En d’autres termes, votre interlocuteur vous demande de vous présenter, professionnellement parlant. L’exercice n’est pas compliqué si ce n’est qu’il doit suivre certaines règles.
Veillez à rester synthétique et ne pas monopoliser la parole plus de quelques minutes.
Vous devez donc être précis en un délai assez court : pour cela, ne parlez que des expériences en lien direct avec le poste proposé.
Question n°2 – Pourquoi avez-vous quitté votre dernier poste ?
Et sous-entendu : Que pensez-vous de la dernière entreprise pour laquelle vous avez travaillé ?
Le but ici n’est pas de critiquer votre ancien emploi ou entreprise. En étant positif, vous pourrez exposer brièvement les raisons de votre départ.
Les recruteurs recherchent des candidats positifs, loyaux et aptes au travail d’équipe.
Cette question rejoint souvent la précédente. L’objectif est de voir ce que vous avez retiré de votre précédente expérience, quel est votre état d’esprit vis-à-vis de votre ancienne structure, de vos anciens collègues et employeurs.
Les recruteurs ont besoin de voir si pouvez rester concentré(e) sur ce que cet ancien poste vous a apporté de bénéfique.
Question n°3 – Quels sont vos succès / échecs ?
Il s’agit là de succès ou échecs professionnels. Pour les succès, cela peut aller de l’obtention d’un poste que vous souhaitiez particulièrement à la réussite d’un projet important.
Quant aux échecs, l’important est de montrer comment vous les avez surmontés.
Veillez pour chacun des évènements à apporter des arguments précis, idéalement chiffrés.
Question n°4 – Quels sont vos qualités et vos défauts ?
Répondez honnêtement à la question. Sans devenir votre pire critique, n’allez pas jusqu’à dire que vous n’avez pas de défaut et faire votre propre apologie.
Vous devez montrer au recruteur que vous vous connaissez bien et que vous êtes sincère.
Chacune de vos réponses doit être argumentée d’exemples. Choisissez des exemples professionnels et pour vos défauts, montrez comment vous travaillez à vous améliorer.
Par exemple, pour faire face à une gestion de projets toujours plus nombreux et améliorer votre gestion du temps, vous lisez certains ouvrages ou revues (à citer)…
Évitez de mentir ou de citer un faux défaut (“je m’investis trop professionnellement”), le recruteur n’apprécierait pas la tentative de supercherie.
Si votre interlocuteur vous demande qualités et défauts : limitez-vous à une qualité et un défaut.
Si la question ne porte que sur l’un ou l’autre, vous pouvez allez jusqu’à trois maximum.
Question n°5 – Pourquoi voulez-vous travailler chez nous ?
Comme vous le savez, il est primordial de bien vous renseigner sur l’entreprise qui vous reçoit (voir notre article : Entretien d’embauche : Ce qu’il faut savoir à propos de l’entreprise).
Ce sont ces informations qui vous permettront de répondre à cette question.
Son activité, son histoire… sont autant d’éléments qui vous donnent envie de la rejoindre et leur connaissance vont démontrer votre intérêt au recruteur.
Question n°6 – Que savez-vous sur notre activité ?
Cette question arrive généralement à la suite de la n°5 : vous avez montré que vous connaissiez un minimum l’entreprise, assez pour être intéressé(e).
Du coup, le recruteur veut creuser plus loin : que savez-vous réellement à part les quelques informations de leur page d’accueil du site ? Votre intérêt est-il réel ou feint ?
C’est à ce moment que vous devez prouver que vous êtes réellement intéressé(e) et que vous avez recherché de l’information pour votre entretien.
C’est aussi l’occasion de poser une question si un élément ne vous a pas paru assez clair suite à votre recherche.
Question n°7 – Qu’attendez-vous de ce poste ?
A vous de jouer franc jeu : vous recherchez un poste au sein duquel vous pourrez vous épanouir professionnellement, avec une bonne dynamique d’équipe et un environnement de travail agréable ?
Parlez-en ! Si la rémunération est un facteur important pour vous, cela peut aussi être le moment pour aborder le sujet.
Question n°8 – Qu’est-ce qui vous motive pour ce poste ?
Pour répondre, vous pouvez réutiliser ce que vous aura appris le recruteur sur le poste au début de votre entretien ainsi que le descriptif des missions dans l’annonce.
S’il s’agit d’un projet en général, ou encore d’un contexte particulier vous pouvez bien sûr le mentionner.
À éviter cependant de mettre trop l’accent sur la rémunération, notamment si elle est le facteur principal de votre motivation.
Question n°9 – Où vous voyez-vous dans cinq ans ?
Cette question sera posée dans le cadre d’un poste à pourvoir en CDI.
Permettez-vous une certaine ambition, tout en étant réaliste. Vous pouvez parler de votre envie de gagner en responsabilités, de développer vos compétences…
S’il s’agit d’une société au sein de laquelle vous pouvez gravir régulièrement des échelons et que cela fait partie de vos motivations, vous pouvez l’évoquer.
Si ce n’est pas le cas – et que cela vous convient – soyez plus modéré(e) dans l’expression de vos ambitions hiérarchiques et parlez donc de nouvelles missions et responsabilités.
Question n°10 – Avez-vous des questions ?
LA question inévitable, posée en fin d’entretien.
Il se peut que vous ayez déjà posé vos questions pendant le reste de l’entretien ; cependant, lorsque que vous vous préparez (voir notre article : L’entretien d’embauche : comment s’y préparer ?), pensez à garder une question pour la fin.
Que ce soit sur la société en elle-même, le groupe ou encore son site internet, il est préférable de terminer sur une question.
https://blog.comptalia.com/10-questions-entretien-embauche.html