Xiaomi Mi 8 à partir de 299€

Disponible chez nous depuis quelques jours, le Xiaomi Mi 8 est en promotion chez Gearbest dans sa version globale avec toutes les bandes 4G. Le modèle 64 Go + 6 Go est ainsi affiché au prix de 299 euros avec le code GBMP11MI8 !



Le Xiaomi Mi 8 dispose d’un grand écran AMOLED de 6,21 pouces en Full HD+ au format 19:9, d’un Snapdragon 845, de 6 Go de RAM donc, mais aussi d’une batterie de 3 400 mAh et d’un système de reconnaissance faciale. Côté appareil photo, ce modèle dispose d’un double capteur photo de 12 MP, l’ensemble tourne sous Android Oreo avec la surcouche MiUI en version 9,5.

https://www.journaldugeek.com/2018/11/12/plan-xiaomi-mi-8/

Dans une grotte d’Afrique du Sud, un dessin vieux de 73 000 ans

Des croisillons tracés à l’ocre et conservés sur une roche polie suggèrent une activité symbolique diversifiée d’« Homo sapiens », bien avant son arrivée en Europe.

La grotte de Blombos, à 300 km à l’est de la ville du Cap, en Afrique du Sud, est décidément un trésor pour les archéologues. Ils y ont déjà découvert des coquillages percés contenant de l’ocre qui pouvaient servir de parures, des outils et des armes en pierre taillée, parfois d’apparat, dans des niveaux allant de 75 000 à 100 000 ans.




Début 2002, quand Christopher Henshilwood et ses collègues avaient décrit des fragments d’ocre gravés vieux de 77 000 ans, la nouvelle avait fait l’effet d’une bombe : Homo sapiens était un « artiste » déjà dans son berceau africain, et n’avait pas attendu d’atteindre l’Europe pour exprimer une activité symbolique – certes bien moins élaborée que les peintures de la grotte Chauvet (datée de plus de 30 000 ans).


Plus de quinze ans plus tard, l’équipe de Christopher Henshilwood confirme que les occupants de Blombos étaient de grands amateurs d’une forme particulière : les croisillons observés sur des fragments d’ocre ont été retrouvés sur un petit morceau de silcrète, une roche siliceuse dure, qui a conservé depuis 73 000 ans la trace de marques probablement faites à l’aide d’un morceau d’ocre pointu. L’objet ne paie pas de mine, mais c’est bien le plus ancien dessin au crayon jamais découvert.

https://www.lemonde.fr/archeologie/article/2018/09/12/un-dessin-vieux-de-73-000-ans-trouve-dans-une-grotte-sud-africaine_5354166_1650751.html

Le petit Prince

Pour chaque fin, il y a un nouveau départ

C’est une folie de haïr toutes les roses parce qu’une épine vous a piqué,
d’abandonner tous les rêves parce que l’un d’entre eux ne s’est pas réalisé,
de renoncer à toutes les tentatives parce qu’on a échoué.
C’est une folie de condamner toutes les amitiés parce qu’une vous a trahi,
de ne croire plus en l’amour juste parce qu’un d’entre eux a été infidèle,
de jeter toutes les chances d’être heureux juste parce que quelque chose n’est pas allé dans la bonne direction.
Il y aura toujours une autre occasion, un autre ami, un autre amour, une force nouvelle.
Pour chaque fin il y a toujours un nouveau départ.


Réalité virtuelle : cinq start-up prometteuses


Effet de mode ou vrai bouleversement ? La réalité virtuelle a fait son entrée dans l'univers du marketing. Sélection de 5 start-up innovantes.

Diakse, le shopping virtuel
Aider les sites e-commerce à se démarquer dans un environnement concurrentiel fort. C'est avec cette ambition que Julien Berthomier a co-fondé Diakse. La start-up rend accessible aux e-commerçants la création de boutiques virtuelles sur le Web, afin "de recréer sur Internet la même expérience que dans les petites boutiques physiques", explique le CEO de Diakse. La technologie, mise au point en 2015 et désormais brevetée, plonge le visiteur dans un univers photo à 360°. "La marque peut ainsi ajouter ou retirer facilement des produits, poursuit-il. Mais, l'outil optimise également le positionnement des produits en fonction du comportement de l'internaute."
Le visiteur, absorbé dans l'univers de la marque, passe alors trois à quatre fois plus de temps sur les sites optimisés par Diakse, soit 12 minutes en moyenne, révèle Julien Berthomier. "Nous piquons du temps de vie aux clients, glisse-t-il. Et nous observons des taux de conversion entre 15 et 20 %." Camif, AccorHotels, AXA ou Atelier Baltus font partie des 15 "boutiques" à date de la start-up.



Uptale, l'AR de la pédagogie
C'est l'histoire de quatre amis d'enfance qui, après des premiers pilotes positifs en début d'année 2016, ont décidé de lancer en septembre 2017 une offre de formation immersive en réalité virtuelle : "nous nous basons sur des contenus réels, des photos, des vidéos 360°, pour créer un environnement virtuel sur lequel nous ajoutons une surcouche interactive, qui se veut pédagogique", résume Dwayne Iserief, l'un des quatre fondateurs d'Uptale. La start-up invite les entreprises à changer de dimension via la formation expérientielle. Celle qui se définit comme "le WordPress de la formation immersive" commercialise une plateforme permettant aux sociétés de créer, à partir de leurs propres contenus, des modules courts d'immersive learning. La distribution de ces modules sert des groupes français de premier plan : PSA Groupe, Air France, Danone, AccorHotels. La start-up parisienne, est notamment lauréate du programme Founders de Station F.



Atlas V, l'entertainment de demain
Atlas V, créé en décembre 2017, a mis le cap sur la volonté d'offrir une nouvelle expérience utilisateur dans le divertissement. Pour préparer le cinéma de demain, quatre producteurs expérimentés et passionnés de la réalité virtuelle, ont décidé de réinventer la production audiovisuelle en immersion : "La production immersive n'en est qu'à ses balbutiements, chaque nouveau film, chaque histoire, chaque scène est une nouvelle opportunité pour faire émerger un code narratif différent", soulève Fred Volhuer, PDG d'Atlas V.

Cette société consacrée à 50 % à la production audiovisuelle, et à 50 % à l'innovation technologique, met du coeur à l'ouvrage à travers la VR, l'AR et la MR : "Nous croyons à la fin des écrans et souhaitons faire émerger le grand créatif de demain". Atlas V a fait une entrée très remarquée au festival Sundance New Frontier en février 2018, avec deux projets sélectionnés : "Spheres" de Eliza McNitt et "Battlescar" de Martin Allais et Nico Casavecchia. Les GAFA s'intéressent de près aux contenus en réalité virtuelle

Virtual Room, la réalité s'échappe du virtuel
Combinez escape game et réalité virtuelle : vous obtenez Virtual Room. Lancée en février 2017, la start-up propose la première aventure de réalité virtuelle physiquement accessible au grand public. Elle est le premier réseau de salles de réalité virtuelle au monde, avec 16 salles. "Tout le monde parlait de ce phénomène, mais il n'y avait pas encore de démocratisation du concept. Et comme nous avions des bases en contenu, l'idée a rapidement fait son chemin de proposer deux aventures de réalité virtuelle", précise Benoît Bouthinon, cofondateur.

Ce concept ludique et interactif se joue de 2 à 4 personnes. Virtual Room a annoncé un troisième contenu exclusif et 14 ouvertures de salles pour 2019.

Go Touch VR, et la VR prend corps
La réalité virtuelle porte de mieux en mieux son nom, mais pèche encore par son manque de sensations physiques réelles. Incubée au sein d'Euratechnologie Lille, Go Touch VR veut résoudre ce problème : grâce à des bagues et des embouts connectés, elle permet de "ressentir la sensation de toucher au sein d'un environnement immersif", explique Eric Vezzoli, son président.

Principalement utilisée en B to B dans le cadre de formations immersives, la technologie pourrait rapidement sortir des chaînes de montage virtuelles pour trouver une application grand public. La start-up, cherche à lever 3 millions d'euros pour développer une plateforme accessible à l'ensemble des marques.

http://www.e-marketing.fr/Thematique/cross-canal-1094/Diaporamas/realite-virtuelle-cinq-startups-qui-ont-vent-poupe-334655/touch-prend-corps-334671.htm

Place to go : Le Loir dans la Théière - Paris


 Le Loir dans la Théière -  3 Rue des Rosiers, 75004 Paris



Le nom de ce salon de thé fait référence au loir malchanceux jeté dans une théière lors de la fête donnée par le Chapelier fou dans le célèbre conte Alice au pays des merveilles.



On aime la déco de bric et de broc et la cuisine gourmande (tartes, grandes salades) et l'on s'afffale sur les canapés chinés pendant que les dizaines de pâtisseries nous font de l'œil (c'est la spécialité!) : la tarte au citron meringuée comme le fondant au chocolat sont divins.



Le week-end, l'endroit est blindé de touristes qui viennent pour le brunch ; la file d'attente interminable, les regards envieux et le service inégal peuvent donc gâcher l'expérience. Pas de réservation, donc venir tôt (avant midi) ou se préparer à patienter dans la rue.

https://www.timeout.fr/paris/restaurant/le-loir-dans-la-theiere

Slemish Sessions: Niamh McGlinchey - Love You 'Till The End

Love You 'Till The End




I just want to see you
Je veux simplement te voir
When youre all alone
Lorsque tu est seule.
I just want to catch you if I can
Je veux simplement t'attraper si je peux.
I just want to be there
Je veux simplement etre ici
When the morning light explodes
Quand la lumière du jour explosera.
On your face it radiates
Sur ton visage, il rayonne.
I cant escape
Je ne peux y échaper. .
I love you till the end
Je t'aime jusqu'a la fin
I just want to tell you nothing
Je veux simplement ne rien te dire
You dont want to hear
De ce que tu ne veux pas entendre.
All I want is for you to say
Tout ce que je veux est de te dire
Why dont you just take me
Pourquoi ne m'amène-tu pas
Where Ive never been before
Où je n'ai jamais été
I know you want to hear me
Je sais que tu veux m'entendre.
Catch my breath
Attrape mon souffle.
I love you till the end
Je t'aime jusqu'a la fin.
I just want to be there
Je veux simplement être la
When were caught in the rain
Quand on se fait attrapé par la pluie.
I just want to see you laugh not cry
Je veux simplement te voir rire et non pleurer.
I just want to feel you
Je veux simplement te sentir
When the night puts on its cloak
Quand la nuit met sa cape.
Im lost for words dont tell me
Je suis perdu pour des mots, ne me le dit pas.
All I can say
Tout ce que je peux dire
I love you till the end
Je t'aime jusqu'a la fin.

Nous fûmes alors des idéalistes et quelques révolutionnaires, nous voulions marier tout et ses apparents contraires

Sous la fatalité qui me saisit, juif; quand à nouveau une brute ensanglante une synagogue, je ressens une fierté tenace. La brute dont le nom m’indiffère, qui chabbat dernier est allé tuer au temple Etz Haïm de Pittsburgh, nous haïssait, juifs, pour nous-même, «des enfants de Satan» disait-il, et pour ce qu’il croyait savoir de nos actes: il nous haïssait parce que nous étions, juifs, des amis de ces étrangers qu’il abhorrait tout autant, des amis des migrants en marche vers les États-Unis, des amis des errants en quête de repos. Et c’est en ayant lu, sur la toile, qu’une vénérable association juive accompagnait les caravanes montant du Honduras que la brute aurait saisi ses armes.

Dans l’inventaire sans fin des raisons que se sont données des brutes pour nous tuer, juifs, qui avons supplicié le Christ, empoisonné les puits et saigné des bambins pour la pâte de nos matzos de Pâque, qui avons poignardé l’Allemagne, outragé la sainte foi de l’Espagne, pressuré la paysannerie de Pologne et la trésorerie du roi de France, qui avons fomenté le communisme, tué le tzar et conçu le capitalisme, tant l’argent est notre Dieu profane et jaloux, écrivait ce con de Marx, nous juifs qui préparons désormais le génocide des Palestiniens et serons la raison même d'une nouvelle guerre mondiale par notre entêtement... Dans la liste si longue que se donnent des brutes pour nous haïr, juifs, celle de la brute de Pittsburgh, celle-là seulement me réchauffe le cœur endeuillé, car elle est juste et notre raison d’être au monde.

La providence des autres
Nous sommes, juifs, les amis des migrants, des pauvres et des déshérités qui marchent sur les routes d’une planète odieuse, et pour cela, une brute a tué onze d’entre nous dans une choule de Pittsburgh. Puissions-nous, en vérité, être dignes de cette haine. Cela n’a rien de simple, tant il faut de la mémoire. L’avais-je oublié, juif en France où mes pareils font corps avec l’État contre trop de menaces, qu’il était encore des juifs n’ayant rien oublié des haillons de nos ancêtres?

Dans l’Amérique de Ellis Island, au temps où l’Europe charriait sa misère au large de New York, naissait la HIAS, la Hebrew Immigrant Aid Society, qui servait des repas cachères aux débarqués des bateaux, et les accompagnait dans leur nouveau monde. La HIAS fut la providence modeste des rescapés des pogromes, des évadés du tzar, des réfugiés du nazisme, des juifs revenus de Cuba, de Pologne, du Maroc, de Tchécoslovaquie, de l’Iran et de l’Union soviétique, que sais-je encore, et puis la providence des autres, sans abdiquer son nom, car il vint un temps où la misère des seuls juifs ne suffisait plus à satisfaire cette générosité.

Nous, juifs, sommes au monde, et auprès de ceux qui ressemblent à nos détresses passées. J’en ressens une fierté commode, et le regret de ne le découvrir qu’au hasard d’un deuil.
C’est en arborant son histoire que la HIAS est allée au devant des Vietnamiens et des Cambodgiens en 1975, et depuis les années 2000 à la rencontre de la misère du monde. En Afghanistan, en Bosnie, Bulgarie, Éthiopie, Haïti, Tunisie, au Venezuela, au Kenya, au Tchad, en Ouganda et en Équateur, la liste se poursuit sur le site de la HIAS, une organisation prouve que nous, juifs, sommes au monde, et auprès de ceux qui ressemblent à nos détresses passées. J’en ressens une fierté commode, et le regret de ne le découvrir qu’au hasard d’un deuil. J’en contemple ce que nous avons perdu.
Ce qui suit n’est la faute à personne, mais juste la fatalité de l’histoire.

Nous fûmes, juifs, errants et en sursis, et de ces errances, nous tirions une évidence. Il ne s’agissait pas seulement de prier et étudier encore, mais de choisir le camp des opprimés, nos autres semblables. Nous étions pour nous, ayant lu le sage Hillel, «si je ne suis pas pour moi, qui le sera», et pour les autres, car nous avions été «étrangers au pays d’Égypte» et en aimions donc l’étranger comme nous-mêmes.

Nous fûmes alors des idéalistes et quelques révolutionnaires, nous voulions marier tout et ses apparents contraires. Nous eûmes nos socialistes, nos communistes et nos syndicalistes et ces jeunes gens qui, dans le Deep South raciste, allaient défier le Klu Klux Klan auprès des Noirs du pasteur King, et parfois en mouraient. Nous eûmes SOS Racisme, qui sans les étudiants juifs eût été incomplète et qui entraînait les jeunes français à se vivre comme autant de potes. Nous eûmes Krasucki, nous eûmes le Bund, qui fut notre impossible et qui en yiddish, en Pologne et en Russie, voulait construire un socialisme pour tous et pour nous. Nous eûmes en Israël les Kibboutzim, dont mon père fit son idéal de sioniste-socialiste en France. Nous eûmes tout ceci et tant de déception, d’erreurs, d’habiletés trompées, de naïvetés trahies. Nous eûmes ces juifs maoïstes et trotskistes de Paris la rouge, après 68, qui allaient travailler en usine et accompagner les immigrés, et qui poussaient l’engagement jusqu’à devenir les premiers défenseurs des Palestiniens, et un enfant de rabbin, Michel Warschawski, qui est en Israël le pilier d’une subversion antisioniste.
Nous avions surtout cette intranquillité, jusque dans nos familles de petite bourgeoisie, et nous savions qu’il était inconcevable de ne pas être en face, avec le débarqué, puisque nous avions été semblables. Si je ne suis pas pour l’autre, qui le sera?

Nous fûmes, juifs, tout cela et la HIAS le demeure. Qui d’autre? En France, l'OSE et l'OPEJ, pour laquelle ma femme travaillait il y a vingt-neuf ans, deux associations nées dans les années 1940 pour sauver et reconstruire les enfants de la Shoah, s’accrochent toujours en banlieue auprès d’enfants de toutes couleurs et de toutes confessions. Qui d’autre, encore?

Étrangers à notre histoire errante
Nous fûmes Ahasvérus autour du globe, et un jour nous nous arrêtâmes. C’est une envie légitime, elle ne date pas d’aujourd’hui. On dit que ces mots, «Po lin», «ici tu te reposeras», furent le premier nom de la Pologne quand les juifs, chassés par les croisés d’Occident s’y installèrent –mais ce havre, au fil des siècles, finit en tragédie. Il faut bien s’arrêter, pourtant, et être britannique, français, citoyen de la libre Amérique, ou encore, accomplissant le rêve du prophète Herzl, s’arrêter chez soi, comprendre en Israël, où vit ma sœur et où ma jeune nièce est militaire, et être au monde depuis son État-nation. S’arrêter, donc, et prospérer ou vivre simplement, et s’autoriser aussi les effluves de l’oubli.

Mais un jour, en Israël, start-up nation en guerre et société d’injustices, un gouvernement se lève et parle d’identité, comme partout ailleurs les gouvernants d’injustice, et nourrit ses pauvres de ressentiment, et crie à la lutte contre l’ennemi intérieur et à l’expulsion contre l’immigré africain. Mais un jour, en France, vieille République aimée, des juifs revendiqués, dans le débat public, se rallient au nationalisme ou le justifient de leur verbe, et un philosophe intranquille fustige «l’amour de l’autre» qui nous égare, et un journaliste dogmatique qualifie d’envahisseurs les migrants qui se noient près de nos côtes, humilie une jeune femme pour son prénom sénégalais et vulgarise l’envie de guerre civile de la vraie France contre l’immigré qui nous remplacera.

J’ai, Français, mille raisons de réprouver Éric Zemmour, et une supplémentaire, qui est le reniement de mon judaïsme, qu’il offre en colifichet à la haine des barricadés.
J’ai, Français, cent débats à mener avec Alain Finkielkraut, et un essentiel, sur cet «au nom de l’autre» qu’il réprouve, quand je persiste à dire qu’il nous a justifié.

J’ai, Français juif et de famille aussi israélienne, tant de raisons de m’affliger de la politique de Benyamin Netanyahou, mais une les surpasse: ce qu’il a fait, dans ce pays dont il dit qu’il est possiblement le mien si je, juif, le désire, contre quelques milliers d’Érythréens et Soudanais, qui après l’enfer du Sinaï se reposaient dans le Sud de Tel-Aviv. Le 31 août 2017, le Premier ministre d’Israël descendait dans le Tel-Aviv pauvre pour blâmer les «infiltrés»: «Nous allons rendre le sud de Tel-Aviv aux citoyens d’Israël», lançait-il. Il dirait, en mars 2018, que les migrants africains étaient «plus dangereux que la menace djihadiste». Il a dit aussi, Netanyahou, qu’Israël ne serait plus un État juif si l’on n’endiguait pas l’immigration africaine.

Il est, entre les politiciens de l’identitarisme et la brute assassine, une continuité de paranoïa.
Netanyahou, ce juif étranger à notre histoire errante, parlait ainsi à son peuple –un démagogue d’Israël comme il en est de Hongrie ou d’Amérique, qui nourrissent leur escroquerie de frayeur et de honte. Quelle différence entre ce que dit Marine Le Pen de la France et Benyamin Netanyahou d’Israël, et quelle différence entre ce qu’ils disent et les passions morbides qui travaillaient la brute qui s’est levée chabbat dernier pour tuer des juifs, parce qu’il pensait que ces juifs, aidant les migrants, préparaient la fin de son peuple d’Amérique?

Il est, entre les politiciens de l’identitarisme et la brute assassine, une continuité de paranoïa; les sépare, cela n’est pas rien, le passage à l’acte, que seuls osent les brutes quand les politiciens incendient les âmes dans le confort des mots. Mais il reste, entre Zemmour, Netanyahou et la brute de Pittsburgh, une ligne atroce: ces deux juifs, comme la brute qui a tué d’autres juifs, gardent les frontières qui protègent la pureté des peuples évolués et vouent aux gémonies ceux qui ouvrent les portes aux hordes miséreuses. Parfois, le diable nous saisit, nous devinons son rire.
Il faut admettre, c’est le mantra des républicains, qu’un pays, Israël ou la France ou la Hongrie, a le droit de se préserver du monde, et qu’un politicien qui rejette des Noirs au désert n’est pas un assassin de juifs. Évidemment. Mais qu’avons-nous fait de la colère, haverim, mes amis, et de nos errances d’antan?

http://www.slate.fr/story/169272/attentat-pittsburgh-juif-amour-autre?fbclid=IwAR0KZ2wqSxOc2UdWmcKNlfsGHxnupt50LZSnS0ppImORIcAxTqm4JdaWb4w

La Sagrada Familia à Barcelone

La Sagrada Familia à Barcelone


La Sagrada Família  est une basilique de Barcelone dont la construction a commencé en 1882.

C’est l’un des exemples les plus connus du modernisme catalan et un monument emblématique de la ville. Œuvre inachevée de l'architecte Antoni Gaudi, la Sagrada Família est située dans le quartier du même nom (district de l’Eixample). L’architecte a conçu une minutieuse symbologie qui fait de cet édifice un poème mystique. Il a également fait preuve d'une grande audace de construction formelle, telle que la manière de concevoir la structure d’arc en chaînettenote 1 ou la combinaison des traitements sculpturaux naturalistes et de l’abstraction des tours.

Selon les données de l’année 2004, la Sagrada Família est le monument le plus visité d’Espagne, dépassant l’Alhambra de Grenade et le musée du Prado à Madrid2 : en 2012, elle a attiré plus de 3,2 millions de visiteurs3. La partie du monument réalisée du vivant d’Antoni Gaudí, la crypte et la façade de la Nativité, a été déclarée patrimoine de l’humanité par l’Unesco en 2005.

Puisqu'il s'agit d’un temple expiatoire, les travaux sont exclusivement financés grâce à l’aumône. En conséquence, il n’a pas été possible de construire simultanément les différentes parties du monument lorsqu’il l’eut fallu, mais depuis les années 1990, l’affluence de visiteurs et le renom mondial de l’œuvre ont fait évoluer la situation économique.

La basilique a été consacrée par le pape Benoît XVI le 7 novembre 2010. Le siège de l’archevêché de Barcelone reste toutefois la cathédrale Sainte-Eulalie, édifice construit à l’époque médiévale et situé au cœur du quartier gothique.