaquer la troisième étape du parcours d'achat, l'acheteur a déjà retenu le type de solution qu'il juge le plus pertinent. Il a sélectionné quelques offres dans ce sens qu'il compare afin de décider laquelle répond au mieux à ses attentes.
Dans le cadre d'une stratégie de prospection traditionnelle, vos commerciaux ne prennent pas en compte les particularités de ce parcours d'achat et ils abordent les prospects toujours de la même manière. Désormais, avec les réseaux sociaux, vous pouvez optimiser votre stratégie de prospection en privilégiant les prospects les plus chauds et en personnalisant chacune de vos actions. C'est là tout l'intérêt du social selling.

Les 4 étapes de la prospection sur les réseaux sociaux
Pour prospecter efficacement sur les réseaux sociaux, il ne suffit pas de créer un compte sur LinkedIn et d'ajouter le maximum de contacts à votre réseau. La clé du succès réside dans votre capacité à définir et mettre en place une stratégie social selling pertinente.

Étape #1 : l'optimisation de vos réseaux sociaux
Cela peut paraître naturel, mais on constate bien souvent en entreprise que des commerciaux essaient de prospecter sur les réseaux sociaux avec un profil vide... Sans intérêt ! La première chose à faire pour prospecter efficacement sur les réseaux sociaux est d'optimiser vos profils.
Pour cela, prenez la peine d'ajouter des photos à votre profil. On parle ici d'abord de la photo de profil qui doit être professionnelle et en adéquation avec les préférences de votre cible et votre image de marque. Ensuite, et elle est bien trop souvent oubliée, on parle également de la photo de couverture qui est une excellente opportunité de renforcer votre image et d'en dire un peu plus sur votre domaine d'activité. Sur un profil LinkedIn, il est ainsi courant de mettre par exemple une photo de couverture qui démontre que vous disposez d'une autorité suffisante pour intervenir en public.
Ensuite, prenez bien soin de remplir toutes les sections à votre disposition. C'est comme cela que vous vous démarquerez de vos concurrents et gagnerez en visibilité sur les réseaux sociaux :

Définissez un titre évocateur qui reflète bien votre métier ;
Remplissez la section description en incitant à la prise de contact ;
Détaillez vos expériences et la valeur ajoutée que vous apportez à vos clients.

Pensez également à demander à vos clients de vous recommander. Sur LinkedIn notamment, vous avez la possibilité d'afficher des recommandations et celles-ci convaincront à elles seules vos prospects de donner suite à votre sollicitation et même de vous contacter directement.
Enfin, partagez sur vos réseaux sociaux du contenu à forte valeur ajoutée traitant des problématiques que rencontre votre cible. Ce contenu peut être directement créé par vous, votre entreprise, ou alors provenir de sites faisant autorité dans votre domaine d'activité. Ainsi, votre profil sera attirant et renforcera votre image d'expert.

http://www.e-marketing.fr/Thematique/social-media-1096/Breves/Social-selling-etapes-bien-prospecter-reseaux-sociaux-329483.htm

L’Intelligence Artificielle Peut-Elle Être Discriminante ?

Hier, lors de la signature d’un contrat d’assurance ou pour l’obtention d’un prêt, votre interlocuteur analysait les éléments que vous lui aviez apportés, et la décision dépendait en partie de votre présentation du dossier. Mais demain, avec l’intelligence artificielle, l’algorithme donnera une réponse basée sur des milliards de données corrélées et personne ne sera en mesure d’analyser ou de contester cette décision.
Des milliards de données mémorisées et corrélées

Si l’algorithme a mémorisé un fort taux d’impayés dans le quartier où vous habitez, s’il a déduit de vos achats que vous étiez en surpoids, ou que vous fumiez, si par votre nom ou prénom il vous a identifié comme étant d’une origine ayant un fort taux d’infractions au code de la route, alors même que vous êtes, vous, irréprochable, la réponse à votre demande de prêt ou d’assurance sera refusée, et vous n’aurez alors aucune explication.

Explicabilité de la décision de l’intelligence artificielle
L’explicabilité n’est pas prévue par ce réseau de neurones dit artificiel ou profond qu’on appelle le Deep Learning, outil fustigé jusqu’aux années 80 mais de plus en plus présent dans l’intelligence artificielle aujourd’hui. Il faut savoir que si on est capable de décoder un programme informatique standard, on est incapable de savoir ce qu’il se passe dans la « black box » du Deep Learning. On connaît ce qui y entre et on considère comme juste ce qui en sort, alors qu’on est incapable d’expliquer ce qu’il se passe dedans.
Les américains ont pris conscience du problème, c’est pourquoi ils ont lancé un programme militaire dont la seule ambition est d’expliquer l’intelligence artificielle : https://www.darpa.mil/program/explainable-artificial-intelligence

Prolifération de biais indirects et habiles
De quels biais parle-t-on ? Du sexe, de la zone d’origine du candidat, de l’historique de sa famille, de son lieu d’habitation, de son comportement, de sa conduite, consommation et éventuellement vie privée et secrète. L’algorithme ne fera en fait que reproduire et amplifier les discriminations déjà existantes . Si aucune femme n’a occupé tel poste, ou n’a jamais réussi dans tel secteur d’activité,  il en déduira que les femmes sont moins performantes dans ce secteur , et rejettera la demande, et cela ne fera qu’amplifier les discriminations, et les certitudes mathématiques du Deep Learning.
Autre biais, les geeks féminins étant peu présents dans l’IA dont le «Deep Learning» (moins de 15%), l’algorithme est donc le plus souvent construit par des hommes qui sont pour beaucoup passés directement des jeux en ligne aux algorithmes. On peut donc imaginer que cela amplifiera la discrimination dont les femmes sont victimes.

L’intelligence artificielle a-t-elle pris le pas sur les humains ?
Si on s’intéresse un peu aux mathématiques, l’intelligence artificielle basée sur les probabilités, mais truffées de biais, voire de doublons, ne laissera plus aucune chance à l’ascenseur social, un outil d’humains, pour ne pas dire manuel.  
Car en théorie des probabilités, l’espérance mathématique d’une variable aléatoire réelle est, intuitivement, la valeur que l’on s’attend à trouver, en moyenne, si l’on répète un grand nombre de fois la même expérience aléatoire. Pour simplifier, si vous êtes une personne originaire de telle partie du monde, si vous résidez dans un quartier dit difficile, avant l’IA, si vous répétiez inlassablement vos candidatures, vous aviez des chances de réussir, c’est ce que l’on appelle « l’espérance mathématique ». Cette espérance mathématique disparaît avec l’intelligence artificielle.
Autre exemple de la perte de contrôle de l’IA qui a incité l’université Carnegie Mellon aux USA à créer un centre de recherche sur l’éthique de l’intelligence artificielle, le K&L . L’université avait remarqué lors d’une de ses études qu’une intelligence artificielle offrait systématiquement des postes moins bien rémunérés aux femmes qu’aux hommes. Les chercheurs n’avaient alors pu identifier ni le biais ni l’origine de ce fait, d’où l’idée de création de ce centre d’études.
À quoi s’attendre alors qu’il est impossible d’auditer une décision algorithmique de « Deep Learning » ?
On lit beaucoup de textes enthousiastes sur les perspectives de développement, on lit moins de textes sur l’éthique, les biais cognitifs algorithmiques ou sur les doublons (grand sujet) lors de la construction de l’Algo.
Bien sûr, il n’est pas question que la France devienne le donneur de leçons d’éthique en intelligence artificielle alors que les Etats-Unis et la Chine, eux, font du business.
Néanmoins, la non-neutralité des machines et des calculs construits par des humains doit nous mettre en garde contre une confiance aveugle et une vision naïve des données produites par les algorithmes. On rappellera les déboires de Facebook lors des présidentielles américaines, ou encore récemment cette recherche douteuse sur la reconnaissance faciale concernant l’identification des homosexuels.
La réalité “gênante”, c’est que les algorithmes qui sont mis en service contiennent nombre de biais voire des erreurs de doublons, et que personne ne peut auditer ce qu’il se passe dans cette « black box » du « Deep Learning ». Pour faire un parallèle, la black box est un peu comme un médicament dont on ne connaît pas les actions, dont ne peut juger que les résultats et les effets secondaires.
En conclusion, les techniciens et autres super geeks devraient cesser de se considérer comme de purs scientifiques, car ils construisent les outils de notre vie de demain, mais ça, c’est une autre histoire.

https://www.forbes.fr/technologie/lintelligence-artificielle-peut-elle-etre-discriminante/

Life, life will never be the same

You are stronger than you think



Life, life will never be
Life, life will never be the same
Time is gettin' cold what is going on
What is on your mind are your feelings gone
Need to see it clear where do we go
Why are you doing things all the things you do yeah
Yeah
Life will never be the same life is changin' yeah yeah
Life will never be the same life is changin'
Everybody needs somebody to love to love
Solo yeah
Yeah oh oh
In the name of love you should draw the line
Got to feel secure
That you're still mine yeah
Yeah
Life will never be the same life is changin' yeah yeah
Life will never be the same life is changin'
Everybody needs somebody to love to love
Solo yeah
Yeah oh oh ...
Life will never be the same Life is changin'
Solo oh oh yeah
Yeah oh oh yeah
Yeah
Oh oh yeah yeah
Life will never be the same life is changin' yeah
Yeah
Life will never be the same life is changin'
Life, life will never be
Life, life will never be the same

I had a black dog

At its worst, depression can be a frightening, debilitating condition. Millions of people around the world live with depression. Many of these individuals and their families are afraid to talk about their struggles, and don't know where to turn for help. However, depression is largely preventable and treatable. Recognizing depression and seeking help is the first and most critical towards recovery.

In collaboration with WHO to mark World Mental Health Day, writer and illustrator Matthew Johnstone tells the story of overcoming the "black dog of depression".



http://matthewjohnstone.com.au